lundi 6 juin 2016

réponse à ma circulaire demandant d'être aidé à écrire



Le 05/06/2016 à 17:26, A… a écrit :

Cher Bertrand,

Je trouve à l’instant votre mail et je suis très touchée par la confiance que vous me faites.

Je suis malheureusement moi-même très en retard dans le travail d’écriture commencé il y a un an.

Je devais rendre mon manuscrit en Mai à mon éditeur mais le fait d’avoir accepté un contrat de remplacement comme adjointe en Pastorale au Collège du Sacré Coeur (de décembre à fin juin) ne m’a pas permis de poursuivre mes entretiens et retranscriptions - comme je l’imaginais. 

Je dois donc reprendre dès la fin du mois ce travail urgent et chronophage.

Je ne puis donc pas m’engager à vous aider dans cette noble entreprise qui est la vôtre. 

Voulez-vous que je vois si une personne de confiance dans mon entourage serait disposée à faire ce travail ? 

En union de prière,

A…

Qu'écrivez-vous ? est-ce une première ? pouvez-vous m'en dire quelque chose ?

Quant à moi, ce n'est pas d'un accompagnement que j'ai besoin, quoiqu'un jeune ami ait et reste mon incitateur (ce qui est différent). Non, c'est la pêche à ce qu'attend autrui.

Pièces jointes non anodines, chère Anne. L'une explique pourquoi ce livre, et l'autre dit que je ne suis pas encore parvenu à l'édition.

Aux obsèques du très cher Denis, celui est avec vous est bien M. Angoulvent de Penerf ?

Affection
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Le 05/06/2016 à 18:16, A… a écrit :

J'ai je dois dire une suggestion quant à la forme qui permettrait le mieux de rendre l'ouvrage ancré dans notre présent et vivant : un dialogue. Pourquoi ne pas imaginer mettre vos aimées en projet avec vous. Demandez leur de vous adresser par écrit, chaque jour et à tour de rôle, une question importante. Votre pensée, vos connaissances, votre expérience, vos convictions et vos intuitions s'organiseraient ainsi de façon ciblée, concise et vivante autour de leurs questions. Un ouvrage qui pourrait s'intituler Réponses à mes aimées.
Votre avis ?
Envoyé de mon iPhone

Avec Marguerite, projet-idée depuis la campagne présidentielle de 2012 : sa suggestion, me voyant graticuler des papiers, si la France mentait ? elle l'illustrera. - Plus immédiat, ayant constaté en participant pour deux fois quelques heures de "retraite" à Saint-François-Xavier de Vannes au moment de la profession de foi, il y a trois semaines, que sur les sept de mon petit groupe aucun ne s'était plus confessé, soit quatre-cinq ans et qu'aucun n'a l'intention ni la possibilité (parents) d'aller à la messe dominicale plus de deux-trois fois par an... je compte écrire avec elle, précisément, ces questions-réponses : foi et vie spirituelle, pour des 11-12 ans. Je ferai sans doute la même chose avec un garçon du même collège, autour de ses 15 ans, et fort pieux, mais isolé, même au collège théoriquement confessionnel, puisque diocésain (anciennement collège des Pères Jésuites).

Avec ma chère femme, elle ne croit plus que je puisse jamais écrire quelque chose de comestible et éditable, elle déplore mes chantiers en attente, notamment une biographie de Maurice Couve de Murville, l'ancien ministre de la confiance du général de Gaulle (Affaires Etrangères dix ans, Premier ministre de la fin). Et surtout, je ne lui parlerai de l'ordalie cf. pj du message précédent que quand j'aurai les 500 parrainages.

Affection. Merci. Mais votre suggestion reste d'actualité pour mes dernières semaines de vie biologique. Laisser, leur laisser "quelque chose".


Le 06/06/2016 à 00:17, MMR a écrit :

faites un Kriegspiel

1 / Mon objectif
2 / Mes moyens

1/ Un livre coup de poing qui tombe à pic dans le grand gloubi bougla de la présidentielle et assène des vérités sur la France, son peuple, ses dirigeants, ses penseurs, ses médias, sur l'Europe, l'Allemagne et le monde. 
Un livre qui tire les leçons des échecs e des réussites, qui ouvre sur l'venir. 

2/ je dois écrire 200 pages en 20 chapitres de 10 pages, un Par sujet bien délimité. Ecrire au vif, élaguer, ne conserver sue la pointe du diamant, mes idées fortes sur les sujets sus-mentionnés. Choisir mes vingt chapitres. ECRIRE AVEC UNE laNGUE SOUTENUE MAIS SIMPLE, DES PHRASES COURTES, PAS DE DIGRESSIONS, NE CONSERVER qUE LeExEMPLE QUI FRAPPE, l'idée la plus forte, la référence qui s'impose. 

A qui je m'adresse ? A la jeunesse. Comment ? En écrivant à ma fille : toi qui auras 18 ans en 2022, toi qui voteras pour la première fois à la prochaine présidentielle, toi dont la conscience politique va se former dans les cinq ans qui viennent, voilà ce que je veux te transmettre. 

Vous pouvez aussi dialoguer avec elle, imaginer les questions qu'elle vous pose, elle est le Huron de Voltaire. 

Ne parlez pas de vous, restez mystérieux. Signez pas forcément de de votre nom, ne vous racontez pas, pas la place pour ça. Et pas d'affect personnel. Le livre est universel. Entre nous, c'est de Gaulle qui écrit à travers vous, un de Gaulle ouvert sur le monde en phase avec notre époque. Mais ça il ne faut pas le dire, ce doit être simplement l'esprit qui guide votre plume. 

Faites un plan, de plus en plus détaillé, affutez vos idées, allez à l'essentiel, 

le titre du livre doit être parfait. 
es intitulés des chapitres concrets, aucun mot finissant en "tion", "isme", "ment". Aucun mot valise, un vocabulaire concret, un beau français, pensez à MITTERRaND; uN LANGAGE SIMPLE ET BEAU.

L'Europe de Bruxelles  : la bouée de sauvetage qui t'empêche de nager

Après les deux guerres mondiales, qui ont fait xx millions de morts en Europe, soir la population de la France, on s'est dit "plus jamais ça" et on a voulu construire un grand pays l'Europe, réunissant toutes ses provinces, l'Italie, l'Allemagne, le Portugal, la France La Pologne parce que l'on ne voulait plus se faire la guerre on s'est dit qu'en multipliant les échanges de toutes sortes on n'aurait su aucune raison de se taper dessus. On a réussi a et regarde Erasmus : tu flirteras avec un belge, tu épouseras peut-être un Danois ?  Et u-delà, un colombien, un Japonais. Mais en même temps on a créé un monstre, l'administration de Bruxelles, la tour de Babel. ..

Les réfugiés
les terroristes
les religions
L'Europe
L'environnement
L'industrie
La poule au œufs d'or qui s'appelle le capitalisme
la sécualation financière mondiale
la mondialisation
faut il avoir peu des chinois, des indiens ? 
la pauvreté
la santé,
l'école
la famille
la campagne
la ville
la démocratie
Sarkozy
Hollande
Le Pen
les écolos
Que va-t-il se passer dans les cinq ans qui viennent ? 
L'avenir n'est jamais sûr ?
Prends ton destin en mains. 
Je t'aime

Oui, à tout,

sauf le coup de poing qui dépendra totalement de l'éditeur. S'il n'est que fabricant, je n'aurai pas ce que je veux en première étape de l'ordalie - ordalie qui est l'objectif. Les signatures pour faire campagne et recevoir mandat d'être ensuite, quel que soit l'élu/l'élue de 2017 : tribun du peuple. Passant très vite la main en organisation et me consacrant à la diffusion de ce que je crois et vois, et à écrire, puisqu'enfin j'aurai tribune et lectorat.

sauf aussi l'anonymat, puisqu'il me faut la notoriété.

Un livre serviteur par construction, mais qui peut être un livre et quelque chose d'important à soi seul dans ma vie, et pour le public aussi. Je ne sais à l'avance. Puisque je ne suis pas consacré même à mes propres yeux. Je ne l'étais que pour des papiers et au temps du
Monde (1972-1982)

Oui, pour le reste, si j'y arrive. J'ai commencé en trois moments de quelques heures, moments discontinus. Et j'étais sans doute à côté...

Fraternellement.


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Le 06/06/2016 à 10:12, MB a écrit :
Ecrivez sur votre experience au Ministère des Affaires Etrangères avec quelques histoires croustillantes sur certaines affaires.dont vous auriez pu être temoin
Amitiés
M…
Merci, cher M...

Je rendrai compte de mon expérience au Kazakhstan, mais d'ici un an ou deux. Beaucoup à écrire avant, dont au moins ce livre pour lequel je demande vos suggestions (les vôtres feraient double emploi et ne me donneront qu'un éditeur confidentiel, peut-être à compte d'auteur, ce que je ne veux pas et dont n'ai pas les moyens, et un tirage à 1500 exemplaires au maximum).

Suggestion de Marguerite (votre épouse) ?

Affection amicale pour vous deux.

NB Hier et dimanche prochain, messe du dimanche soir à Vannes : hier, Marguerite ne voulant pas la kermesse d'une école qu'elle a quittée avec appréhension et souffrance, et dimanche prochain l'anniversaire d'une amie pendant vingt-quatre heures.


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Le 06/06/2016 à 14:06, A… a écrit :

J'ai donc mal compris votre requête. Pour les obsèques de Denis je suis effectivement venu avec Philippe … qui réside à Pénerf et qui, avec son épouse … , ont toujours invité puis entouré Denis jusqu'à la fin. Quant à mon travail d'écriture, il s'agit d'entretiens que je mène afin de recueillir le testament spirituel d'un Père dont je suis proche. Je vous souhaite de mener à terme ce projet en sachant que l'Essentiel pour être formulé exige simplicité et cela est souvent le plus difficile. J'ai toujours comme référence Le Petit Prince de Saint Exupéry ou les paraboles de l'Evangile. Je vous confie à la Vierge Marie. Anne


Vous m'en avez parlé. Il est important que vous aboutissiez. Pas d'apologétique, du personnel, du vécu de la part de ce prêtre ou de ce religieux. Portrait de Monsieur Pouget (Jean Guitton). Il est de ce monde ou mettez-vous au net des bandes magnétiques ou des écrits ?

J'aurai voulu faire quelque chose avec Denis : le prêtre rural, enfance et vocation ces époques, les dons et talents méprisés (refus d'études, de Rome a fortiori, refus de la musique qu'on ui avait promise pour le diocèse à sa "sortie"), vues sur l'Eglise depuis le concile, le manque d'évêque, la non-expérience de la "direction" spirituelle, les femmes... sa mère ou la tenue de la maison-presbytère.

Oui, les A… ont été plus que bien. Ce que presque tous les paroissiens devraient être pour leur recteur ou curé.

Bonne suite et bon travail, A….

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Le 06/06/2016 à 17:17, B… a écrit :

Ami, cher ambassadeur,

Vous écrivez - beaucoup et bien - ce que ne savent pas faire la plupart des gens, lesquels ne lisent plus non plus. 

J’ai la chance de n’avoir jamais passé 24 heures sans en consacrer au moins une à la lecture. J’ai exercé le métier d’exportateur pour goûter l’isolement en avion et dans les aéroports.

Vous avez le talent rare d’observation de vos semblables, de les approcher, de les questionner, bref de vous intéresser à eux et de les intéresser à vous. Mon père (40 ans auprès de Bourguiba) conversait avec chefs d’États et humbles passants avec la même écoute attentive et la même posture souriante et bienveillante. 
C’est sans doute pourquoi, je goûte particulièrement les portraits de vos rencontres. Certes, vous les abordez en chrétien qui offre, reçoit et partage, mais aussi en écrivain qui aime avec sincérité ses semblables.
Alors, puisque vous m'inviter à faire une suggestion, décrivez notre temps à travers vos échanges avec les gens que le destin met sur votre chemin.

Fraternellement,

Magnifique exposé des motifs pour un choix de carrière et de vie : bravo, cher Hedy.

Oui, Habib Bourguiba : la récolte se fait maintenant, l'exceptionnelle, exemplaire Tunisie, c'est l'espérance du futur de la politique et de l'Islam sur l'autre rive de la Méditerranée, celle d'Augustin reste possible, pas oubliée.

Pour mon livre, il s'inscrit dans le cycle de ce que je veux faire à l'occasion de l'élection présidentielle prochaine. Nous en avons parlé à la brasserie de la rue des Ecoles. Je vous redonne le prospectus, ci-joint.

La description que vous appelez fera partie de ce livre, mais pas à elle seule. Et, une fois l'ordalie passée parce qu'impossible (les 500 signatures) ou parce que gagnée : mon mandat de tribun du peuple et la fondation de quelque chose faisant accéder au pouvoir quel qu'en soit le/la titulaire, les souhaits et remarques de tout un chacun, alors des livres moins empressés, dont celui - nécessaire - sur le Kazakhstan : comment le souhaitable et le possible ne furent pas saisis... "le" Département et son système...

Chaleureusement.

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Le 06/06/2016 à 18:52, MMR a écrit :

"Ne vous dispersez pas !" Conseil aisé à prodiguer à autrui, mais je vous sens tellement enclin à suivre tous les chemins de traverse qui vous éloignent de ce livre dont vous parlez comme d'un piédestal pour votre tentative d'apparaître utilement sous les projecteurs de la prochaine présidentielle, mais vers lequel vous semblez vous mettre en chemin à rebrousse-poil ! 

Ne craignez pas, ou plus.

Mais c'est un livre très difficile à faire puisqu'il le faut objectif, impersonnel et en même temps qui touche; Le sujet que je sens de plus en plus mais pas commode à formuler, c'est bien la relation entre l'individuel et l'universel, entre le citoyen et la politique, mais sans case ni spécialité. Qui soit naturel et à quoi chacun puisse accéder, et surtout tel que chacun comprenne que cela le concerne, notre ensemble national, social, mondial.

Affection.

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