lundi 18 avril 2016

monté à Saint-François-Xavier : douze hommes en colère, l'oeuvre au théâtre en 1953 et au cinéma en 1957 - wikipédia en ligne



Douze hommes en colère (pièce de théâtre)

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Douze hommes en colère (Twelve Angry Men) est une pièce de théâtre écrite en 1953 après que son auteur, Reginald Rose, a été juré dans une affaire assez macabre. Elle a été adaptée en français par André Obey.

Intrigue

Il s'agit d'un huis clos entre les jurés du procès d'un adolescent noir de seize ans accusé d'avoir poignardé son père. S'ils rendent le verdict « coupable », plus rien ne s'opposera à la peine de mort.
Tout accuse le suspect : la voisine d'en face l'a vu, le vieil homme du dessous l'a entendu, un commerçant lui a vendu le soir même du meurtre le couteau que l'on a retrouvé dans le corps de son père. Pourtant lors du vote qui doit décider du verdict final, un juré ne lève pas la main pour le désigner coupable. Sa raison : « il n'est pas sûr ». L'unanimité étant requise, ont lieu deux heures de débat où chacun prend une position qui ne cesse de changer au rythme des arguments qui apparaissent, des révélations qui se font, des faits établis qui se désagrègent.

Les personnages

  • Juré no 1 : 40-50 ans, entraîneur de football et président de ce jury dont il ne comprend pas les doutes. Il change tardivement son vote pour "non coupable".
  • Juré no 2 : 35 ans, employé de banque, il ne prend pas tellement part à la discussion et n'ose pas vraiment s'affirmer au début de la pièce. Il a confiance dans le système judiciaire ; convaincu par certains éléments dévoilés pendant le débat, il change d'avis assez vite.
  • Juré no 3 : 50 ans, petit patron d'une entreprise de trente-sept employés. Sa haine de l'accusé qui s'explique au cours de la pièce est telle qu'il est le dernier à persister à voter "coupable".
  • Juré no 4 : 35-40 ans, courtier en bourse, c'est un homme sérieux et concentré qui ne s'appuie que sur les faits, qui sont a priori contre l'accusé. Il vote donc coupable très longtemps mais un élément raisonnable le fera finalement douter.
  • Juré no 5 : 25 ans, chômeur, il est né dans la zone (comme l'accusé), il croit être seul à comprendre les circonstances atténuantes de l'accusé, et prend l'affaire de façon très personnelle. Il vote "non coupable" dans les premiers.
  • Juré no 6 : 40 ans, peintre en bâtiment. Même s'il affirme "Penser, moi j'ai pas l'habitude.", il réfléchit beaucoup à cette affaire car, contrairement au juré no 10, il n'a pas le sentiment de perdre son temps.
  • Juré no 7 : 50 ans, représentant de commerce, il est convaincu de la culpabilité de l'accusé et se méfie des "intellectuels qui lui bourrent le mou". Rien ne le fera changer d'avis, et c'est pour rentrer chez lui et aller voir son match de baseball qu'il votera "non coupable", sans conviction.
  • Juré no 8 : 40-45 ans, architecte, il est le premier à voter "non coupable", suscitant l'agacement puis le doute des autres jurés. Il démonte un à un les éléments de l'accusation et inverse ainsi la tendance, jusqu'à obtenir l'unanimité pour "non coupable".
  • Juré no 9 : 60-65 ans, retraité. Il se montre compréhensif et attentif à tous les éléments. Il suit le juré no 8 et convainc par la raison plusieurs autres jurés.
  • Juré no 10 : 40-50 ans, garagiste. Le retournement de situation l'exaspère car il veut en finir au plus vite. Sous la pression de tous ceux qui ont changé d'avis, il révèle ensuite le racisme qui motive son vote.
  • Juré no 11 : 55 ans, horloger d'origine d'Europe de l'Est, il est victime du racisme des jurés no 3, 7 et 10, et se montre alors solidaire de l'accusé.
  • Juré no 12 : 30 ans, rédacteur de publicité, il change trois fois de vote, suivant les argumentations des différents jurés.

Adaptations

Théâtre
Cinéma/Théâtre
Divers
  • Portail du théâtre


Douze hommes en colère (film)

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Douze hommes en colère
Bande annonce du film.
Données clés
Titre original
12 Angry Men
Réalisation
Scénario
Acteurs principaux
Henry Fonda
Lee J. Cobb
Ed Begley
Jack Warden
Martin Balsam
Jack Klugman
John Fiedler
E. G. Marshall
Sociétés de production
Orion-Nova Productions
Pays d’origine
Genre
Durée
95 minutes
Sortie
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Douze hommes en colère (12 Angry Men) est un drame judiciaire américain réalisé par Sidney Lumet et sorti en 19571.

Sommaire

Synopsis

Aux États-Unis, un jury de douze hommes doit statuer, à l'unanimité, sur le sort d'un jeune homme accusé de parricide. S'il est jugé coupable, c'est la chaise électrique qui l'attend.
Onze jurés le pensent coupable. Seul le juré no 8, un architecte, n'est pas certain de la culpabilité de l'accusé et a de sérieux doutes. Il les expose les uns après les autres. Des failles existent dans l'enquête, comme le couteau qui a été utilisé. Selon les enquêteurs c'était une pièce unique alors que ce couteau à cran d'arrêt est trouvable pour six dollars dans une boutique de prêt sur gages.
Après une discussion de quelques minutes, le juré no 8 propose un nouveau vote sans qu'il y prenne part et propose que si tous votent coupable il se rangera à la décision majoritaire. Dans le cas contraire, ils discuteront de l'affaire. Le juré no 9 vote non-coupable car il comprend les doutes exprimés et lors du premier vote a semblé être emporté par le vote des 10 autres jurés qui ont voté coupable.
Le débat arrive ensuite sur le témoin auditif qui dit avoir entendu le corps tomber et le garçon crier : « Je vais te tuer », alors que le bruit du métro ne permettait pas d'entendre. Le juré no 5 change d'avis et vote non coupable bien que le juré no 3 ait fait pression sur lui de manière agressive auparavant.
Le juré no 11, qui avait déjà des doutes, interroge l'assemblée sur la pertinence d'expliquer par la simple panique le fait que le garçon ait laissé son couteau sur les lieux du crime. En effet, il n'y a pas d'empreintes sur le couteau, dont le manche a été essuyé. Cela voudrait donc dire que, paniqué, il essuie le manche de son couteau, et le laisse sur les lieux. Ce qui semble peu crédible. Un nouveau vote est décidé autour duquel, après une hésitation, le juré no 11 vote non-coupable.
Le débat se prolonge à nouveau sur le témoin auditif qui dit également avoir vu le garçon s'enfuir après le crime. Pourtant, lorsque le juré no 8 fait une reconstitution du trajet entre le lit du vieillard et sa porte, il s'avère que le temps est beaucoup plus long en réalité que celui établi dans le témoignage. Le juré no 3 perd son calme et veut s'en prendre physiquement au juré no 8 en lui disant qu'il va le tuer, ce qui démontre que cette phrase peut être prononcée sans vouloir passer à l'acte. Deux jurés, les no 2 et no 6, changent leur vote et sont en faveur de la non-culpabilité.
Le débat se poursuit ensuite sur l'attitude de l'accusé qui est revenu chez lui trois heures après le crime et qui s'est fait interpeller, les jurés partisans de la non-culpabilité démontrent que l'accusé n'aurait pu agir ainsi s'il avait réellement commis le crime.
Vient ensuite la façon dont l'arme a été utilisée ; l'accusé savait apparemment bien s'en servir. Pourtant, le juré no 5 démontre que l'arme du crime a été employée d'une façon maladroite car il sait comment les jeunes manipulent ce type d'arme dans le quartier où a eu lieu le meurtre. Trois nouveaux jurés changent d'avis et votent "non-coupable". Il ne reste que trois jurés à retourner pour obtenir l'unanimité et prononcer le verdict : le juré no 3 maintient vigoureusement son accusation contre le jeune homme et veut son exécution rapide, le juré no 10 explique que l'accusé vient d'un quartier pauvre et donc qu'on ne peut lui faire confiance, et tente de convaincre les autres qu'il a raison, utilisant des arguments ouvertement racistes, mais plus personne ne l'écoute et tous lui tournent le dos pour montrer leur désapprobation.
Le juré no 4 se fie au témoignage oculaire d'une femme qui dit avoir vu le crime. Pourtant, le juré no 9 a remarqué qu'elle avait lors de l'audience des traces sur le haut du nez, démontrant qu'elle porte des lunettes, or, elle disait s'être couchée et être dans son lit au moment où le crime s'est produit, donc qu'elle ne devait pas les porter, et donc qu'il y a un doute sur le fait qu'elle ait pu voir nettement la scène.
Les jurés no 4 et no 10 votent non-coupable. Le juré no 3, isolé, tente de défendre sa position mais face au silence réprobateur des onze autres jurés, il éclate en sanglots et l'on s'aperçoit que c'est son conflit avec son propre fils qu'il projetait dans cette affaire.
Le scénario du film sert de révélateur des motivations et des préjugés d'hommes issus de milieux différents. Le verdict final est la non-culpabilité et les jurés sortent du tribunal.

Fiche technique

Distribution

Personnages

  • Juré no 1 : le juré no 1 — et aussi président du jury — vote coupable au début puis non-coupable. Il se montre susceptible lorsque sa manière de présider le jury est remise en question, mais c'est un des jurés les plus calmes. En tant que président du jury, il est le seul à communiquer avec le gardien notamment pour faire venir l'arme du crime et le plan de l'appartement. Il arbitre plus qu'il ne conduit les débats.
  • Juré no 2 : Petit et chétif, un peu obsessionnel, le juré no 2 semble être le juré le moins sûr de lui mais un des plus courtois, il vote coupable au début mais change assez vite d'opinion après une brillante argumentation du juré no 8.
  • Juré no 3 : le juré no 3 est le juré le plus colérique et le plus sûr de lui. Pendant quasiment tout le débat il reste persuadé que l'accusé est coupable. Il est agressif, grossier et a même failli agresser physiquement le numéro 8. Il restera sur sa position jusqu'à se retrouver le dernier votant 'coupable'. On comprend à la fin du film que son acharnement est dû au rapprochement qu'il fait entre l'accusé et son propre fils qui ne lui parle plus.
  • Juré no 4 : le juré no 4 reste persuadé longtemps que l'accusé est coupable mais finit par voter non-coupable. Il est, avec le numéro 10, l'avant dernier juré à changer son vote en faveur du suspect. Très calme et hautain, il aborde les choses de façon rationnelle, se fie uniquement aux preuves et aux témoignages. Le seul argument lui ayant fait changer d'avis est lié à un élément qui le concerne aussi, les lunettes d'un des témoins.
  • Juré no 5 : le juré no 5 vote coupable au début mais finit par voter non-coupable. Ayant grandi dans le même quartier que l'accusé, il comprend mieux que personne son environnement. C'est lui qui apprendra aux autres jurés comment on se sert d'un couteau à cran d'arrêt, et augmente le doute du témoignage vu les antécédents du suspect.
  • Juré no 6 : le juré no 6 vote coupable au début et semble être assez sûr de lui. Il n'interviendra pas beaucoup pendant les débats, peut être dû au fait qu'il soit seulement ouvrier et moins cultivé que les autres.
  • Juré no 7 : le juré no 7 n'a jamais semblé être intéressé du tout par le procès, et ne pense juste qu'à arriver à l'heure à un championnat de baseball, qu'importe la décision finale.
  • Juré no 8 : le juré no 8 est le seul à voter non-coupable au début de la délibération. Il ne dira jamais qu'il croit l'accusé innocent, mais qu'il a un doute valable, afin de faire revoir certains éléments avant d'emmener l'accusé à la chaise. Il va alors tout faire pour convaincre les autres jurés, les uns après les autres, de voter non-coupable en élargissant le champ des doutes possibles. Sa tactique est de s'attaquer aux raisonnements, jamais à ses contradicteurs.
  • Juré no 9 : le juré no 9 est le plus âgé des jurés mais il a beaucoup de morale. Il est le second à voter non-coupable, convaincu par les arguments du juré no 8 et aussi par soutien lorsqu'il a vu au début du débat que malgré les premiers arguments du numéro 8, il restait seul contre tous. En raison de son grand âge, il comprendra l'état d'esprit de l'un des témoins, également âgé, et prouvera ainsi qu'il est possible que celui-ci n'ait pas livré un témoignage correct. À la fin c'est lui qui apportera le dernier argument valable, qui convaincra les derniers réfractaires.
  • Juré no 10 : le juré no 10 est le juré le plus grincheux qui, comme le numéro trois, n’hésite pas à agresser verbalement les autres jurés ayant des avis opposés aux siens, il reste persuadé longtemps que l'accusé est coupable. On comprendra à la fin que sa persévérance est surtout due aux préjugés qu'il porte aux individus issus des faubourgs. Il finira par céder quand il remarquera la lassitude que les autres ont d'entendre ses propos non fondés.
  • Juré no 11 : le juré no 11 est un juré plutôt calme et très bien élevé. Il a des origines étrangères, laissant supposer qu'il a quitté son pays natal en proie à un régime politique limitant les droits individuels. Il accorde une grande importance à la vraisemblance des faits, aux failles de ce procès et à l'éthique.
  • Juré no 12 : le juré no 12 est celui qui change le plus de fois d'avis, il vote d'abord coupable, puis, sous l'influence du numéro 3, se ravise à deux reprises. Il déclare au début, que le procès le passionne, par la suite il est facilement distrait et la reconstitution des témoignages contre l'accusé ne semble pas l'intéresser autant que les autres jurés. C'est celui qu'on entend le moins durant le débat.

Autour du film

  • Le juré n°11, joué par George Voskovec, a une existence directement inspirée de la vie de l'acteur : George Voskovec, de son vrai nom Jiří Voskovec, originaire de Tchécoslovaquie, avait dû fuir son pays natal pour les États-Unis en 1938, interrompant son activité au Théâtre Libéré de Prague, fermé à l'arrivée des nazis la même année. De retour en Tchécoslovaquie après la guerre, Voskovec a tenté de relancer le même théâtre en 1946 mais le Coup de Prague en 1948 compromit définitivement toute activité et Voskovec dut émigrer à nouveau en Amérique
  • Le scénario de Reginald Rose a au départ été écrit pour un téléfilm diffusé en 1954 puis adapté au théâtre l'année suivante. Cette pièce a été créée en France en 1958 au théâtre de la Gaîté-Montparnasse dans une mise en scène de Lars Schmidt.
  • Sur les douze acteurs jouant les rôles des jurés dans le téléfilm d'origine, deux figurent également dans le film : Joseph Sweeney et Jiří Voskovec.
  • Au fur et à mesure du tournage, le réalisateur Sidney Lumet utilisa des objectifs de focales croissantes, de sorte que les décors semblent se rapprocher des protagonistes, accroissant le sentiment d'étouffement.
  • Le film respecte la règle classique des trois unités : unité de temps, de lieu et d'action.
  • Jusqu'au dernier instant du film, aucun des noms des protagonistes n'est prononcé : les douze hommes ne s'appellent jamais par leur patronyme. On découvre les noms des deux premiers jurés en faveur de la non culpabilité — M. Davis (Henry Fonda) et M. MacCardle (Joseph Sweeney) — lorsqu'ils quittent le tribunal avant le mot fin. De la même façon, ni l'accusé ni aucun témoin n'est jamais nommé.

Distinctions

Récompenses

Nominations

Adaptations

Théâtre

Cinéma

Télévision

  • 1997 : Douze hommes en colère de William Friedkin, où le juge est cette fois une femme et quatre des jurés sont afro-américains.

Références au film

  • Autopsie d'un meurtre, sorti deux ans plus tard, montre les jeux respectifs de la défense et de l'accusation pour impressionner les jurés. Vers la fin, la tirade de McCarthy : « douze personnes, enfermées ensemble... » est une allusion à Douze hommes en colère.
  • Dans la série américaine Happy Days (1978), l'épisode 27 de la saison 5 Coupable ou non coupable est clairement une adaptation du film : juré dans une affaire de vol, Fonzie est le seul à croire l'accusé (un motard) non coupable… il va essayer de convaincre les autres jurés de son innocence.
  • Le scénario du film a également été adapté dans d'autres séries, telles que Malcolm (saison 3, épisode 20, Messieurs les Jurés), Preuve à l'appui (saison 3, épisode 2, Sans preuve à l'appui), Demain à la une (saison 1, épisode 17 Juré malgré lui) The Dead Zone (saison 1, épisode 5, Coupable) Veronica Mars (saison 2, épisode 10, Une Affaire simple), Monk (saison 4, épisode 16, Monk est juré) Ma famille d'abord, Hancock's Half Hour, Un drôle de shérif, Larry et Balki, The Odd Couple, Les Rois du Texas, Matlock, voire le dessin animé Hé Arnold !, Charmed (saison 4 épisode 11). À noter qu'un remake par la série Sept à la maison (saison 4, épisode 17, Douze jurés en colère) où le personnage principal, Eric Camden tente de convaincre de la culpabilité de l'accusé, ce qui est l'inverse du film de Lumet.
  • Dans Les Simpson, l'épisode 20 de la saison 5, intitulé Le Garçon qui en savait trop fait référence à Douze hommes en colère : Homer, désigné comme juré, est seul à voter non coupable.
  • Dans le manga L'Ara aux sept couleurs, épisode 21 (qui porte le nom de l'œuvre d'origine, Douze hommes en colère), l'intrigue est inversée et l'Ara cherche à prouver la culpabilité de l'accusé.
  • Dans Les Griffins, l'épisode 16 de la saison 11, intitulé 12 and a Half Angry Men fait directement référence au film, tant dans le titre que dans le scénario, sensiblement similaire. Ici c'est le maire de Quahog qui est accusé de meurtre et c'est Brian qui à des doutes quant à sa culpabilité et tente de le démontrer aux autres jurés.

Notes et références

  1. « 12 homes en colère » [archive], sur http://www.allocine.fr/ [archive] (consulté le 25 août 2014)
  2. Douze Hommes en colère : Michel Leeb fait parler la justice ce soir sur France 2 [archive].
  3. 12 razgnevannih muzhschin [archive].



Douze hommes en colère
1957 Drame/Drame 1h 36m
Douze hommes en colère est un drame judiciaire américain réalisé par Sidney Lumet et sorti en 1957. Wikipédia
Date de sortie : 4 octobre 1957 (France)











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