jeudi 31 août 2017

Régis Debray faisant paraître un livre sur le nouveau pouvoir


wikipédia à jour au 23 août 2017

Régis Debray

Régis Debray
Description de cette image, également commentée ci-après
Régis Debray en 1970
Données clés
Nom de naissance
Régis Jules Debray
Naissance
2 septembre 1940 (76 ans)
Paris, Seine
Activité principale
Formation
Distinctions
Famille

Auteur
Langue d’écriture
Œuvres principales
La neige brûle (1977)
Cours de médiologie générale (1991)

Régis Debray, né le 2 septembre 1940 à Paris, est un écrivain, philosophe, haut fonctionnaire français.
Engagé aux côtés de Che Guevara dans les années 1960, il est emprisonné et torturé à plusieurs reprises en Amérique du Sud. Il devient par la suite un écrivain prolifique. Dans le domaine des sciences de l'information, il crée et développe le domaine de la médiologie et fonde la revue Médium. Il a été membre de l'académie Goncourt entre 2011 et 2015.

Sommaire

Biographie

Régis Jules Debray1 est le fils d'un avocat parisien, Georges Debray, et d'une avocate et femme politique, Janine Alexandre-Debray. Élève au lycée Janson-de-Sailly dans le 16e arrondissement de Paris, son premier « passeur » vers la philosophie est Jacques Muglioni qu'il décrit comme un « hussard noir de la grande époque » ne commentant jamais l'actualité2. Il réussit brillamment le concours d'entrée à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1960 : il entre major, puis passe l'agrégation de philosophie en 1965, tout en militant à l'Union des étudiants communistes. Il étudie à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne.
La même année, il part à Cuba puis suit Che Guevara en Bolivie. Il théorise sa participation à la guérilla de l'ELN dans Révolution dans la révolution (1967) où il développe la théorie du foquisme de « foco » (foyer en espagnol) : la multiplication de foyers de guérilla3. Ion Pacepa, ancien général des services secrets roumains, dit qu'alors le « terroriste français Régis Debray était un agent hautement prisé du KGB »4.
L'ELN est durement frappée le 20 avril lorsque Régis Debray et Ciro Bustos sont capturés. Tous deux sont torturés par les forces gouvernementales5[réf. insuffisante]. Irénée Guimarães sera aussi, à cette occasion, arrêté avec eux par la police militaire bolivienne. Les preuves d'un accord de Debray avec la CIA (informations contre arrêt des tortures et promesse d'une peine clémente) ont été découvertes6 ; d'autres évoquent également des informations et des dessins donnés par Bustos en échange d'un traitement de faveur pour l'identification du groupe. Aucune version n'a pu être confirmée à ce jour, mais il semble vraisemblable qu'un ensemble de renseignements, à la suite de leurs interrogatoires respectifs, ait permis de rassembler assez d'éléments pour permettre aux forces boliviennes d'identifier, tracer et intercepter le groupe.
Selon Jorge Castañeda Gutman, Debray est passé à tabac les premiers jours de sa détention, mais jamais torturé au sens propre. Personne à aucun moment n’a touché un cheveu de Bustos7,8,9. C’est au bout de trois semaines, après avoir sciemment parlé dans le vide de façon à ne livrer aucune information concrète10, que Debray admet les évidences, à savoir la présence du Che, déjà reconnue par Bustos, les déserteurs et le guérillero Vasquez Viana, arrêté le 28 avril et victime d’un subterfuge. Même après la rupture politique de Debray avec le régime cubain, Manuel Piñeiro, le chef des services secrets cubains, reconnaît que ce dernier n’a fait que « confirmer la présence du Che en Bolivie », et qu’« il ne serait pas correct de ma part de rendre Debray responsable de la localisation de la guérilla, et encore moins de la mort du Che11. » Quant à Fidel Castro, qui avait déjà évoqué « l’attitude ferme et courageuse » de Debray dans sa préface au Journal du Che (1968), il répète dans sa Biographie à deux voix12 l’avoir envoyé lui-même en mission en Bolivie, et ne lui fait reproche de rien. Debray a lui-même, dans sa Déclaration devant le Conseil de Guerre13, révélé et stigmatisé la présence de la CIA dans ses interrogatoires et les propositions qui lui furent faites de se renier en échange d’une libération « rapide et discrète »14.
Selon Aleida Guevara, il aurait livré des informations-clés permettant d'éliminer le Che15. Cette imputation, intervenue après la rupture politique de Debray avec le régime cubain en 1989 (alors qu'a lieu le procès du général Ochoa et que s'ensuit l'exécution de son ami Tony de la Guardia, qu'il condamne16), n'a jamais été reprise par Fidel Castro, et même démentie par le chef des services secrets cubains, Manuel Piñeiro17,18, ainsi que par François Maspero19, Pierre Clostermann, compagnon de la Libération, après une entrevue avec le général Parrientos20, l'investigateur cubain Froilán González21 et par Régis Debray lui-même13. Régis Debray sera condamné à la peine maximale de trente ans d'emprisonnement. S'ensuivra une campagne internationale en sa faveur lancée par Jean-Paul Sartre ; il sera libéré au bout de quatre ans d'incarcération. À sa libération, il rencontre Salvador Allende et Pablo Neruda. De la rencontre avec Salvador Allende émergeront le livre Entretiens avec Allende sur la situation au Chili, ainsi qu'un entretien vidéo : Ce que disait Allende22. Il travaille fin 1972 avec Serge et Beate Klarsfeld afin de les aider à organiser l'enlèvement du responsable nazi Klaus Barbie, devenu tortionnaire en Bolivie, afin d'obtenir son jugement en France. Il rentre en France en 1973. Ciro Bustos vit quant à lui en exil en Suède.
De 1981 à 1985, il est chargé de mission pour les relations internationales auprès du président de la République François Mitterrand. Il est ensuite nommé secrétaire général du Conseil du Pacifique Sud, et enfin maître des requêtes au Conseil d’État puis mis en disponibilité sans traitement en 1988. Il démissionne en 1992.
En 1991, il est responsable culturel du Pavillon français à l’exposition universelle de Séville. En 1993, il présente une thèse de doctorat23 à Paris-I, intitulée « Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident », sous la direction de François Dagognet ; il obtient, en 1994, son habilitation à diriger des recherches24.
Il analyse alors l'impact des médias et de la communication, et fonde, en 1996, les Cahiers de médiologie qui deviennent, en 2005, la revue Médium, Transmettre pour innover.
En 1998, il est directeur de programme au Collège international de philosophie (avec François Dagognet, un séminaire sur « Technique et Philosophie ») et président du Conseil scientifique de l’École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB).
En 2002, il est à l'initiative de la création de l’Institut européen en sciences des religions (détachement auprès de l’École pratique des hautes études, à Paris) dont il est président jusqu'en 2004.
Selon l'ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide, Régis Debray est allé à Port-au-Prince en 2004 lui demander de démissionner avant la fin de son mandat constitutionnel.[réf. nécessaire]
Le 11 janvier 2011, Régis Debray est élu membre de l'académie Goncourt25. Dans une lettre datée du 12 novembre 2015, il annonce qu'il démissionne du jury de l'académie26,27.

Famille

Prix et distinctions

Repères chronologiques

Engagements politiques

En 1981, 1988 et 2002, il fait partie des intellectuels qui soutiennent respectivement François Mitterrand puis Jean-Pierre Chevènement.
Son engagement est marqué par l'antiaméricanisme16.
Après avoir soutenu le NPA à sa création[réf. nécessaire], il s’engage aux côtés du Front de gauche aux élections européennes de 200928. Lors de l’émission Bibliothèque Médicis du 20 mars 2010 sur LCP, il déclare : « Si, au bout de la discussion, on m’oblige à me classer entre droite et gauche, je me dirais gaulliste de gauche, voire, au grand dam de certains, gaulliste d’extrême gauche ! Honnêtement, j’ai beaucoup de mal à trouver quelque enjeu que ce soit à la politique intérieure de la France d’aujourd’hui »29. Dans Rêverie de gauche, Régis Debray associe République et peuple et prend position sur les enjeux électoraux, en soutenant Jean-Luc Mélenchon à quelques semaines de la présidentielle30.
En 2013, Régis Debray se déclare pour la sortie de la France de l'OTAN, organisation qu'il juge « anachronique […] déresponsabilitante et anesthésiante »31.

Idées

Question book-4.svg
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2010)
Régis Debray s’intéresse au problème du religieux et de la croyance au sein du groupe social. Son postulat de départ est : il n’y a pas de société sans transcendance. De même qu’un État laïc a ses obligations morales, les athées ont des valeurs sacrées. Pour lui, cette transcendance est nécessaire à la cohésion sociale. L’Union soviétique avait Lénine, les États-Unis d'Amérique ont George Washington et les pères fondateurs, la Constitution. Il y en avait aussi autrefois en France avec les héros mythiques de la République, comme Danton ou Leclerc…
Selon Régis Debray, un groupe ne peut se définir que vis-à-vis d'une référence transcendante (qu'elle soit territoriale, doctrinaire ou légendaire) vers laquelle se tourne la croyance des gens. Il appelle cette nécessité de définir le groupe par une entité qui lui est extérieure l'incomplétude, et nomme cette entité le « sacré du collectif », qui est la représentation de ce que le groupe estime être le « meilleur ». C'est cette croyance qui assure la confiance réciproque entre les membres du groupe, et garantit selon R. Debray l'ordre social.

Médiologie

Debray affirme que le sacré serait déterminé par la technologie de la transmission d'information, et baptise l'étude de celle-ci la médiologie. Ce néologisme désigne l’étude des supports de transmission de message, qui selon lui ont transformé les mœurs, les rapports au pouvoir, au savoir…
Régis Debray s'intéresse à trois exemples en particulier :
  • Le premier est ce qu’il appelle le codex, c’est-à-dire le premier livre relié, la Bible chrétienne, qui facilite la communication du Dieu unique. Cette « invention » du christianisme va transformer l’ordre social.
  • La deuxième révolution, deuxième évolution du sacré, est l’invention de l’imprimerie. Cette diffusion des livres, du savoir, générera l’École, la République et la laïcité.
  • La troisième grande technologie est la révolution informatique avec le développement du Web. Sur cette toile géante, il n’y a plus de frontières, plus d’État. À quelle forme de « sacré » cela mène-t-il ?
La médiologie sera le deuxième temps du travail de Régis Debray. Comment une idée abstraite devient une force matérielle ? Qu’est ce que la force des idées ? Comment l’idée d’un Dieu unique, total, universel a-t-elle acquis autant de force et comment s’est-elle traduite par des rites ? Comment l’idée d’un Dieu totalement abstrait incarné dans un être a-t-elle fait, selon lui, exploser la société romaine ? Comment peu à peu y a-t-il eu une conversion dans cette croyance qu'il présente comme incongrue ? Debray va se pencher sur toutes ces questions en étudiant les moyens de transmission. Pour lui le messager conditionne le message. Sa thèse est : « l’invention de l’écriture alphabétique jointe à une nouvelle technique de partage (le codex) dans un milieu nomade mais sédentarisé a été la condition de naissance de Dieu comme universel ». Sans cela, l’idée d’un Dieu universel n’aurait pas été possible et le Dieu juif aurait été un dieu mort. Le transport s’est réalisé par l’écriture et le partage d’un Dieu transcendant. Debray va alors constituer une histoire des « médiasphères », c’est-à-dire les techniques de transport qui ont impliqué des changements de croyance et donc des changements d’ordre social.

Croyances

Debray affirme que l'on a cru pouvoir éliminer la religion par le siècle des Lumières, mais que l'on n'a pas pu éliminer la croyance. Selon lui, la crise actuelle en France est une crise de la symbolique républicaine, due à un manque de sacré. Pour Régis Debray, le dernier grand homme à la symbolique républicaine était François Mitterrand. Les États-Unis auraient ainsi su échapper à cette crise du sacré, par leur civisme et leur patriotisme, même s'ils se sont mis au service de mauvaises causes. L’effigie du dollar des États-Unis en est un exemple : « In God We Trust ». C’est cette symbolique patriotique qui ferait la force des États-Unis. Debray prétend appliquer le théorème d'incomplétude de Gödel à l'ordre social pour « démontrer » sa théorie.
Régis Debray affirme que quand s’épuise le sens du symbolique reviennent les autorités religieuses. Plus la puissance symbolique est dématérialisée (la religion), plus l’ordre symbolique est fort et plus la puissance symbolique est historicisée (personnages), plus l’ordre symbolique est fragile. Une humanité sans croyance est donc, selon lui, réduite à l’animalité.

Critique de Régis Debray

Régis Debray a été vivement critiqué pour son utilisation du théorème d'incomplétude de Gödel, jugée au mieux infondée sinon fallacieuse par Alan Sokal et Jean Bricmont dans leur livre Impostures intellectuelles, et par Jacques Bouveresse dans Prodiges et vertiges de l'analogie.

Ouvrages

Révolution dans la révolution ?

Régis Debray écrit Révolution dans la révolution ? Lutte armée et lutte politique en Amérique latine en 1966 32 et l'ouvrage est publié en janvier 1967 aux éditions François Maspero. Cet ouvrage est issu de discussions entre l'auteur, Fidel Castro 33et Che Guevara34. Il y expose la théorie du « foco » ou « foquisme » développée séparément par ses deux hommes depuis la révolution cubaine qui débute en 1953.
Cet ouvrage apparaît comme un manuel montrant comment faire une guérilla efficace en prenant les armes, en gagnant les paysans à la cause et en renversant le pouvoir en place pour que le peuple puisse disposer de richesses égales et ainsi sortir de la grande pauvreté dans laquelle il est plongé35. La guérilla prend la forme de trois grandes étapes : l'implantation, le développement et l'offensive révolutionnaire.36
Cet ouvrage participe au moment révolutionnaire en Amérique latine, de 1959 à chute du mur de Berlin en 1989, qu’on surnomme parfois « trente glorieuses révolutionnaires ». Debray dit lui même : « Vaincre c’est accepter, par principe, que la vie n’est pas le bien suprême du révolutionnaire »37. Il intervient pendant une grande agitation politique dans le monde et notamment du côté des gauches. L'auteur attaque notamment les anti-révolutionnaires : « trotskisme et réformisme se donnent la main pour condamner la guerre de guérilla la freiner ou la saboter »38. À sa sortie, il est tiré à 300 000 exemplaires en espagnol ; des extraits étaient lus tous les jours sur radio Habana.
Régis Debray prend les armes aux côtés du Che dans la Guérilla de l'ELN, qui se veut une application de la théorie du Foquisme.

Autres ouvrages

Cinéma

Opéra

En 2016, Régis Debray écrit le livret de l'opéra Benjamin, dernière nuit, drame lyrique en quatorze scènes de Michel Tabachnik, consacré au philosophe allemand Walter Benjamin, créé à l'opéra de Lyon le 12 mars 2016.

Notes et références

  1. Régis Debray [archive] dans Le Grand Entretien sur France Inter le 9 avril 2013.
  2. « Documentaire diffusé sur Arte : « Régis Debray : itinéraire d'un candide » » [archive].
  3. Pierre Lepape, Les Révolutions du XXe siècle, coll. « Le point de la question », SGPP, 1970, p. 210 et sq., « Debray : le castrisme théorisé ».
  4. Ion Mihai Pacepa et R. Richlak, Disinformation, WND Books, Washington, 2013, ch. 12.
  5. Anderson, p. 669.
  6. (es) Pacho O'Donnell, Che, la vida por un mundo mejor, Random House Mandatori, 2003, p. 353-357.
  7. Jorge Castañeda, Compañero, p. 397.
  8. Pierre Kalfon, Che, Le Seuil, p. 514-515.
  9. Régis Debray, Loués soient nos Seigneurs, Gallimard, 1996, p. 213.
  10. Préface de François Maspero au Journal de Bolivie de Che Guevara, La Découverte, 1995, p. 43.
  11. Luís Suarez Salazar, Barbarroja, Selección de testimonios y discursos del Comandante Manuel Piñeiro Losada, La Havane, Ediciones Tricontinental, 1999, p. 85 et 120.
  12. Ignacio Ramonet, Fidel Castro, biographie à deux voix, Fayard, 2007 pour la traduction française (de l'espagnol), p. 275 et 276.
  13. a et b Régis Debray, Déclaration devant le conseil de guerre, Camiri, Bolivia, Instituto del Libro, La Havane, 1968 (voir la 4e de couverture [archive]) et Maspero, 1968.
  14. « Le procès Régis Debray », Les Cahiers libres, no 111, Maspero, 1968, p. 67-71. (Voir la 4e de couverture. [archive])
  15. Aleida Guevara, l'un des cinq enfants d'Ernesto Che Guevara, avait affirmé dans une déclaration au quotidien argentin Clarin, que Régis Debray est directement à l'origine de la mort de son père pour avoir « parlé plus que nécessaire ». Debray s'était refusé à commenter cette accusation : « Aleida Guevara agit en service commandé et la cochonnerie stalinienne ne m'inspire plus qu'une ironie triste », estimant qu'il n'avait pas à revenir sur ces épisodes de la guérilla bolivienne « chaque fois qu'il sied à La Havane de cracher sur ses anciens amis.[…] »
  16. a et b Charles Jaigu, « Régis Debray, professionnel du désenchantement », Le Figaro Magazine, semaine du 21 octobre 2016, pages 68-76.
  17. Ignacio Ramonet, op. cit., p. 276, 484-486.
  18. Manuel Barbarroja Piñeiro, Che Guevara and the Latin American Revolution, Ocean Press, Melbourne/New York, 2001, p. 280-281. Version espagnole : Barbarroja : Seleccion de testimonios y discursos del Comandante Manuel Piñeiro Losada, Ediciones Tricontinental, La Havane, 1999, p. 120 : « No seria etico de mi parte, sin elementos probatorios, responsabilizar a Debray con la localizacion de la guerrilla, ni mucho menos con la muerte del Che. »
  19. Maspero, « Regis Debray, admirable en Bolivie », Libération, 3 février 2001. [archive]
  20. Entretien de Pierre Clostermann avec Rémi Kauffer pour Historia no 613, janvier 1998, et aussi L'Histoire vécue : un demi-siècle de secrets d'État, p. 210-220 : « Les Américains avaient mis un tel paquet pour localiser le Che qu'ils disposaient d'une foule de renseignements. Debray a peut-être été imprudent, mais il n'a pas parlé. »
  21. Adys Cupull et Froilán González, La CIA contre le Che, éditions EPO, 1993, p. 83-84.
  22. Dont un extrait est disponible sur le site de Régis Debray [archive].
  23. Voir sur regisdebray.com. [archive]
  24. Sur travaux, jury présidé par M. Bourgeois, en Sorbonne.
  25. Régis Debray élu à l'Académie Goncourt [archive], Le Figaro, 11 janvier 2011.
  26. Debray démissionne de l'Académie Goncourt [archive], Le Figaro, 23 novembre 2015.
  27. Régis Debray quitte l'Académie Goncourt [archive], Le Figaro, 23 novembre 2015.
  28. S. Z., « Le soutien des intellectuels divise la gauche de la gauche », Le Monde du 4 juin 2009, p. 11.
  29. http://www.dailymotion.com/video/xcsdsj_bibliotheque-medicis-corriger-l-his_news [archive] , 51'48
  30. http://www.placeaupeuple2012.fr/regis-debray-mes-sympathies-vont-a-jean-luc-melenchon/ [archive]
  31. Régis Debray, « La France doit quitter l’OTAN : Lettre ouverte à M. Hubert Védrine », Le Monde diplomatique,‎ mars 2013, p. 1, 6-7 (ISSN 0026-9395, lire en ligne [archive])
  32. Christian Hocq, Dictionnaire d’Histoire politique du XXe siècle, Paris, Ellipses, 2005, p.234, premier paragraphe
  33. Christian Hocq, Dictionnaire d’Histoire politique du XXe siècle, paris, Ellipses, 2005, p.135 troisième paragraphe
  34. Christian Hocq, Dictionnaire d’Histoire politique du XXe siècle, paris, Ellipse, 2005, p.449, troisième et quatrième paragraphe
  35. Régis Debray, Révolution dans la révolution ? Lutte armée et lutte politique en Amérique Latine, paris, François Maspero, 1967
  36. Régis Debray, Révolution dans la révolution ? Lutte armée et lutte politique en Amérique Latine, Paris, François Maspero, 1967, page 29
  37. Régis Debray, Révolution dans la révolution ? Lutte armée et lutte politique en Amérique Latine, Paris, François Maspero, 1967, page 58
  38. Régis Debray, Révolution dans la révolution? Lutte armée et lutte politique en Amérique Latine, Paris, François Maspero, 1967, page 39
  39. La fabrication de Dieu [archive], Entretien avec Régis Debray, Sciences humaines, 11 mai 2012
  40. Recension, par Philippe Wender [archive], Autres Temps, 2003
  41. Compte-rendu, par Jean-Louis Schlegel [archive] , revue Esprit, mai 2002, (payant)
  42. Compte-rendu par Michael Löwy [archive], Archives des sciences sociales des religions, avril-juin 2003
Cette page a été modifiée pour la dernière fois le 23 août 2017 à 08:47.