Clarté
brune
III
Puisque tout va contre le cœur
-
et ces horloges foulées à tes pieds
Puisque le monde arrache
-
et ces grains de levant à tes lèvres
Puisque fleurir ne se peut d’une dépouille
-
et ces saisons flottées à tes cheveux
Puisque le sang altère les caresses
-
et ces corps embrassés d’un même cri
Puisque les guerres menacent
-
et cette paix qui n’est hors ton œil
Puisque détruire des-innocente
-
et cette enfance bercée à tes mains
Puisque la famille nécessite
-
et cette terre nue à tes courbes apatrides
Puisque l’amitié ne se noie
-
et cette onde perlée aux plis de ton cou
Puisque le réel
condamne
-
et ce rêve murmuré à ta langue
Puisque le quotidien résigne
-
et cette révolte clamée à l’aube de tes cuisses
Puisque l’envol déracine
-
et ce tintement végétal de tes chevilles
Puisque le soleil ne se conjugue à trois
-
et cet or brun pendu à ton souffle
Puisque les extases torturent
-
et cette ardeur paisible à ton sein
Puisqu’aucun sacrifice ne s’espère
-
et ces plaies fermées à ta bouche
Je Nous attendrai…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire