Quelques si fortes et si gratifiantes évidences, comme je les ressens dans l’instant. 1° Une œuvre avec notre fille, commune à nous parce que faite l’un par l’autre, l’un de l’autre. C’étaient déjà les dessins, illustration de mes communications de prière et de méditation, illustrations jusques-là sans lien puisque faites à la messe dominicale. Ce devient du texte, développant quoique dans le même registre, mais désormais conscient de l’œuvre, une œuvre qui n’est encore que don et pas erga omnes (mais une œuvre écrite, quand ce n’est pas un projet ou un message explicitement universels, une publication, est-elle jamais erga omnes. Je ne crois pas : le lecteur est second, le tiers est second pour celui qui écrit, parce que la matière de ‘écrivauin c’est lui-même par rapport autrui. L’écrivain n’est pas, quand il est écrivain et écrit sous l’évidence de l’inspiration, épistolier. Il n’y a pas de tiers. Le lecteur est un tiers, très ensuite et procuré autrement que par appel de l’écrivain. 2° L’écriture, en tout cas aussi bien mes notes suscitées par REMBRANDT, que l’avant-prière ou la prière du matin, est inspiration, c’est-à-dire transcription, elle n’est pas voulue, elle est servante.
mercredi 6 juillet 2011
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