jeudi 6 février 2014

ce que je reprends et écris - changement de signe




                          Ce que je veux reprendre et écrire, en revenant à ce livre « double », en plan depuis exactement deux mois. Une fiction politique, la mûe du président régnant depuis le choc dont il fait la trouvaille jusqu’à l’aboutissement ingénieux et fort faisant la rencontre entre lui, les circonstances, le peuple et l’histoire. Une méditation sur une personnalité s’analysant elle-même et se changeant, sur le pouvoir. Le problème et l’art qui m’est demande, sont la cohérence des étapes, des contenus de la dynamique. Je suis à moitié chemin. Une mémoire vécue, une expérience, tout le contraire apparemment des suppositions de al fiction, mais une recherche de soi, et des racines de soi qui est finalement du même ordre et une seule dialectique. Quelle sera cette mémoire ? celle de ce qui fait la tension et l’identité d’une vie, de la personne chargée, telle qu’elle est et telle que la bousculent ou l’émeuvent les circonstances. Peut-être une ambition particulière ? certainement le chemin du corps qui se connaît, se réjouit et désespère ou exauce le cœur selon la rencontre, selon l’intimité et en cela le « sexe » est cardinal. Qu’a-t-il été pour moi et qu’est-il devenu ou en train de devenir ? posant ces deux lignes, il est probable que la rivière apportera d’autres crues. Je veux aboutir à la rencontre du vivant et du personnage de fiction, l’épistolier du président, son prophète. Le mouvement de l’écriture produira, certainement, les circonstances finalement de cette rencontre et l’effet de celle-ci sur chacun des protagonistes, et peut-être sur la couleur et la respiration souhaitées de notre Histoire, en son instant contemporain.

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