Sexe ?
image d’une étreinte, la femme silhouette pure, longiligne, magnifique,
verticale comme en suspension, en ciel, tout est dans le vide, un vide de
plénitude, de perfection… l’homme sans doute dans ses bras et à la prendre mais
qu’on ne voit, c’est ma place ? Tentative de ce livre. Chaque matin m’en
vient la première ligne, totalité d’une écriture, d’un récit, le récit de
parvenir à pouvoir tout dire et raconter d’un vécu et d’un pensé tout en vivant
et pensant, les deux continuités de ce qui serait compte-rendu réfléchi et de ce
qui se respire, entre en doute et en jouissance, mais la respiration est du
passé et la grâce d’aujourd’hui c’est le souvenir. Mon paysage, le vrai, ce
sont deux personnes. Mes forces et mon humus, ce sont tant de visages et de
voix, de répliques, de morts aujourd’hui, compagnons, compagnes hier et
d’enfance aussi. Le décor, des images du passé. Le présent, c’est le silence si
je hume ce qui m’entoure et quand j’accepte d’en faire, d’en être partie. Je
n’ai donc encore rien commencé, la poussée se fait, mais se fera-t-elle quand
physiquement et pratiquement je… le futur ne produit rien.
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