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dimanche 21 août 2022
Graham Greene - 2 Octobre 1904 + 3 Avril 1991
Graham Greene
Graham Greene en 1975.
Données clés
Nom de naissance |
Henry Graham Greene |
---|---|
Naissance |
2
octobre
1904
|
Décès |
|
Activité principale |
|
Distinctions |
Prix
John Dos Passos |
Auteur
Langue d’écriture |
|
---|---|
Genres |
Roman, roman noir, roman d'espionnage, nouvelle, théâtre, autobiographie, récit de voyages, scénario |
Œuvres principales
Henry Graham Greene, né le 2 octobre 1904 à Berkhamsted, dans le comté de Hertfordshire, en Angleterre, et mort le 3 avril 1991 à Vevey, dans le canton de Vaud, en Suisse, est un écrivain et scénariste britannique. Il a écrit des romans, des nouvelles, des récits de voyages, des essais et des critiques dans lesquels il explore l'ambivalence morale et politique du monde moderne et s'interroge sur le catholicisme.
Il est médaillé de l'ordre du Mérite, de l'ordre des compagnons d'honneur, et membre de la Royal Society of Literature.
Biographie
Il est le quatrième des six enfants de Charles Henry Greene et Marion Raymond Greene, cousine issu de germains d'un des premiers héros de Graham, l'écrivain Robert Louis Stevenson1. Le père de Graham Greene était le principal de l'école communale où il fait sa scolarité. Il rejoint ensuite le Balliol College d'Oxford. Sa première œuvre (un recueil de poésie) est publiée en 1925, avant qu'il ne soit diplômé. Dans son autobiographie, il donne de nombreux détails à propos de son enfance difficile, notamment de son ennui qui commence aux alentours de sa treizième année, cet état se transformant en dépression et tentatives de suicide2, comme le fait de jouer à la roulette russe3. Après ses études, il se lance dans le journalisme, d'abord au Times, puis au Spectator4. Il devient catholique en 1926 afin d'épouser Vivien Daryell-Browning (en), ce qu'il fait l'année suivante.
Son travail de journaliste consistait à rédiger des critiques de livres et de films pour le magazine politique britannique The Spectator et à coéditer le magazine Night and Day, qui fait faillite peu après la parution de ses commentaires à propos de Shirley Temple (et de l'exploitation sexuelle de son corps par les magnats du cinéma hollywoodien).
Ses romans sont écrits dans un style contemporain et réaliste, mettant souvent en scène des personnages envahis par le doute et marqués par une vie déracinée et misérable. Leurs doutes sont souvent de nature religieuse, faisant écho à l'attitude ambiguë de l'auteur envers le catholicisme, entre admiration et doute. Les romans de François Mauriac avaient une influence sur son œuvre.
Tout au long de sa vie, Graham Greene était obsédé par l'idée de s'éloigner de son pays natal, pour aller vers ce qu'il appelait les lieux « sauvages et éloignés » du monde. Entre 1951 et 1955, il séjourne ainsi plusieurs fois en Indochine pour ses reportages2. Ses voyages lui ont donné l'occasion de se lancer dans l'espionnage au profit du Royaume-Uni (en Amérique centrale principalement). Il est recruté au MI6 par sa sœur Elizabeth et, durant la Seconde Guerre mondiale, est stationné en Sierra Leone par la centrale britannique de renseignement, ayant pour superviseur le célèbre agent double Kim Philby5. Greene était lié à Fidel Castro et à l'évêque brésilien Hélder Câmara4. On retrouve les personnages et les lieux hauts en couleur rencontrés alors dans les pages de ses romans.
Les livres de Graham Greene pouvaient originellement être classés en deux genres principaux : les thrillers ou romans à suspense tels que Rocher de Brighton, qu'il qualifiait lui-même de « divertissements », mais qui incluaient souvent une part notable de philosophie, et les livres purement littéraires comme La Puissance et la Gloire, sur lequel sa réputation s'est construite. Toutefois, ses ouvrages ultérieurs tels que Le Facteur humain, Notre agent à La Havane et Un Américain bien tranquille combinent allègrement les deux genres.
Beaucoup de ses livres ont été adaptés au cinéma, et il a aussi écrit le scénario original du film Le Troisième Homme (The Third Man), sorti en 1949. Facétieux, il participe au film de François Truffaut, La Nuit américaine, tourné à Nice, dans le rôle d'un agent d'assurance anglais. Le réalisateur ne s'en aperçoit qu'au montage.
Tombe de Graham Greene dans le cimetière de Corseaux.
En 1966, à la suite de déboires avec son conseiller financier Thomas Roe, il doit fuir le fisc de son pays et s'installer en France, au moment même où Downing Street l'inscrit à l'ordre des compagnons d'honneur6. Greene passe les dernières années de sa vie dans le village de Corseaux (Suisse) au bord du lac Léman. À sa mort en 1991, il est inhumé dans le cimetière de cette même commune. Même s'il ne divorça jamais de Vivien Daryell-Browning (1904-2003) ; ils se séparèrent peu après la Seconde Guerre mondiale et, au moment de son décès, il vivait avec Yvonne Cloetta (1923-2001). Rencontrée en 1959, il venait régulièrement la voir à Antibes, où il s'était même acheté un deux-pièces en 19662.
L'influence de Graham Greene ne s'est pas éteinte avec lui. En 2000, la journaliste américaine Gloria Emerson (en) publie un roman intitulé Loving Graham Greene, inspiré en partie par un entretien que l'écrivain anglais lui avait accordé à Antibes en mars 1978. Ce roman, dont le sujet principal est le début de la guerre civile algérienne des années 1990, et l'impuissance des bonnes volontés occidentales à la comprendre, constitue un vibrant hommage à Graham Greene en tant qu'écrivain engagé. Ce livre a été traduit et publié en français en 2007.
Œuvre
Romans
Sur les autres projets Wikimedia :
Graham Greene, sur Wikiquote
The Man Within (1929)
Publié en français sous le titre L'Homme et lui-même, traduit par Denyse Clairouin, Paris, Plon, 1931
The Name of Action (1930)
Rumour at Nightfall (1931)
Stamboul Train (1932), aussi paru sous le titre Orient Express
Publié en français sous le titre Orient-Express, traduit par Denyse Clairouin, Paris, Plon, 1935
It's a Battlefield (1934)
Publié en français sous le titre C'est un champ de bataille, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1953
England Made Me (1935), aussi paru sous le titre The Shipwrecked
Publié en français sous le titre Mère Angleterre, traduit par Germaine de Tonnac-Villeneuve, Paris, Robert Laffont, 1948 ; réédition dans une nouvelle traduction de Marcelle Sibon sous le titre Les Naufragés, Paris, Robert Laffont, 1956
A Gun for Sale (1936), aussi paru sous le titre This Gun for Hire
Publié en français sous le titre Tueur à gages, traduit par René Masson, Paris, Robert Laffont, 1947
Brighton Rock (1938)
Publié en français sous le titre Rocher de Brighton, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1947
The Confidential Agent (1939)
Publié en français sous le titre L'Agent secret, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Éditions du Seuil, 1948
The Power and the Glory (1940), aussi paru sous le titre The Labyrinthine Ways - Hawthornden Prize 1941
Publié en français sous le titre La Puissance et la Gloire, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1948
The Ministry of Fear (1943)
Publié en français sous le titre Le Ministère de la peur, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1950
The Heart of the Matter (1948) - James Tait Black Memorial Prize
Publié en français sous le titre Le Fond du problème, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1950
The Third Man (1949), roman court ayant servi de base au scénario homonyme, écrit par Graham Greene l'année précédente, pour Le Troisième Homme, film réalisé par Carol Reed
Publié en français sous le titre Le Troisième Homme, suivi par Première Désillusion, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1950
The End of the Affair (1951), roman adapté au cinéma
Publié en français sous le titre La Fin d'une liaison, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1952
The Quiet American (1955)
Publié en français sous le titre Un Américain bien tranquille, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1956
Loser Takes All (1955)
Publié en français sous le titre Qui perd gagne, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1956
Our Man in Havana (1958)7.
Publié en français sous le titre Notre agent à La Havane, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1959
A Burnt-Out Case (1960)
Publié en français sous le titre La Saison des pluies, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1960
The Comedians (1966)
Publié en français sous le titre Les Comédiens, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1966
Travels with My Aunt (1969)
Publié en français sous le titre Voyages avec ma tante, traduit par Georges Belmont, Paris, Robert Laffont, 1970
The Honorary Consul (1973)
Publié en français sous le titre Le Consul honoraire, traduit par Georges Belmont et Hortense Chabrier, Paris, Robert Laffont, 1973
The Human Factor (1978)
Publié en français sous le titre Le Facteur humain, traduit par Georges Belmont et Hortense Chabrier, Paris, Robert Laffont, 1978
Doctor Fischer of Geneva or The Bomb Party (1980)
Publié en français sous le titre Dr Fisher de Genève, traduit par Robert Louit, Paris, Robert Laffont, 1980
Monsignor Quixote (1982)
Publié en français sous le titre Monsignor Quichotte, traduit par Robert Louit, Paris, Robert Laffont, 1982
The Tenth Man (1985)
Publié en français sous le titre Le Dixième Homme, traduit par Robert Louit, Paris, Robert Laffont, 1985
The Captain and the Enemy (1988)
Publié en français sous le titre Le Capitaine et l'Ennemi, traduit par Robert Louit, Paris, Robert Laffont, 1989
Recueils de nouvelles
The Bear Fell Free (1935)
The Basement Room (1935), réédité et augmenté sous le titre Nineteen Stories (1947), puis Twenty-One Stories (1954)
Publié en français sous le titre Seize nouvelles, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1958
A Visit to Morin (1960)
A Sense of Reality (1963)
Publié en français sous le titre Un certain sens du réel, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1971
May We Borrow Your Husband ? (1967)
Publié en français sous le titre Pouvez-vous nous prêter votre mari ?, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1967
The Last Word and Other Stories (1990)
Publié en français avec tous les autres recueils sous le titre Nouvelles complètes. Tome I : Mr Lever court sa chance ; Tome II : L'Homme qui vola la tour Eiffel, traduit par Marcelle Sibon, François Gallix et Isabelle D. Philippe, Paris, Robert Laffont, 2013
No Man's Land (2005), publication posthume
Autobiographie
A Sort of Life (1971), qui couvre ses jeunes années
Publié en français sous le titre Une sorte de vie, traduit par Georges Belmont et Hortense Chabrier, Paris, Robert Laffont, 1971
Ways of Escape (1980), qui reprend là où s'arrête A Sort of Life et retrace ses expériences les plus marquantes à l'étranger, ses voyages, mais aussi son passage dans les services secrets britanniques en Afrique ou son bref engagement à Hollywood.
Publié en français sous le titre Les Chemins de l'évasion, traduit par Robert Louit, Paris, Robert Laffont, 1983
Getting to Know the General: The Story of an Involvement (1984), qui est le récit des cinq années de souvenirs précédant la mort de son ami le général Omar Torrijos, à la tête du Panama de 1968 à sa disparition en 1981.
A World of My Own: A Dream Diary (1992)
Publié en français sous le titre Mon univers secret, traduit par Marie-Françoise Allain, Paris, Robert Laffont, 1994
Journaux de voyages
Journey Without Maps (1936)
Publié en français sous le titre Voyage sans cartes, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Éditions du Seuil, 1951
The Lawless Roads (1939), aussi paru sous le titre Another Mexico
Publié en français sous le titre Routes sans lois, traduit par Marcelle Sibon, Paris, La Table ronde, 1949
In Search of a Character: Two African Journals (1961)
A Weed Among the Flowers (1990)
Théâtre
The Great Jowett (1939), pièce radiophonique
The Living Room (1953)
The Potting Shed (1957)
The Complaisant Lover (1959)
Carving a Statue (1964)
The Return of A.J.Raffles (1975)
Yes and No (1980)
For Whom the Bell Chimes (1980)
Littérature de l'enfance
The Little Train (1946)
The Little Fire Engine (1950)
The Little Horse Bus (1952)
The Little Steamroller (1955)
Autres publications
British Dramatists (1942)
Why Do I Write? An Exchange of Views between Elizabeth Bowen, Graham Greene and V.S. Pritchett (1948)
The Lost Childhood and Other Essays (1951)
The Spy's Bedside Book (1957)
Publié en français sous le titre Manuel du parfait petit espion, Paris, Robert Laffont, 1958
Collected Essays (1969)
Publié en français sous le titre Essais, traduit par Marcelle Sibon, Paris, Robert Laffont, 1975
Lord Rochester's Monkey: Being the Life of John Wilmot, Second Earl of Rochester (1974)
An Impossible Woman: The Memories of Dottoressa Moor of Capri (1975)
Publié en français sous le titre La Dottoressa : mémoires d'une femme impossible, traduit par Georges Belmont et Hortense Chabrier, Paris, Robert Laffont, 1975
The Pleasure-Dome: The Collected Film Criticism (1980)
J'accuse: the Dark Side of Nice (1982)
Why the Epigraph? (1989)
Reflections (1991)
Ma vie avec Graham Greene, entretiens d'Yvonne Cloetta avec Marie-Françoise Allain (Paris, La Table Ronde, 2004), publication posthume
Articles of Faith: The Collected - Journalism of Graham Greene (2006), publication posthume
Graham Greene: A Life Letters (2007), publication posthume
Filmographie
Scénarios écrits par Graham Greene
1937 : The Green Cockatoo, film britannique réalisé par William Cameron Menzies
1940 : Vingt et un jours ensemble (21 Days), film britannique réalisé par Basil Dean, adaptation de la pièce The First and the Last de John Galsworthy
1947 : Le Gang des tueurs (Brighton Rock), film britannique réalisé par John Boulting, adaptation par Graham Greene de son roman noir Rocher de Brighton (Brighton Rock)
1948 : Première Désillusion (The Fallen Idol), film britannique réalisé par Carol Reed, adaptation par Graham Greene de sa nouvelle éponyme
1949 : Le Troisième Homme (The Third Man), film britannique réalisé par Carol Reed, scénario original ultérieurement publié par Greene sous forme d'un roman court
1956 : Qui perd gagne (Loser Takes All), film britannique réalisé par Ken Annakin, scénario original ultérieurement publié par Greene sous forme de roman
1957 : Sainte Jeanne (Saint Joan), film américain, réalisé par Otto Preminger, adaptation par Greene de la pièce Sainte Jeanne de George Bernard Shaw
1959 : Notre agent à La Havane (Our Man in Havana), film américano-britannique réalisé par Carol Reed, adaptation par Greene de son roman éponyme
1967 : Les Comédiens (The Comedians), film franco-américain réalisé par Peter Glenville, adaptation par Greene de son roman éponyme
Adaptations d'œuvres de Graham Greene
- Liste partielle
1934 : Orient Express, film américain réalisé par Paul Martin, adaptation du roman éponyme de Graham Greene
1942 : Tueur à gages (This Gun for Hire), film américain réalisé par Frank Tuttle, adaptation par W. R. Burnett du roman homonyme
1944 : Espions sur la Tamise (Ministry of Fear), film américain réalisé par Fritz Lang, adaptation par Seton I. Miller du roman homonyme
1945 : Agent secret (Confidential Agent), film américain réalisé par Herman Shumlin, adaptation par Robert Buckner du roman homonyme
1947 : Dieu est mort (The Fugitive), film américano-mexicain réalisé par John Ford, adaptation par Dudley Nichols du roman La Puissance et la Gloire (The Power and the Glory) de Graham Greene
1953 : Le Fond du problème (The Heart of Matter), film britannique réalisé par George More O'Ferrall, adaptation par Lesley Storm du roman homonyme
1955 : Vivre un grand amour (The End of the Affair), film britannique réalisé par Edward Dmytryk, adaptation par Lenore J. Coffee du roman La Fin d'une liaison (The End of the Affair) de Graham Greene
1958 : Un Américain bien tranquille (The Quiet American), film américain réalisé par Joseph L. Mankiewicz, adaptation par Mankiewicz du roman homonyme
1972 : Voyages avec ma tante (Travels with My Aunt), film américain réalisé par George Cukor, adaptation par Jay Presson Allen et Hugh Wheeler du roman homonyme
1973 : England Made Me, film britannique adapté et réalisé par Peter Duffell
1979 : The Human Factor, film américano-britannique réalisé par Otto Preminger, adaptation par Tom Stoppard du roman homonyme
1983 : The Honorary Consul (Le Consul honoraire), film britannique réalisé par John Mackenzie, adaptation par Christopher Hampton du roman homonyme
1999 : La Fin d'une liaison (The End of the Affair), film américano-britannique réalisé par Neil Jordan, adaptation par Jordan du roman homonyme
2002 : Un Américain bien tranquille (The Quiet American), film américain réalisé par Phillip Noyce, adaptation par Christopher Hampton et Robert Schenkkan du roman homonyme
2011 : Brighton Rock, film britannique réalisé par Rowan Joffé, adaptation par Joffé du roman Rocher de Brighton (Brighton Rock) de Graham Greene
Distinctions
Prix
1941 : Prix Hawthornden pour La Puissance et la Gloire
1948 : Prix James Tait Black pour Le Fond du problème
1968 : Prix Shakespeare (en)
1976 : Grand Master Award
1980 : Prix John-Dos-Passos
1981 : Prix Jérusalem
Honneurs
Fellow de la Royal Society of Literature
Décorations
Membre de l'Ordre des compagnons d'honneur
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Il est promu au grade de commandeur le 10 juillet 19829.
Notes et références
(en) N. Sinyard, Graham Greene: A Literary Life, Springer, 2003 (lire en ligne [archive]), p. 1.
Astrid de Larminat, « Graham Greene, la paix retrouvée à Antibes », Le Figaro, 23-24 juillet 2022, p. 25 (lire en ligne [archive]).
Christophe Boillat, « Enterré à Corseaux – Il y a trente ans, l’écrivain Graham Greene s’éteignait à Vevey » [archive], sur 24 heures, 31 mars 3021 (consulté le 13 avril 2021)
Genovefa Etienne, Claude Moniquet, Les services secrets Pour les Nuls, Éditions First, 2016, p. 107.
(en) Jeremy Lewis, Shades of Greene: One Generation of an English Family, Jonathan Cape, 2010, p. 430.
Une liste des mots difficiles traduits en français existe sur le site HelpMeToRead.monsite-orange.fr/English [archive]
Critique et analyse par Tristan Renaud dans Les Lettres françaises no 1118 du 10 au 16 février 1966, p. 13
Voir aussi
Bibliographie
Pierre Smolik, Graham Greene : The Swiss Chapter - À l'ombre de la Suisse, [Vevey], Call me Edouard, 2013 (ISBN 2940519005 et 978-2940519002)
Liens externes
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Ressource relative à la recherche
Robert Redford - né le 18 Août 1936
Robert Redford
Robert Redford en 2012.
Données clés
Nom de naissance |
Charles Robert Redford, Jr. |
---|---|
Naissance |
18
août
1936
(86 ans) |
Nationalité |
|
Profession |
|
Films notables |
Butch
Cassidy et le Kid |
Charles Robert Redford, Jr., dit Robert Redford1, né le 18 août 1936 à Santa Monica (Californie), est un acteur, réalisateur et producteur américain.
En 1969, il se fait connaître grâce au western Butch Cassidy et le Kid. Il confirme son ascension avec des films tels que Les Hommes du président, L'Arnaque, Gatsby le Magnifique, Out of Africa et L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux.
En 1981, il remporte l'Oscar de la meilleure réalisation pour le film Des gens comme les autres, ainsi qu'un Oscar d'honneur en 2002 pour l'ensemble de sa carrière.
Biographie
Jeunesse et formation
Robert Redford naît le 18 août 19362 à Santa Monica, en Californie3. Il est le fils de Charles Robert Redford Sr, un laitier devenu comptable, originaire de Pawtucket (Rhode Island), et de Martha W. Hart, femme au foyer4.
Il grandit entre un père très conservateur et une mère progressiste qui lui donne l'amour des grands espaces5. Il a un demi-frère, William, issu du second mariage de son père. Il a des origines anglaise, écossaise et irlandaise et est l'un des nombreux descendants de Philippe de La Noye (Philippe Delano)6. Ainsi, Robert Redford a des ancêtres français bien que Philippe de La Noye soit originaire de Tourcoing (Nord de la France) qui, à cette époque, appartenait aux Pays-Bas espagnols.
Après des études à l'université du Colorado à Boulder, à l'American Academy of Dramatic Arts à New York ainsi que des séjours à Paris, en Espagne et à Florence7, il suit des cours d'art à l'Institut Pratt et entame une carrière professionnelle au théâtre à la fin des années 1950.
Carrière
Au début des années 1960, Robert Redford tourne dans différentes séries télévisées américaines et joue en 1963 à Broadway dans la pièce de Neil Simon Pieds nus dans le parc (en).
Durant cette période, Redford fait également ses débuts au cinéma. En 1965, son premier grand film hollywoodien8, Daisy Clover de Robert Mulligan, lui permet de remporter le Golden Globe de la révélation masculine de l'année. Il rencontre également l'actrice Natalie Wood avec qui il vit une idylle secrète pendant plusieurs années9.
Robert Redford en 1967 dans Pieds nus dans le parc.
En 1966, il obtient son premier grand rôle dans Pieds nus dans le parc de Gene Saks10. À la suite de ce succès, il refuse d'incarner le stéréotype de l'Américain blond aux yeux bleus11 et décline des offres de rôles dans des films tels que Qui a peur de Virginia Woolf ? ou encore Le Lauréat.
En 1969, il devient une star « bankable » avec le film Butch Cassidy et le Kid dans lequel il forme un duo gagnant avec Paul Newman12. Grâce à ses cachets, il s'achète le canyon de Provo de 1 500 hectares au pied du mont Timpanogos, où il se fait construire une vaste maison (construite avec les matériaux de l'écosystème local et branchée avec l'énergie solaire) et où il fonde en 1981 le Sundance Institute, structure qui soutient les artistes et parraine le festival du film de Sundance13.
Cherchant à « brouiller les pistes et à complexifier l’image que son œuvre renvoie »14, Robert Redford passe à la réalisation avec le film Des gens comme les autres en 1980. Il réalise plus tard Milagro et Quiz Show.
En 1985, il donne la réplique à Meryl Streep dans Out of Africa de Sydney Pollack, film qui remporte sept Oscars dont celui du meilleur film et de la meilleure réalisation. Sydney Pollack le dirige à sept reprises : Propriété interdite, Jeremiah Johnson, Nos plus belles années, Les Trois Jours du Condor, Le Cavalier électrique, Out of Africa et Havana.
En 1996, il crée la chaîne de télévision Sundance Channel.
En 2007, il retrouve Meryl Streep et met en scène Tom Cruise dans son thriller politique Lions et Agneaux.
En 2011, il réalise La Conspiration, film qui relate le procès de l'assassin d'Abraham Lincoln. Il connaît un échec commercial aux États-Unis et sort directement en DVD en France.
En novembre 2016, lassé par les scénarios qu'il reçoit15 et alors âgé de 80 ans, il annonce la fin de sa carrière d'acteur, après les films Nos âmes la nuit et The Old Man and the Gun afin de se consacrer à la réalisation16. Sa dernière apparition a lieu en 2019 dans le film Avengers: Endgame où il reprend le personnage Alexander Pierce (antagoniste du film Captain America: Le Soldat de l'hiver cinq ans plus tôt). Ce film est le plus gros box office de l'histoire à sa sortie.
Vie privée
Marié le 12 septembre 1958 à Lola Van Wagenen, Robert Redford est père de quatre enfants : Scott (1959-1959, mort subitement à l'âge de 5 mois), Shauna (1960), David James (1962-2020) et Amy (1970). Le couple divorce en 1985.
L'acteur se remarie en juillet 2009 à Hambourg avec Sybille Szaggars, artiste peintre, qui était sa compagne depuis 1996.
Engagements
Robert Redford soutient le parti démocrate et est très engagé dans la cause écologique15.
Il est également membre honoraire de l'ONG Green Cross International17.
Théâtre
1959 : Tall Story
1959 : The Highest Tree
1960 : Little Moon of Alban
1961 : Sunday in New York
1963 : Pieds nus dans le parc (en) (Barefoot in the Park)
Filmographie
Acteur
Cinéma
Années 1960
1960 : La Tête à l'envers (Tall Story) de Joshua Logan (non crédité)
1962 : La guerre est aussi une chasse (War Hunt) de Denis Sanders : Ray Loomis
1965 : Situation désespérée, mais pas sérieuse (Situation Hopeless, but Not Serious) de Gottfried Reinhardt : Hank
1965 : Daisy Clover de Robert Mulligan : Wade Lewis / Lewis Wade
1966 : La Poursuite impitoyable (The Chase) d'Arthur Penn : Bubber "Bobby" Reeves
1966 : Propriété interdite (This Property Is Condemned) de Sydney Pollack : Owen Legate
1967 : Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) de Gene Saks : Paul Bratter
1969 : Butch Cassidy et le Kid (Butch Cassidy and the Sundance Kid) de George Roy Hill : Sundance Kid
1969 : La Descente infernale (Downhill Racer) de Michael Ritchie : David Chappellet
1969 : Willie Boy (Tell Them Willie Boy Is Here) d'Abraham Polonsky : Christopher Cooper
Années 1970
1970 : L'Ultime Randonnée (Little Fauss and Big Halsy) de Sidney J. Furie : Big Halsy Knox
1972 : Les Quatre Malfrats (The Hot Rock) de Peter Yates : John Dortmunder
1972 : Votez McKay (The Candidate) de Michael Ritchie : Bill McKay
1972 : Jeremiah Johnson de Sydney Pollack : Jeremiah Johnson
1973 : Nos plus belles années (The Way We Were) de Sydney Pollack : Hubbell Gardiner
1973 : L'Arnaque (The Sting) de George Roy Hill : Johnny Hooker (Crocheteur en VF)
1974 : Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby) de Jack Clayton : Jay Gatsby
1975 : La Kermesse des aigles (The Great Waldo Pepper) de George Roy Hill : Waldo Pepper
1975 : Les Trois Jours du Condor (Three Days of the Condor) de Sydney Pollack : Joseph Turner dit « le Condor »
1976 : Les Hommes du président (All the President's Men) d'Alan J. Pakula : Bob Woodward
1977 : Un pont trop loin (A Bridge Too Far) de Richard Attenborough : Cdt. Julian Cook
1979 : Le Cavalier électrique (The Electric Horseman) de Sydney Pollack : Sonny Steele
Années 1980-1990
Robert Redford en 1997.
1980 : Brubaker de Stuart Rosenberg : Henry Brubaker
1984 : Le Meilleur (The Natural) de Barry Levinson : Roy Hobbs
1986 : L'Affaire Chelsea Deardon (Legal Eagles) d'Ivan Reitman : Tom Logan
1990 : Havana de Sydney Pollack : Jack Weil
1992 : Les Experts (Sneakers) de Phil Alden Robinson : Martin Brice
1992 : Et au milieu coule une rivière (A River Runs Through It) de Robert Redford : Norman Maclean âgé (voix)
1993 : Proposition indécente (Indecent Proposal) d'Adrian Lyne : John Gage
1993 : La Classe américaine de Michel Hazanavicius : Steven (images d'archives)
1996 : Personnel et confidentiel (Up Close & Personal) de Jon Avnet : Warren Justice
1998 : L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (The Horse Whisperer) de Robert Redford : Tom Booker
Années 2000
2001 : Le Dernier Château (The Last Castle) de Rod Lurie : Eugene Irwin
2001 : Spy Game, jeu d'espions (Spy Game) de Tony Scott : Nathan D. Muir
2004 : L'Enlèvement (The Clearing) de Pieter Jan Brugge : Wayne Hayes
2005 : Une vie inachevée (An Unfinished Life) de Lasse Hallström : Einar Gilkyson
2006 : Le Petit Monde de Charlotte (Charlotte's Web) de Gary Winick : Ike (voix)
2007 : Lions et Agneaux (Lions for Lambs) de Robert Redford : Dr. Stephen Malley
Années 2010
2011 : Buck de Cindy Meehl : lui-même
2013 : Sous surveillance (The Company You Keep) de Robert Redford : Jim Grant
2013 : All Is Lost de J. C. Chandor : le navigateur
2014 : Captain America : Le Soldat de l'hiver (Captain America: The Winter Soldier) d'Anthony et Joe Russo : Alexander Pierce
2015 : Randonneurs amateurs (A Walk in the Woods) de Ken Kwapis : Bill Bryson
2015 : Truth : Le Prix de la vérité (Truth) de James Vanderbilt : Dan Rather
2016 : Peter et Elliott le dragon (Pete's Dragon) de David Lowery : le père de Grace
2017 : The Discovery de Charlie McDowell : Thomas Harbor
2017 : Nos âmes la nuit (Our Souls at Night) de Ritesh Batra : Louis Waters
2018 : The Old Man and the Gun de David Lowery : Forrest Tucker (également producteur)
2019 : Avengers : Endgame d'Anthony et Joe Russo : Alexander Pierce
Télévision
1960 : Maverick (saison 3, épisode 23, « Iron Hand ») : Jimmy Coleman
1960 : The Deputy (saison 1, épisode 31, « The Last Gunfight ») : Burt Johnson
1960 : Hallmark Hall of Fame (Captain Brassbound's Conversion, téléfilm) : Blue Jacket
1960 : Playhouse 90 (épisode « In the Presence of Mine Ennemies ») : le lieutenant Lott
1960 : Tate (saison 1, épisode 3, « The Bounty Hunter ») : Blue Jacket
1960 : Tate (saison 1, épisode 8, « Comanche Scalps ») : Tad Dundee
1960 : Moment of Fear (saison 1, épisode 1, « The Golden Deed ») : l'étranger
1960 : Perry Mason (saison 4, épisode 1, « The Case of the Treacherous Toupee ») : Dick Hart
1960 : Play of the Week (épisode « The Iceman Cometh ») : Don Parritt
1960 : Play of the Week (épisode « Black Monday ») : George
1960 : Our American Heritage (saison 2, épisode 2, « Born a Giant »)
1961 : Naked City (saison 2, épisode 21, « Tombstone for a Derelict ») : Baldwin Larne
1961 : The Americans (saison 1, épisode 16, « The Coward ») : George Harrod
1961 : Whispering Smith (salons 1, épisode 2, « The Grudge ») : Johnny Gates
1961 : Route 66 (saison 2, épisode 5, « First Class Mouliak ») : Janosh
1961 : C'est arrivé à Sunrise (saison 1, épisode 4, « The Covering Darkness ») : Art Ellison
1961 : Alfred Hitchcock présente (saison 7, épisode 11, « The Right Kind of Medicine ») : Charlie Marx
1962 : Suspicion (saison 1, épisode 1, « A Piece of the Action ») : Chuck Marsden
1962 : La Quatrième Dimension (saison 3, épisode 16, « Rien à craindre ») : Harold Beldon
1962 : Dr Kildare (saison 2, épisode 2, « The Burning Sky ») : Mark Hadley
1962 : Alcoa premier (saison 2, épisode 4, « The Voice of Charlie Pont ») : George Laurents
1963 : Les Incorruptibles (saison 4, épisode 15, « The Snowball ») : Jackson Emmit Parker
1963 : Suspicion (saison 1, épisode 18, « A Tangled Web ») : David Chesterman
1963 : Dick Powell Theatre (saison 2, épisode 28, « The Last of the Big Spenders ») : Nick Oakland
1963 : Breaking Point (saison 1, épisode 4, « Bird and Snake ») : Roger Morton
1963 : Le Virginien (The Virginian) (saison 2, épisode 5, « The Evil That Men Do ») : Matthew Cordell
1964 : Les Accusés (saison 4, épisode 10, « The Siege ») : Gary Degan
Réalisateur
L'acteur aux côtés de Melanie Griffith et Sônia Braga lors du Festival de Cannes 1988.
Box-office
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Budget |
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Distinctions
Récompenses principales
- Oscars
Oscars 1981 : meilleure réalisation pour Des gens comme les autres (1980).
Oscars 2002 : oscar d'honneur (acteur, réalisateur, producteur, créateur du Festival du film de Sundance, pour son inspiration aux cinéastes indépendants et innovateurs).
- Golden Globes
Golden Globes 1966 : Golden Globe de la révélation masculine de l'année dans un drame pour Daisy Clover (1965).
Golden Globes 1975 : lauréat du prix Henrietta Awards.
Golden Globes 1977 : lauréat du prix Henrietta Awards.
Golden Globes 1978 : lauréat du prix Henrietta Awards.
Golden Globes 1981 : meilleure réalisation pour Des gens comme les autres (1980).
Golden Globes 1994 : lauréat du prix Cecil B. DeMille Award.
- Mostra de Venise
Mostra de Venise 2012 : lauréat du prix Vittorio Veneto pour Sous surveillance.
Mostra de Venise 2012 : lauréat du prix Open Prize pour Sous surveillance.
Mostra de Venise 2017 : lauréat du prix Lion d'or pour la carrière partagé avec Jane Fonda.
- British Academy Film Awards
British Academy Film Awards 1971 : meilleur acteur dans un drame biographique pour Butch Cassidy et le Kid, dans un drame pour La Descente infernale et dans un drame sportif pour Willie Boy (1969).
- César
César 2019 : César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
Autres récompenses
Hasty Pudding Theatricals 1970 : lauréat du prix de la star masculine de l’année.
Golden Apple Awards 1973 : lauréat du prix Golden Apple de la star masculine de l’année.
David di Donatello 1974 : meilleur acteur étranger dans une comédie dramatique pour L'Arnaque (1974).
1980 : Kansas City Film Critics Circle Awards de la meilleure réalisation pour Des gens comme les autres (1980).
1980 : National Board of Review Awards de la meilleure réalisation pour Des gens comme les autres (1980).
1981 : Directors Guild of America du meilleur film pour Des gens comme les autres (1980) partagé avec Ronald L. Schwary (gestionnaire de l’unité de production), Steve Perry (premier assistant réalisateur), Michael Britton (second assistant réalisateur).
1994 : Awards Circuit Community Awards du meilleur film pour Quiz Show (1994).
1994 : Kinema Junpo Awards du meilleur film étranger pour Et au milieu coule une rivière (A River Runs Through It) (1994).
Screen Actors Guild Awards 1996 : lauréat du prix Screen Actors Guild Life Achievement Award.
Nashville Film Festival 2001 : lauréat du prix Freedom in Film Award.
Festival international du film de Karlovy Vary 2005 : lauréat du prix spécial pour sa contribution exceptionnelle au monde du cinéma.
ShoWest Convention 2008 : lauréat du prix Visionary.
Festival international du film de San Francisco 2009 : lauréat du prix Peter J. Owens.
AARP Movies for Grownups Awards 2011 : lauréat du prix pour l’ensemble de sa carrière.
Festival international du film d'histoire de Pessac 2011 : lauréat du prix du Jury et prix du Public pour La Conspiration (2010).
2012 : Brasov International Film Festival & Market de la meilleure réalisation pour La Conspiration (The Conspirator) (2011).
New York Film Critics Circle Awards 2013 : meilleur acteur dans un drame d’aventure pour All Is Lost (2013).
Festival du film de Telluride 2013 : lauréat du prix Silver Medallion (Le Festival du film de Telluride. Le prix Silver Medallion est décerné pour reconnaître la contribution importante d'un artiste au monde du cinéma).
-
lauréat du prix CINE Golden Eagle du meilleur documentaire pour All the President's Men Revisited (2013) partagée avec Andrew Lack (producteur exécutif), Laura Michalchyshyn (producteur exécutif), Nancy Daniels (producteur exécutif), Denise Contis (producteur exécutif) et Peter Schnall (producteur réalisateur).
lauréat du prix CINE Masters' Series Award du meilleur documentaire pour All the President's Men Revisited (2013) partagée avec Andrew Lack (producteur exécutif), Laura Michalchyshyn (Producteur exécutif), Nancy Daniels (producteur exécutif), Denise Contis (producteur exécutif) et Peter Schnall (producteur réalisateur).
IDA Awards 2014 : lauréat du prix pour l'ensemble de sa carrière.
Russian National Movie Awards 2014 : lauréat du prix spécial Georges.
Festival international du film de Santa Barbara 2014 : lauréat du prix American Riviera.
Film Society of Lincoln Center 2015 : lauréat du prix Gala Tribute.
Gotham Awards 2015 : lauréat du prix Gotham Tribute.
Nominations
- Oscars
Oscars 1974 : nomination à l'oscar du meilleur acteur pour L'Arnaque (1973).
-
nomination à l'oscar de la meilleure réalisation pour Quiz Show (1994) ;
nomination à l'oscar du meilleur film pour Quiz Show (1994), partagée avec Wendy Finerman, Steve Starkey et Steve Tisch.
- Golden Globes
Golden Globes 1993 : nomination au Golden Globe de la meilleure réalisation pour Et au milieu coule une rivière (1992).
Golden Globes 1995 : nomination au Golden Globe de la meilleure réalisation pour Quiz Show (1994).
Golden Globes 1999 : nomination au Golden Globe de la meilleure réalisation pour L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (1998).
Golden Globes 2013 : nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un drame d'aventure pour All Is Lost (2013).
Décorations
Chevalier de la Légion d'honneur (2010), par le président de la République française, Nicolas Sarkozy.
Médaille présidentielle de la Liberté (2016), par le président des États-Unis, Barack Obama20.
Voix francophones
Article connexe : Claude Giraud.
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juin 2021).
En France, Claude Giraud a été une des voix françaises de Robert Redford à partir de 1973, le doublant en tout 18 fois et de manière régulière à partir du milieu des années 1980 et ce, jusqu'en 2008. Il le double pour la première fois dans Nos plus belles années et dans notamment Les Hommes du président, Un pont trop loin, Out of Africa, L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, Spy Game, jeu d'espions ou encore Lions et Agneaux. Il le double également dans le premier doublage du film Gatsby le Magnifique mais sera remplacé par Michel Le Royer pour le second doublage.
De la moitié des années 1960 jusqu'au début des années 1980, il a été doublé par Marc de Georgi dans Butch Cassidy et le Kid, Les Quatre Malfrats, Votez McKay, Les Trois Jours du Condor et Brubaker, par Marc Cassot dans Propriété interdite, Pieds nus dans le parc et La Descente infernale, par Bernard Murat dans L'Arnaque, La Kermesse des aigles et Le Cavalier électrique par Jacques Thébault dans Willie Boy et L'Ultime Randonnée ainsi qu'à titre exceptionnel par Roger Rudel dans Situation désespérée, mais pas sérieuse, Daniel Crouet dans La Poursuite impitoyable et Gérard Dessalles dans Jeremiah Johnson21. Bernard Lanneau le double dans le second doublage du film Daisy Clover21.
Dans les années 2010, Patrick Béthune21 et Samuel Labarthe ont alterné le doublage du comédien, le premier le doublant dans Sous surveillance, All Is Lost, Truth : Le Prix de la vérité, The Discovery et Nos âmes la nuit tandis que le second le double dans les films du MCU, Randonneurs amateurs et Peter et Elliott le dragon. Pour The Old Man and the Gun, il est doublé par Féodor Atkine21.
Au Québec, plusieurs comédiens doublent Robert Redford, n'ayant pas de voix régulière22.
- Versions françaises
Claude Giraud dans Nos plus belles années, Les Hommes du président, Un pont trop loin, Out of Africa, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, Spy Game, jeu d'espions, Lions et Agneaux, etc.
Marc de Georgi dans Butch Cassidy et le Kid, Les Quatre Malfrats, Votez McKay, Les Trois Jours du Condor, Brubaker
Patrick Béthune dans Sous surveillance, All Is Lost, Truth : Le Prix de la vérité, The Discovery, Nos âmes la nuit21
Samuel Labarthe dans les films du MCU, Randonneurs amateurs, Peter et Elliott le dragon
Dans la culture populaire
Robert Redford est l'un des protagonistes du téléfilm français La Classe américaine (1993) de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, dans lequel plusieurs extraits des films de la Warner Bros. ont été remontés puis doublés, sans prendre en compte le texte original, afin d'en faire une parodie23.
En 2019, la série télévisée Watchmen imagine un futur alternatif dans lequel Robert Redford est devenu le 39e président des États-Unis puis réélu pour quatre mandats successifs. Sa politique sociale de subvention des victimes de crimes racistes, les « redfordations », est l'un des éléments déclencheurs de l'intrigue de la série24.
Notes et références
Diane Lestage, « Robert Redford fête ses 81 ans » [archive], sur lefigaro.fr (consulté le 1er avril 2020)
« Charles Robert Redford » [archive], sur Ancestry.com, California Birth Index, 1905-1995 (consulté le 16 juin 2011) : « Name: Charles Robert Redford; Birth Date: 18 Aug 1936; Gender: Male; Mother's Maiden Name: Hart; Birth County: Los Angeles »
(en) Lawrence J. Quirk et William Schoell, The Sundance Kid. An Unauthorized Biography of Robert Redford, Rowman & Littlefield, 2006, p. 1-2.
(en) Lawrence J. Quirk et William Schoell, The Sundance Kid. An Unauthorized Biography of Robert Redford, Rowman & Littlefield, 2006, p. 5-6.
Jean Tulard dictionnaire du cinéma, les acteurs Bouquins/Laffont 2004 p.927 (ISBN 2-221-10259-2).
(en) Lawrence J. Quirk et William Schoell, The Sundance Kid. An Unauthorized Biography of Robert Redford, Rowman & Littlefield, 2006, p. 43.
(en) Lawrence J. Quirk et William Schoell, The Sundance Kid. An Unauthorized Biography of Robert Redford, Rowman & Littlefield, 2006, p. 47.
(en) Thomas A. Greenfield, Broadway : An Encyclopedia of Theater and American Culture, ABC-CLIO, 2009, p. 50.
(en) Thomas A. Greenfield, Broadway : An Encyclopedia of Theater and American Culture, ABC-CLIO, 2009, p. 25.
(en) Lawrence J. Quirk et William Schoell, The Sundance Kid. An Unauthorized Biography of Robert Redford, Rowman & Littlefield, 2006, p. 72.
Laurent Rigoulet, « Le seigneur du canyon » [archive], sur liberation.fr, 15 février 1995.
Guillaume Loison, « « Robert Redford, l’ange blond », étoile fuyante » [archive], sur nouvelobs.com, 4 août 2019.
« Retraite de Robert Redford : "Il se retire dans la gloire pour retrouver ses chevaux dans le Yellowstone" » [archive], sur francetvinfo.fr, 7 août 2018.
(en) « Robert Redford Says He’s Retiring From Acting » [archive], sur Variety.com, 11 novembre 2016.
http://powergrid.thewrap.com/project/river-runs-through-it [archive] « Copie archivée » (version du 1 mai 2019 sur l'Internet Archive).
(en) « The Company You Keep (2013) » [archive], The Wrap (consulté le 2 décembre 2016).
Des stars récompensées par Obama [archive], sur fr.canoe.ca, consulté le 17 novembre 2016.
« Comédiens ayant doublé Robert Redford en France » [archive] sur RS Doublage.
« Comédiens ayant doublé Robert Redford au Québec » [archive] sur Doublage.qc.ca, consulté le 22 octobre 2014.
« La Classe américaine : Pourquoi le grand détournement de Michel Hazanavicius est devenu culte ? » [archive] sur bfmtv.com
Philippe Guedj, « Le "Watchmen" de HBO ne devrait peut-être pas s'intituler "Watchmen" » [archive], sur Le Point.fr, 22 octobre 2019.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Robert Redford, sur Wikimedia Commons
• Judith Thurman, Robert Redford - l'acteur fonde une communauté artistique dans l'Utah (Architectural Digest n°24/juillet-août 1990, pp 50 à 59 et 116, photographies de Dick Busher);
Biographie
Dr Donald A.Reed,Robert Redford A Photographic Portrayal of the Man and his Films, Sherbourne Press,Inc. Los Angeles, 1975. (ISBN 0-8202-0172-3)
François Guérif, Redford, éditions PAC, 1976. (ISBN 2-85336-024-5)
James Spada, The Films of Robert Redford, éditions Citadel Press, 1977. (OCLC 2597518)
Gérard Bardavid, Robert Redford, éditions SOLAR, 1980. (ISBN 2-263-00468-8)
Philippe Durant, Robert Redfort, éditions PAC, 1985. (ISBN 2-85336-249-3)
Philippe Durant, Robert Redford, éditions FAVRE, 1988. (ISBN 2-8289-0376-1)
Robert Redford, La piste des hors-la-loi, Librairie des Champs-Élysées, 1979.
Textes de Gretel Ehrlich, L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux : l'album, Albin Michel, 1998. (ISBN 2-226-10594-8)
Liens externes
Ressources relatives à l'audiovisuel
:
(de + en) Filmportal [archive]
(en) Oscars du cinéma [archive]
(en) Rotten Tomatoes [archive]
Ressources relatives à la musique
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(en) Carnegie Hall [archive]
(en) MusicBrainz [archive]
Ressource relative au spectacle
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Ressource relative à la bande dessinée
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(en) Comic Vine [archive]
Ressource relative aux beaux-arts
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(nl + en) RKDartists [archive]
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes
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