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heure 44 + Elvis PRESLEY, concert à Hawaï, en 1974. Peut-être
avais-je un peu entendu, sans y être arrêté, cette voix, mais
maintenant depuis ce clavier puis devant notre écran, je viens de
vivre que… je ne sais comment écrire : artiste, chanteur,
géant, cet homme de fascinante exception… mérite et au-delà
l’adulation dont il a été l’objet et la puissance du souvenir
dont il est encore gratifié. Pourquoi?la voix certes, incomparable,
d’aucun effort : elle laisse loin tous les imitateurs, Johnny,
bête de scène certes et héros, est loin, très loin en dessous u
derrière avec ses accessoires et les supports de son succès.
L’homme est nu, sincère, il respire la fraîcheur
autant que la puissance. C’est une présence chaleureuse, complice,
une proximité de la scène autant que du geste, des regards, de la
concentration, de la confidence au micro, au public, à ses
accompagnateurs et musiciens. La sensation est d’un don total mais
aisé, tranquille, apaisant, plaisant. On est bien et l’on est
enveloppé. On se sait et se sent au spectacle, mais pourtant on est
soi-même chanté. C’est intime, même si c’est à des dizaines
de milliers. Il y a bien sûr la péripétie qui n’est pas feinte,
les colliers de la bienvenue et de l’affection,
les mouchoirs tendus et acceptés, la sueur et peut-être les larmes
au visage, le teint est beau, bistre
mais sans instance, les yeux enfoncés mais bien discernables, le
regard est clair, les cheveux ont de l’épaisseur, de la coiffe
mais sans affectation ni tignasse, ils lui vont bien. Les mains
quoique les doigts soient chargés de verroterie (ou de pierres?)
sont belles. Le profil, le mufle, le front certes, mais le nez
aquilin avec une légère, très légère, presqu’imperceptible
accentuation, les lèvres généreuses, fortes, mais sans ostentation
ni préhension sensuelle. C’est vivant mais autant médaille
romaine. C’est fort, j’ai vraiment aimé ces quelques quarts
d’heures, tentatives de photos, résolutions de trouver un disque,
j’apprends des emprunts-partages : Claude FRANCOIS, Gilbert
BECAUD et que sa fille épousa Michael JACKSON. Les futures reliques
vraiment dédiées au premier rang. Le moment comme à être lové
dans l’utérus,
le ventre féminin, dans l’oeuf, ce n’est cependant pas l’orgasme
collectif, l’orgonie selon le néologisme de Wilhelm REICH, HITLER
et la palpitation (monstrueuse), c’est la vie aussi chaude,
chaleureuse que chacune/chacun s’approprie. Elvis transmet et cela
ressemble à… je ne sais dire, ce doit être pour chacun de ceux
qui vécurent ses spectacles touchant et sans précédent, prenant de
l’intérieur, nous faisant nous habiter nous-mêmes.
01
heure 30 + Liberté est au lit encapuchonnée mais le I-phone actif.
Je dis ma découverte d'Elvis Presley,
et l'importance de celui-ci, pas de ma découverte ni de ma mise
en présence. Réplique : tu
vis dans une grotte, t'es au courant de rien et t’as
soixante-quinze ans. Et
de me réciter que c'est un chanteur, de me le décrire très
exactement de costume blanc à bananes avec pantalons
pattes d'eff... et qu'il est mort. Tu
vis au Moyen-Age.
J'ai dit notre prière,
commençant par l'action de grâce pour ce que je suppose
qu'elle a vécu et pour ce que je sais avoir vécu, puis nos trois
liturgies et qu'enfin
la Vierge
Marie nous aide à évangéliser ceux
qui s'éloignent,
ceux qui ne viennent pas, ceux qui ont besoin. Liberté
encapuchonnée,
motifs colorés Simpson
et famille, sur fond blanc, et je suis sorti heureux, pour
vite tout transcrire. X... et son message
: il a tant raison, il a saisi notre trinité que, bien sûr,
- état de vie consacrée - il ne peut appeler que trio.
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