chez-vlane
Lire surtout et jusqu'au bout "les derniers mots de chacun" , c'est le seul acrostiche dont je sois tout fier...désolé de le dire mais c'est vrai; je l'adore car tout est vrai et tout y est ( l'histoire, la trajectoire et la théorie... )et je l'ai écrit d'un trait comme possédé...
acrostiche
un acrostiche est une pièce de vers composée de telle sorte qu'en lisant la première lettre de chaque vers, on trouve en vertical le sens du mot, du nom ou de la phrase prise pour thème...
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mercredi 4 juin 2008
Les derniers mots de chacun ( Marion Brousse - Vlane)
Après m’avoir servi ces termes verticauxHachis cru de gros mots dont je fis ce tricotMa chère, pardonne-moi, je puis disparaîtreEt jamais plus dans ton esprit réapparaîtreDevant Dieu, je puis à l’instant m’y mettre‚
Comme on ferme les yeux quand la lumière est crue
Et qu’on prie dans le noir que vienne la décrueSeulement, laisse-moi, une dernière foisT’étaler, sans rien attendre, ma bonne foi
Tu te trompes, mon dieu, pour qui donc me prends-tuRelis-toi, et si tu penses ces mots qui me tuentEh bien, inutile de lire ce qui suitSache que, plus que toi, mon erreur me poursuit
Si, comme toi, je me suis trompé de personneEt que du judas, tu ne vois qu’un fou qui sonneReste cool, tout est serein derrière la porteInutile de claquer les mots de la sorteEcrire comme ça, c’est pleurer en silenceUn ton où l’erreur en dit plus que tu ne pensesSi je n’ai pu t’inspirer que des mots dégoûtésEt que de moi ne vient que l’horreur s’ajouterMarion, c’est grave, tu constates de traversEt me jugeant ainsi, tu me juges à l’enversNe me fais pas payer pour ce qui dans ta vieT’a rendue adepte des lois de la survie
Quelles expériences t’ont rendue si craintiveUne déception fatale, un jour, instructiveEst-t-elle, par malheur, dans ton coeur si active
J’essaye, en vain, de comprendre ta réactionEt seul me vient que je ne fus qu’une attraction
Tu as raison, comme moi, d’en avoir marreEt si malgré moi tout finit en cauchemar
Dis-toi, marion, que par une atroce mépriseEcrivant sous l’erreur, tu me tues par surpriseMaintenant que c’est fait, regarde-moi périrA vouloir trop t’aimer, te voilà à me fuirNe t’inquiètes pourtant pas, mon souffle coupéDe nouveau au Ciel des rêves qui ont loupéEvitera ce dont il a assez soupé
D’avoir ramé pendant des mois interminablesEn rêvant de revoir cette âme formidable
Ne voilà-t-il pas que croyant mieux me connaîtreElle m’écrit ce dont nul ne peut se remettre
Pourquoi donc m’y remettre au lieu de disparaîtreLui laisser cette image de soi, c’est ça êtreUn lâche qui laisse cette femme qu’il kiffeSe planter d’être, et, sous la claque, il se rebiffe
Marion, avant de juger, laisse-moi te dire
En vers, ce que seule tu ne saurais déduireCar tu n’as ni mon temps ni surtout ce désirReçois ces derniers mots que le chaos m’inspireIls veulent seulement sauver un souvenirRectifier ton tir pour un peu moins me maudireEt, peut-être, qui sait, retrouver ton sourire.
Comment te le dire ? Comment vais-je m’y prendreEn quels termes scellés, mon sort va-t-il dépendreTriste sort que voilà! Toujours devoir écrireToujours creuser, bâtir pour voir tout se détruireElle m’a oublié, comment tout convertir
Allons ! Du courage mon fils ! Ecris sans crainteDis-lui tout, et ne retiens rien de ta complainteRaconte-lui par où le destin est des vôtresExplique-lui pourquoi c’est elle et pas une autreSans qu’elle croit que tu es l’amoureux de baseSi tu lui sers les mots justes et sans emphaseElle te saura, peut-être, un peu moins naze
Elle est femme et sans aimer, elle aime qu’on l’aimeSi on y va cool, sans forcer le coeur qu’on sèmeToute idée de te fuir lui servira la flemme
Ce n’est là qu’une question de subtil dosageEt quand on en fait trop, c’est un mauvais présageLe monde d’aujourd’hui n’est fait que d’inquiétudesLe sens de la réserve, le besoin de quiétudeEmpêchent l’élan de vaincre ces altitudes
Dès l’instant qu’on prend un chemin de traverseEt qu’on plante « je t’aime », on tombe à la renverse
Mille balises sociales au garde-à-vousOutragent votre image et tuent ce rendez-vousNavré mais vaincu, vous leur laissez : « servez-vous »
Toute une armée aux services des préjugésRapplique alors, pour l’aider à vous jugerAux yeux bien aimés tout prend forme en un éclairVos écris, votre amour, tout est fou c’est bien clairA peine voulez-vous par un trait l’avertirIls l’assiègent, l’embrouillent et crient au délireLa voilà convaincue, vous devez déguerpir
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Jusque là bien blasée, la voilà affoléeEt s’en veut d’avoir, avec moi, batifolé
Ne sachant que faire, elle se croit bien cernéeEt ne laisse rien dire au premier concerné
Pour calmer le fou à ses trousses, elle écritEn espérant que des mots dosés où s’inscritUn ton comme il faut avec la carotte au bout
eXalteront sa fierté pour le mettre à bout
Plus le temps, sans aucune nouvelle de luiLa rassure en passant, plus son effet reluitUn peu plus d’un mois déjà, la voilà sauvéeSoudain, des mots de lui, et toujours si lovés
Les voilà, marion, laisse-les juste finirIl n’y a rien à craindre, il n’y a rien à fuirRegarde ces pauvres mots, c’est eux qui tremblentEn un geste, tu peux les déchirer ensemble
Te reste-t-il de jadis de quoi consolerEn somme, une simple attention pour dire «olé »Sur le ton d’une muleta moins affolée
Nous sommes déjà si loin du temps de l’ardeurOù j’avais kécra à cause d’un seul quart d’heureMon esprit s’est, depuis ce divin coup de foudreBlasé de tout et n’a plus que la honte à moudreRécupérant sa poudre, il en fait des boulettesEt me fait vivre jour et nuit sous sa houletteUltime répit voilà enfin le dernier
diXit de tant de papiers à mettre au panier
Marion, tu es sauvée, voilà le génériqueA la fin de ces mots, ce sera véridiqueIls plieront le siège de ton coeur hermétiqueLa place occupée alors par le frénétiqueSera aussi claire que ton mail tsunamique
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Tiens ! Commençons tout de suite à lever les voilesUn vers après l’autre décrochons de l’étoile
Et pour rendre justice au siège qui expireCommençons à propos de celle qui l’inspireReprenons la scène d’avant l’acte « éconduire »Il est là assis et s’apprête même à partirSoudain, il la voit et se met à ressentir
Toute la panoplie d’un violent coup de foudreRidicule d’abord, il se sent se dissoudreEt quittant tout le monde, il s’en va se cacherSeul, il se met aux cent pas sans pouvoir marcher
Bouleversé et ignorant tout du phénomèneIl prend un sucre en espérant qu’il se reprenneEnfin, la raison revenant d’un long parcoursNe comprend toujours pas que c’est l’amour tout court
Mais le temps passe, il faut peut-être la rejoindreA peine cette simple idée se met à poindreIl faiblit de nouveau sans pouvoir se contraindreSans oser la rejoindre, il se met à la craindre
Je me revois, un peu moins fier, à la fenêtreElle était en bas discutant avec le traître
Nul ne peut comprendre tant qu’il n’a pas craquéEt nul mot ne sonne, comme un coeur peut claquer
Persuadé qu’elle est partie, enfin je respireEn un signe les autres confirment mes diresUne fois rassuré, soudain, je me retourne
aXe dans l’axe, un flash, et je m’en détourne
Rien de plus, rien de moins, son regard simplementIl contient à lui seul Ciel et diable amplementEt l’âme qui brille au-delà de la couleurN’existe pas ailleurs sous autant de douleur
Pour tout dire, elle est passée et j’y suis restéOn a beau dire, nul ne peut s’en délesterUn choc titanesque entre l’âme et le corpsRègle leur tic-tac à l’heure du désaccord
Tendue au ciel, l’âme pointe le corps à terreOn entend le divin et la cloche de l’enferIl n’y a rien à faire : subir et se taire
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Commence alors l’époque de la solitudeOù on ne respire plus comme d’habitudeMême prier prend une nouvelle altitudeMême rêver prend une nouvelle magnitudeEt oublier est sur une autre latitude
Tout d’un coup, on comprend qu’on n’a jamais aiméUn regard vous revient, c’est le moment d’aimer
N’ayant nul mode d’emploi, on y va c’est toutEt là nous revient qu’elle n’est plus là du tout
Pour tout d’elle, il n’y a qu’un papier, une adresseEcrire c’est tout, qu’importent les maladressesUn premier mail s’en va, tremblant tout en finesse
eXalté comme il faut pour cacher la détresse
Répondant au suspens, je reçois un peu d’elleIncapable d’ouvrir pour rêver de plus belleEn trouvant du feu, je double-clique en tirantNullement rassuré, je lis en expirant
Parfaitement semblable à ce qu’elle a laisséOn lit, on sourit, on se sent moins délaisséUn ton si frais, une réponse si mesuréeRéduisent mon embarras si démesuré
Maintenant que faut-il faire pour la revoirOn se rappelle alors qu’on est pas beau à voirIl m’a fallu cinq ans au coeur du désespoir
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Pour m’habituer à survivre dans le noirOublier jusqu’aux stigmates de l’espoirUne aventure difficile à concevoirRemit mon coeur aux mains d’une cruelle histoire
Le temps est peut-être venu de lui glisserAu seuil de ses yeux, ce vieux secret tout plissé
Derrière ce grand mot, un jardin intimeElagué avec soin tout au bord de l’abîmeReflet formel d’une quête en apesanteurNe laissant aucune chance aux braves amateursIl faut jouer sa peau à chercher la sortieEn osant affronter ce que rien n’amortitRepère effroyable au royaume de l’espritEn voulant Penser, il faut en payer le prix
Fou ! Je l’ai été en m’attaquant à la choseOser et vaincre! C’est tout de même quelque choseIl me manquait des témoins pour qu’ensemble on poseSans jamais me trahir, tous les mots se proposent
Je les prie d’hésiter car ils peuvent y resterEnfin, ceux-ci avancent pour être testés
Tous les autres les envient d’être alignésEnsemble pour servir mon cœur ils ont signé
Debout, avant moi, ils me lancent « allons-y »Et voilà que nous partons la fleur au fusilMais, chemin faisant, ils s’arrêtent pour me direAi-je vraiment l’intention de ne plus la séduireN’ayant plus les autres mots, je ne puis mentirDevant mon silence, je les laisse déduireEt nous reprenons le chemin à parcourir
Devant-nous l’inconnue et les terres du pireEn laissant tout derrière, on arrive à sortir
Sous ses mots terribles, on ne peut plus acidesOn essaye une parade en restant placidesRien qu’en longeant ses mots se dressant face à nousToute la rangée des miens se tasse et se noueIl faut rester en boule et laisser tout passerRien n’y fait, c’est trop et on en a plus qu’assez
De nouveau, on reprend la marche sous ses iresEt on la laisse, sur la marge, à discourir
Maintenant le cap vers l’empire des conceptsA côté, sa fureur nous suit et on l’accepte
Vivement que se lève le temps des penséesIl en faut pour aider tous ces mots cadencésEmbarqués en galère sans mieux avancer
Enfin, je me souviens sur ces flots insensésTout d’un coup, mon coeur gonfle et nous voilà lancés
De partout surgissent par vagues successivesEt l’esprit inondé et son corps sur la rive
Comme un vieux matelot qui regarde la merEnfermé comme un rêve déporté sur terreLe regard tourné vers les tempêtes d’antanLe coeur en apnée comme une ancre s’emportantEn regardant la mer, il est toujours partant
Devant-moi, aussi, mille fantômes m’assaillentEn vain, je résiste mais ils trouvent la failleSous une idée fixe, ils la lèvent, je trésaille
Gentiment, je demande juste un peu de tempsEmpoignant ma pudeur, elle expire en sortantNe consentant à rien qu’à me voir m’expliquerSur le champ, ils m’y mettent sans rien répliquer
Qui en a quelque chose à foutre de l’histoireUn croyant se prenant Lacan en pleine poireInvaincu pourtant par le grigou péremptoire
Maintenant revenu de la chute obligatoire
Ecrit sa renaissance après tous ses déboiresNous laisserons à Lacan un petit pourboireToute réflexion faite, à chacun sa visionOn peut tous dans l’esprit faire des incisionsUniquement pour ensuite, avec précisionRefaire des noeuds comme un simple virtuoseEt servir le tout en compliquant bien la choseNéanmoins, sans
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Si ce qu’il raconte était à la bonne placeIl n’aurait pas écrit avec si peu de grâce
Toute la psychanalyse est ainsi refaiteUne clique de chirurgiens l’ont contrefaite
Au bout de cent ans, voilà donc notre mariéeSur ses traits tirés, rien ne paraît avarié
Une idole pour païens où tout est truquéN’y a-t-il pas même un prix pour la reluquerElle ne peut rien pour les gens bien éduqués
Pour la saisir, il faut pouvoir se la payerOn doit cash se déshabiller pour l’essayerIl y a, surtout, une personne inconnueNe ratant rien de la chose qu’on met à nuTimide, elle attend là qu’on lui tende les sousEt vous écoute, dans le dos, claquer vos sous
De plus près, regardons bien de quoi il s’agitEssayons de percer cette vieille magie
Rappelons Freud, ancêtre et père de la choseEn son temps, il créa cette nouvelle gloseSous sa plume, un mot, connu dans toutes les languesPrivé des sens anciens, fut laissé pour exsangueEn le rebaptisant, il devint scientifiqueCe mot dont Freud fit son « ça » énigmatiqueTout droit ça remonte au vieux « diable » maléfique
Pour le reste, faire du neuf avec du vieuxOn bricole en se prenant hélas au sérieuxUn tour de passe-passe devant des curieuxRéinvente une religion sans croire en Dieu
Mais pour saisir ce tour, regardons sa matièreOn a là un corps destiné au cimetièreIl s’articule à l’âme comme une litière
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Marion, voilà le lit où l’énigme reposeEn unissant deux univers que tout opposeReflétant l’un dans l’autre, tout ainsi se fondeComme l’entonnoir de deux si différents mondesIl fit jaillir entre eux la conscience des mondes
Deux univers par la conscience sont unisEt l’un sans l’autre, tout système est démuni
Toute vérité a sa part de grand mystèreEn ça se déchirent nos sacrés magistères
Faisant fi de l’évident axiome suprêmeOn sent que leur bonne foi subit ce carêmeComme si on cartographiait la complexitéAvec des statistiques fort bien excitéesLe résultat serait, vu du q, défendableIl n’en serait pas moins, nez à nez, regrettableSeule une théorie qui intègre le douteEst l’assurance béton que sa clé de voûteRépondra aux pressions que le bon sens redoute
Sans s’étaler sous cette structure imprudenteUne simple visite en remontant sa penteRessort les failles que sans voir ils démentent
Quelques prises de vue de tous leurs fondementsUn précis petit détour tout en argumentsEn passant par l’éloge du Seigneur des mondesLaveront notre Foi de leurs affronts immondesQuelques souvenirs ensuite pour mieux comprendreUn parcours éprouvant où j’ai fini en cendres
Un fil de pathos sur ce séjour en enferNouera tous les bouts comme on croise le fer
Dieu en fut témoin, au diable j’ai eu affaire
Appelons-le « inconscient » si on veut le taireUn mot ou un autre ne rend rien moins austèreToutefois, nous finirons en beauté ce poèmeRetrouvant à la fin cette femme qu’on aimeEn échouant à ses pieds tous les mots du thème
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Nous y sommes. Qu’est-ce que c’est la psychanalyseOn ne peut l’ignorer, elle s’est partout assiseUn tel siège de l’esprit, mérite une analyseSes thèses refusent à
Nous verrons pourquoi ses thèses sont dangereusesOn ne visite rien sans croiser sa vareuseUne science qui laisse les croyants sans armeSi habile qu’en l’attaquant, on se désarme
Reprenons en civil son mode opératoireElle pique à la psychiatrie son savoirVous met ensuite face à un brillant miroirEn l’écoutant vous vous mirez sans le savoirRésistant d’abord, vous refusez de vous voirRoyalement servis, vous acceptez à boireOn se détend alors face à ce moelleux miroirNe voilà-t-il pas, qu’en nous remonte le noirSoudain, sous la pression, on crache nos déboires
Parfaitement surpris par l’effet confidenceEn sortant de là, on sent une délivranceUn appât pour sans-ami : cette confessionTout le piège vient après cette concession
Ensuite on y revient pour parler à loisirTrouvant qu’être écouté est un royal plaisirRien en cette oreille ne peut jamais nous nuireEn plus, tout est permis, on peut surtout tout dire
Maléfique stratégie de secte imparableAu fur et à mesure, qu’on joue à ce scrabbleImpassible, dans votre dos, ce psy des motsSent l’endoctrinement raisonner dans vos maux
Beaucoup plus intimes, vous l’êtes maintenantEn parlant, sans le voir, tout glisse à l’avenantA force de parler seul, l’autre restant coiUrinant les mots : vous dîtes n’importe quoiComparant le jet à la chose génitaleOn y découvre le sens d’un trauma foetalUn complexe banal pas encore régléPour se faire, on verra, pour l’heure, il faut régler
Depuis, plus vous payez, plus ça devient complexe
Effort payant, voilà une question sans sexeAu prix de parler, combien ça coûte penserUn prix tel que vous devez vous en dispenser
Devez-vous payer en n'ayant plus rien à direOu n’ayant rien à penser, ne plus revenirIl vous vient que c’est trop payé que d’en finirTant que vous y pensez, vous courez le lui dire
Pendant ce temps-là, vous n’êtes plus vous-mêmeAvant vous étiez comme chacun est soi-mêmeSans l’air ailleurs, sans le regard convertissantSans ce sourire surtout, l’air compatissantEnfin, vous étiez bien vivant tout simplementRéduit à ça, qu’importe l’autre! Evidemment
Dommage pour lui, un de plus précisément
Ils l’ont converti en désarmant sa conscienceComme une pleine lune sait ses déficiencesIl se pense brillant en reflétant leur science
La conscience n’est qu’une lune passagèreAux feux d’un autre astre, elle sert de messagère
Sous elle, notre cerveau, toujours terre-à-terreOrganise sa vie comme on gère une serreUne mécanique en chair toute génétiqueSe fait des idées dans sa sphère hermétique
Le système et tous ses atomes frénétiquesEnsemble, ils périssent sans le soleil statiqueSa lumière est l’âme dont dépend leur viatique
Pour saisir l’erreur dans laquelle ils s’entêtentOuvrons grands nos yeux pour voir se lever en têteNotre soleil qui n’a jamais quitté sa placeToute psychanalyse, comme ça, déplaceSans science, l’âme de notre univers en place
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Jusqu’à nous persuader que ce qu’on observeEst plus précis que ce que la foi nous réserve
Son habileté consiste à dénaturerUn équilibre divin si bien mesuréIl y a un point faible à toute identitéSans parler rien ne touche à sa fragilité
On sait que les pensées naissent par le cerveauBien que sans la conscience, il ne soit qu’un veauLa conscience est-elle créée là ou insuffléeIncapable d’y penser, la voilà gifléeGênée, la science sonne l’heure du concileEn apparats, elle adopte le plus docileEn ignorant l’autre argument le moins facile
Depuis lors, on a tout bâti sur un seul piedEt quand on veut creuser pour penser comme il sied
Tout, sur vous, menace de s’écrouler en vracEn insistant tout de même, en effet tout craque
Maintenant vous voilà au centre d’un chaosEn un mot, la raison veut vous dire ciaoTout en l’agrippant, vous lui faites un abriToujours en l’agrippant, vous scrutez les débrisRapidement vous retrouvez le vieux bon sensEnlacé à l’âme qui bronze son essence
Sur le champ de ruine, rapplique la folieUn face-à-face cruel, nous rend plus poliRéclamant ma ruine, on joue au monopoli
Les dès sont jetés, on ne peut plus reculerImplorant l’Invisible, on subit l’acculéeSous nos yeux, la folie grappille du terrainTout cash nous tombe des mains jusqu’aux souterrainsEt même ma mémoire lâcha ses vérins
N’ayant même plus nos yeux pour pleurer, aveugleOn tâtonne dans le noir en rêvant de GoogleInutile d’insister, c’est la fin du mondeRésigné comme un bleu faisant son tour de rondeEmmuré dans mon trou, seul mon calvaire gronde
Sous un silence noir, j’entends seul soupirerUn désespoir cru qui sans jamais respirerRetire un gras de vie que j’ai pu inspirer
Maintenant tout est prêt pour annoncer le diableOn sent de partout des frissons tout à fait fiablesNos purs démons ressurgissent sans être niables
Miroitant sous nos yeux le délire à venirAvec en images le futur à frémirImaginant le pire, on voit entrer son maîtreLe voilà, chez nous, tout puissant comme un traître
Ayant, avec l’homme, depuis des millénairesFait commerce du mal en dignes partenairesIl sait de ma nature toutes les entraillesN’ayant qu’à me pousser et j’entre à son sérail
Devant-moi, il découvre une foi de taille
Alors il recule face à ma résistanceVoulant mieux la sonder devant son assistanceOn lui passe une arme d’une autre consistanceInventée pour sonder de l’esprit les muraillesRapidement, avant tous, il en voit la faille
Pour que tous profitent de son opérationLe voilà qui s’explique pendant son actionUn plan de mon esprit apparaît sur les mursSur lequel se découvre toute son armure
D’abord l’Identité avant de commencerElle a quelques leviers permettant d’avancer
C’est cette illusion qu’il nous faut bouleverserLaissons-le nous parler pour mieux la renverserAinsi je me mets à parler sans plus tarderRacontant toute ma vie sans en rien garderTout en moi se vide jusqu’à ma vie privéeEnfin, il sait tout de ce qui m’est arrivé
Lorsqu’on dit tout, le monde intérieur se déformeOn touche à son identité qui se transformeRaconter sa vie à un inconnu notoireSe livrer tout en vrac et payer l'auditoireQue cela fasse, d’abord, du bien, c’est un faitUn ami suffit même s’il n’est pas parfaitEnsuite, après les mots, tout votre être est défait
Jusqu’à la raison complètement désarméeEt le diable en profite pour mieux la charmer
Maintenant il lui applique une autre techniqueEn psychanalyse, on la nomme cathartique
Comme un édifice, l’esprit a sa structureOù les pièces tiennent par des points de suturesNous avons le cerveau qui gère l’intendanceNous avons la conscience qui par lui se penseEntre ces deux-là c’est le règne du mystèreC’est là que la science a fui l’argument austèreTout a craqué là lorsqu’il s’est mis à creuserEnfin on retrouve ce qu’alors il faisait
Poursuivons sa démarche sans la ralentirOn retrouva plus tard notre ami en délireUn bref rappel de l’idée qui fit le séismeRessaisira la lumière due à son prisme
Bouleversant là toutes les idées reçuesOn revoit les bases du système aperçuSans avoir l’espace d’exposer cette thèseSimplement pour dire ce que d’autres taisentEsquissant de leur science le talon d’AchilleRappelons l’argument qui la met sur le grill
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Maintenant c’est digéré, adieu les couleuvresEnfin la foi logique reprend la manoeuvreRessortons vite de ce bourbier pour athéesConstruisons pour les croyants ce qu’ils ont ratéIl existe un système ouvert même aux athées
Dieu étant l’Absolu ; qui peut Tout concevoir ?Et même essayer réduit Tout à rien y voir
Partant de là, quelle preuve peut contenirL’Absolu sans s’écraser à le soutenirUne preuve doit tenir un rien des deux mondesSeul un Don tel que
Juste équilibre en Tout que rien ne peut comprendreA jamais scellé jusqu’aux temps de faire entendreMystère limpide à la foi qui sait attendreA jamais éclairé sans cesser de surprendreIx qui de rien fait Tout et de Tout en fait cendresSource de l’infini dont Douter c’est prétendre
Unique possibilité d’Etre sans naîtreTout l’univers n’est-ce pas l’oeuvre d’un grand MaîtreIl en faut plus, doit-Il aussi vous apparaîtreL’imaginez-vous,là, devant vous, vous le mètreIl vous faut un signe, attendez de disparaîtreS’il veut vous croirez et s’il veut vous irez paîtreEt la foi et le diable ont leur place en votre êtreReste la volonté, lequel en est le maître
La réponse est subtile mais le diable est finEn nous cuisinant, il sert le mot de la fin
M’ayant fait parler, je sens l’arme cathartiqueAyant tout ouvert sous sa pression fatidiqueIl voit de mon esprit toute la mécaniqueLa conscience est nue face à l’effort satanique
Devant l’assistance, il fait une trouvailleEn voyant que notre raison est notre faille
Qu’est-ce que la raison sinon l’émolumentLimpide d’une rivière d’argumentsQu’est-ce que la raison sinon un tas de briques
Disposées pour faire un temple de la logique
Au bout de celle-ci, sous ce tas qu’elle imbriqueUne pierre à-plat, la première qui l’impliqueTout entourée d’une suite en pierres de tailleRien ne peut la protéger, vaille que vailleElle est aux abois dès qu’on longe cette faille
Posée là sans raison sinon pour commencerOù tout n’est que mouvance au plan de la penséeUn rien fut posé pour bâtir la vanitéRien prouvé comme un argument d’autorité
Maintenu à l’abri sans être habilité
A servir au front par manque d’habiletéToute logique cache ainsi sa véritéToute logique s’effondre sous l’argumentEn le sachant, la raison perd son jugementImpossible, sous le choc, de pouvoir raisonnerNi même, en plein mur, de s’entendre klaxonnerDevant ça, la conscience toute retournéeRegarde entrer la folie à pleines fournéesEt le diable, alors, est content de sa journée
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C’est vers-là que commença ma triste aventure
Enfant, déjà, tout était prêt pour la fractureSans se faire prier, le diable à la dent dureToucha mon couffin pour promettre mon futur
Un choc silencieux éventra mes facultésNe laissant qu’une enfance déjà insultée
Pendant qu’en surface, ne figurait qu’un angeEmietté sous l’air, rien ne le rendait étrangeUn voile, sur l’esprit, l’éloigna de l’échange
Le voilà, notre enfant, enfermé dans les livresA l’école, il brille jusqu’à ce qui va suivreComme une rose fane d’avoir trop aiméHabité par la chose en lui enferméeEn pensant, la destruction se mit à germer
Eveillé plus qu’il faut à l’âge de jouerTravaillé par des tours qu’il lui faut déjouer
Notre adolescent se plonge dans l’universOù le diable l’attend pour le mettre à l’enversUn appel profond l’oblige à persévérerSous des signes qui finiront par s’avérer
Sans savoir vraiment où le mènera sa quêteA l’âge des amours, il continue son enquêteVoulant seul découvrir
Qui mieux qu’une tante pouvait en être tenterUn vieux professeur de lettres vint l’enchanterEn lui servant l’amitié d’un psy patenté
C’est ainsi que notre homme de lettres découvreEnchanté, un ado de seize ans et le couvreSans attendre de compréhensions qu’il découvre
Homme de vice, de tournevis et de luxureIl a tous les faux airs d’un homme de cultureSa chair est bien grasse et tout le reste est plus mocheTout chez lui inspire répulsion car tout clocheOn le voit, c’est clair, on le sent plus qu’il n’en ditIl a les manières des égouts d’un dandyRompu à la débauche, l’anal est son domaineEt même allant chier, c’est le désir qui l’emmèneSous toutes ses coutures, le mal se promène
Pourtant que voit notre ado tout plein de ses rêvesEnfin on le comprend, enfin le jour se lèveUn être, comme lui, différent, incomprisVoit en lui un jeune de lettres et d’espritEnfin un professeur lui fait des complimentsNourrit son esprit et l’écoute gentimentTout d’honneur et plein de si nobles sentiments
Seize ans, il se sent compris, c’est un vrai bonheurEn fait, le diable est de retour, pile à l’heure
Toutes ces années, il exerçait son empireEntre l’âme et la chair de notre homme du pireRegardant le destin pour voir par où venirMonsieur le professeur, il est temps de partirIl guida son vice jusqu’au lycée du martyrNe laissant aucune chance à l’ado d’en sortirEn lui servant ce monsieur habile à vomirRencontré par hasard pour l’aider à grandir
Tout d’un coup, le monsieur se mit à ressentirRouge de son sang en feu, son coeur repartirEt le diable atteint n’avait plus qu’à s’évanouirSous ce coup de foudre émis à point pour guérir
Tout d’un coup, le monsieur devient fou amoureuxRenvoyant de l’esprit son désir malheureuxEt sentant son coeur mort battre des sentimentsSe jure de rendre à l’ado ce compliment
Mais rien n’y fait, cet enfant est bien condamnéA vivre malheureux pendant bien des annéesL’esprit enchaîné à des horizons damnés
Jusque-là professeur, il devint presque un pèreEn aidant de son mieux ce jeune sans repère
Perdu comme un ange admis entre Ciel et terreEmerveillé comme un papillon né en serreNourri tout simplement du siècle des lumièresSachant de
Que faire pour aider ce garçon à ouvrirUn peu les yeux aux réalités à saisirEt comment conjurer son sort sans nous l’aigrir
Nul remède que l’affection pour amortirOn l’espère, le poids du désastre à venirUne telle faille creusée depuis l’enfanceSe soigne en éclatant sous sa seule ordonnance
Aussi, ce nouveau père, jadis diaboliqueVoulant avancer plus vite que la musiqueOmit de prendre les précautions stratégiquesNourrissant l’esprit de son petit sympathiqueSans voir que c’est trop pour un ventre famélique
Très vite il fit le lit du petit psychotiqueObligé de méditer ce menu cyniqueUn plat lourd pour son âme jeune et poétiqueSon esprit sentit frémir la faille clinique
Dès lors, le décompte désastreux fut lancéEn vain, le vieux essaya de moins l’avancerUn an après l’autre, il s’y ruina l’esprit
diX ans déjà, c’est l’heure de payer leur prix
Débarqués, trois ans plus tôt, avec lui en France
Après sept années de lutte et d’espéranceUn jeune étudiant plein de vie et tout d’aisanceTombe de nouveau loin des marches de la chanceRien ne peut reprendre le vieux désespéréEn trois ans, il n’est plus qu’un fantôme atterréSous ses yeux, la promesse, du diable, avérée
C’est alors qu’il décide de se suiciderOn le trouve drogué ruminant son idéeMaintenant le voilà chez les psychanalystesBuvant leurs idées, pour l’aider, ils insistentAu terme du sevrage, il retourne à la choseToujours se creusant, il découvre quelque choseSoudain, il le touche sans savoir ce qu’il ose
A ce geste, lui répondent à fortes doses
Mille secousses d’un séisme qui s’imposeEveillé après le coup de foudre à la roseNotre vieil esprit rend le contrôle à la choseEt dans son coeur tous les sentiments explosentRevoilà dans ses yeux tout le diable qui pose
De nouveau lui-même plus mauvais que jamaisAprès s’être fait, par l’empathie, rétamerN’est-il pas, grâce aux psy, bien plus clair maintenantSon mal contenu est dehors, le menant
Nous n’insisterons pas, la suite est trop pénibleOn l’imagine: dans sa maison, l’attend sa cibleSous les traits coupables d’un jeune homme sensible
Vivant, depuis
Rentrant à la maison, le vieux reprend sa ruseEn voyant son air, je crois que le shit m’abuseSans comprendre, je sens un changement impossiblePourtant mon instinct me dit que je suis la cibleEn vain, je ressens tout, mais qui pourrait y croireC’est alors que le vieux prend peur, car dans l’histoireTout à coup, il découvre que l’ado est mortIl a devant lui un jeune homme bien plus fortVoulant éteindre ses yeux qu’il voit grands ouvertsEn un réflexe, il ne laisse rien du perversSoulagés, nos jeunes sens se croient à l’envers
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C’est de là que tout part comme un feu d’artificesOn sent que tout s’allume devant le précipiceMais l’effroi est tel que l’esprit pour se défendrePousse l’âme à fermer les yeux et rien entendreRevenue à elle après que l’esprit ait prisEn plein coeur, le traître big-bang qui l’a surprisN’ayant rien vu, ni entendu, elle s’en foutDevant elle, pourtant, son esprit faisant genreSent ses articulations, bel et bien, touchées
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Pourtant elles tiendront jusqu’à ce que le diableAu fond d’un dictionnaire offert par son serviableSuicidé, vienne les cuisiner à l’amiable
Dico de psy offert à moi, curieux en diable
En faisant ça, sachant bien que je peux comprendreN’est-ce pas me tendre la corde pour me pendreEn lisant, je vois toute ma vie se répandreRéfléchissant à ça, mon bon sens fait ses cendresVoilà qu’éclate la faille que je tétaisEt je découvre ce que j’ai toujours étéMa pauvre vie, de l’oeuf à la chute en plein volEtale ses diapos et son éclat s’envoleNi voyant plus rien, le vieux me pousse à partirTout soin est en France, je ne pourrai guérir
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Pourquoi tant de cruauté ? Tout est dans mon livreAprès ça, qu’on vienne me parler de survivreSans ce coup de foudre, mon coeur battrait sans vivre
De retour chez p’a et m’an en mille morceauxEn portant un lourd « gigolo » sur mes dorsaux
Voilà qu’ouvrant le dico je me rends au diableEn ma dépression, il trouve une alliée à tableNi vus, ni connus, ils joignent toutes leurs sciencesGagnant peu à peu le centre de ma conscienceEnfin ils atteignent les remparts de mon âmeA peine grattent-ils sa porte de leurs lamesN’ayant pas le temps de saisir, ils explosentCoup de foudre! C’est ainsi donc que tu t’imposesEt ton âme est
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Tout d’un coup, dans mon esprit, tout reprend sa placeUn boum en plein hiver et mon coeur brise ses glaces
Son sang frais tourne jusqu’à déranger l’espritAu coeur d’un enfer dont il a tout comprisVenant comme un vertige, le coeur l’a surprisAvec mille concepts qu’il a lui seul apprisIls se regardent alors tels deux malapprisSe trouvant nazes d’aimer sans être compris
Ensemble, ils décident d’aller la raisonnerTellement, qu’ils finissent par déraisonner
Arrivés jusqu’à elle, après dix mois d’attenteToujours aussi fraîche, toujours si enivranteToujours si douniala, toujours si décidéeEn vain, le coeur et l’esprit cherchent leur idéeN’ayant pas pris le soin de mieux la préserverDevant elle, ils la servent plus mal conservéeAlors elle les observe se démenerIls finissent l’un l’autre par se malmenerSous le prétexte de se la moins ramener
Comme deux malheurs n’arrivent jamais tout seulsElle les reçoit en préférant rester seule
Maintenant que tout est dit sans même répartirOn les voit tourner en rond avant de partirMarion vers les artistes, Ahmed vers no wayElle l’oublie entre-temps, lui met son K-wayNe voilà-t-il pas qu’il inonde son adresseToute pleine de sa pluie qui jamais ne cesse
Depuis, hors d’elle, elle prit froid comme on prend peurEt lui renvoie l’effet cru à pleine vapeur
Tout bien calculé, il a terminé sa routeOn le lit dérailler au coeur de ma dérouteUn à un, ses termes too much ont renverséTout droit, tous les mots qu’il me restait à verserEn guise de silhouette d’un coeur étenduSur une route où toute erreur est défendue
Lévitant comme une âme au moment de partirEntends son dernier souffle debout pour t’écrireSur ton mail en plein coeur, qu’il s’éteint sans souffrir
Fou de Marion, je l’ai été à tous les tempsA présent, je me meurs en l’aimant tout autantComme on poursuit des yeux une étoile filanteOn finit dans le noir à chercher sa suivanteNe voyant rien venir du voeu à sa maîtresseSoudain, le ciel scintille de mes maladresses
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Vlane
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