mercredi 24 mars 2010

" brève rencontre " - film de David Lean . 1946

nuit du mardi 23 au mercredi 24 mars 2010

france 2


0 heure 40 + Brève rencontre. David LEAN… censure en Irlande, interdit aux Pays-Bas, grand prix du premier festival de Cannes, après la guerre, 1946 … Celia JOHNSON et Trevor HOWARD. Photos de l’arrivée du train (à vapeur), photo. du couple, de son silence, le visage de la femme à la disparition rapide de l’homme, le geste esquissé de celui-ci à l’épaule, à la nuque de la femme ; décor, l’emmerdeuse … Description des sentiments par la mine que l’on vous trouve. Le martyre imposé par le non-sens et la non-sensibilité des autres, méchanceté de la bouche de l’autre, gros trait. Je dois me contrôler. Je veux me rappeler tous les jours de ma vie. Finesse de la situation, le carcan du mariage n’est pas d’amour mais d’abus de droit sur l’autre. Récit muet, inaudible qu’elle se fait devant le mari aux mots croisés… naturel de l’histoire, d’aboird dite par l’amoureuse, puis dialoguée et vêcue quand ils s’adressent vraiment la parole et sont à éjeuner ensemble. Lui le premier à demander si elle est mariée. La journée ensemble, l’aisance, la description du conjoint par chacun. Il ka séui en lui parlant avec enthousiasle de son métier, en termes de vocation. Chacun tait son émotion, pourtant visible. Et elle sent, sur le quai où elle l’avu disparaître qu’elle est en danger car il ne parlera pas à sa femme, d’elle, de leur rencontre, de leur journée. Mais, elle, elle parle à son mari qui s’en f… ce qui la met presque en hystérie, non pour déjà « tromper » mais parce qu’elle réalise qu’elle n’est pas aimée ni même entendue. Et l’accident auquel échappe de justesse son fils, lui paraît punition, heureusement vénielle. Nouveau jeudi, la rencontre erxtrêmement courte se fait en courant, ce devieNt un jeu, ils s’attendaient l’un l’autre. Ils voient le film-titre « Les flammes de la passion ». elle jouit de tout dans la troisème après-midi, du cinéma ils passent à la promebade en barque. Vous savez ce qu’il nous arrive ? Je sais. Et vous … nous devons oublier. Non pas encore. C’est elle qui dit, nous ne sommes pas libres, trop d’obstacles. J’aurais dû être honteuse, j’étais heureuse, c’était vrai. Tout le film repose sur un visage pas vraiment beau mais transparent aux sentiments, transparent pour le confudent qu’est le spectateur, mais les partenaires dans la vie ne voient rien. Elle ment ; puis arrange ses alibis, puis fait le pied de grue devant son hôpital. et se fait piquer par deux copines endant qu’ils déjeunent. C’est épouvantable ! Oubliez cela. Collés l’un à l’autre au bord de l’eau, c’est vrai pour vous ? comme c’est vrai pour moi. Le fond de piano constamment et juste. Le baiser, le tunnel, le train, photogénie de la vapeur, génie de la photo. de mouvement. A soin tour, l’amant est découvert par le collègue, l’écharpe, la course sous la pluie, et elle téléphone pour mentir, avec un alibi à construire. Elle s’assied sur un banc public, fume et se fait apostropher par un policier : je suis une criminelle ! elle veut lui écrire, il la retrouve, elle lui dit de partir et de la quitter … oui, si vous m’aimez. Pourquoi : pas tout de suite ? Soyons très prudents, une rupture trop soudaine… la scène, très contrastée de lumière où il lui apprend qu’il choisit de partir en famille à Johannesbourg. Le piano en commentaire, en soulignement. Bonsoir … rebdez-vous le jeudi suivant. Visage de profil, pathétique de pureté puis de chagrin. Ils marchent comme à un enterrement, visages résolus. Musique symphonique faisant se fermer le linceul. Lez visage sur fond entièrement noir devient magnifique de quasi-irréalité, la douleur ? la pureté de ne pouvoir s’exprimer. Quand tout est su de l’autre. Les yeux fixes soudainement, de la mort. Passage du train sur son visage. Les enfants la retiennent du suicide, ne plus être malheureuse, elle rentre comme une pauvre, les traits devinennent de bois, le relief du visage se perd, visage de la gare et du fauteuil au salon, elle est muette, désormais. Le mari comprend : tu étais partie très loin, merci d’être revenue. – 02 heures 10

Des acteurs excellents ne jouant que leur rôle, présence égale du décor et de la musique, des seconds rôles. Le scenario est rédigé et noué comme une tragédie antique, mieux que du théâtre, c’est le parcours modélisé de la passion à laquelle renoncer par devoir, et qui – suprême douleur – ne tue (même) pas. Regarder la critique de l’époque et la place du film dans l’histoire du cinéma. Supériorité du noir-et-blanc. Joliesse de la mode : très près du corps pour les hommes, tous un peu engoncés et par conséquent plus « athlétiques », l’époque du chapeau pour tous, coupé de la jupe mettant en valeur sans ostentation mais avec tranquillité les jambes de la femme. Talents et façon d’écrire un film, de tenir une caméra à rapprocher d’Amélie Poulain, hier soir.