Ce que je veux reprendre et écrire, en revenant à ce livre « double »,
en plan depuis exactement deux mois. Une fiction politique, la mûe du président
régnant depuis le choc dont il fait la trouvaille jusqu’à l’aboutissement
ingénieux et fort faisant la rencontre entre lui, les circonstances, le peuple
et l’histoire. Une méditation sur une personnalité s’analysant elle-même et se
changeant, sur le pouvoir. Le problème et l’art qui m’est demande, sont la cohérence
des étapes, des contenus de la
dynamique. Je suis à moitié chemin. Une mémoire vécue, une expérience,
tout le contraire apparemment des suppositions de al fiction, mais une
recherche de soi, et des racines de soi qui est finalement du même ordre et une
seule dialectique. Quelle sera cette mémoire ? celle de ce qui fait la
tension et l’identité d’une vie, de la personne chargée, telle qu’elle est et
telle que la bousculent ou l’émeuvent les circonstances. Peut-être une ambition
particulière ? certainement le chemin du corps qui se connaît, se réjouit
et désespère ou exauce le cœur selon la rencontre, selon l’intimité et en cela
le « sexe » est cardinal. Qu’a-t-il été pour moi et qu’est-il devenu
ou en train de devenir ? posant ces deux lignes, il est probable que la
rivière apportera d’autres crues. Je veux aboutir à la rencontre du vivant et
du personnage de fiction, l’épistolier du président, son prophète. Le mouvement
de l’écriture produira, certainement, les circonstances finalement de cette
rencontre et l’effet de celle-ci sur chacun des protagonistes, et peut-être sur
la couleur et la respiration souhaitées de notre Histoire, en son instant
contemporain.
jeudi 6 février 2014
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