jeudi 22 février 2018

l'adieu à la reine - Benoît Jacquot . rediffusé Arte


Les adieux à la reine streaming

Origine du film : Français, espagnol
Réalisateur : Benoît Jacquot
Acteurs Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen
Genre : Historique
Durée : 1h 40min
Date de sortie : 21 mars 2012
Année de production : 2011
Distribué par : Ad Vitam


En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.

dimanche 11 février 2018

sauf que je n'ai rien été ... premier jet - 1



Je n’ai jamais trouvé mon emploi, parce que je n’ai jamais eu d’employeur à plein temps. Je les ai toute ma vie cherchés. J’ai prié des employeurs et j’ai été éconduit. Je n’ai pas appris à être employé par qui ne me correspondait et à quoi je n’étais pas fait. J’ai eu des emplois, je n’ai jamais de ma vie, même enfant, cessé d’être à l’œuvre. J’ai été salarié sur concours, convenablement payé pendant des années, discontinues. J’ai appris et rencontré, mais hors emploi ou en sus de ce qui me donnait droit à un salaire. Je sais à peu près, et depuis mon adolescence, ce que je sais faire et ce que je peux être. Je discerne maintenant ma vocation. D’une certaine manière, mais pas en forme d’emploi, elle s’est réalisée. Pourtant, la gerbe n’est pas liée, je n’ai pas donné le plein de moi-même. Il me reste à être fécond, il me reste presque tout à produire de ce que je me sens empli et appelé à rayonner. Je suis acculé à être mon propre employeur, mais je n’en ressens aucune solitude. Immense est le champ que la vie – ces soixante quinze ans de durée – m’a attribué, sans m’en faire connaître ni les limites ni la nature. Je ne prévois pas de réussir ni d’achever, je ne m’inquiète pas du temps dont je puis disposer, il n’est jamais promis ni certain ni exploitable.

Presque tout de ce que je veux dire – par écrit – est flou en organisation, clair, précis et m’appartenant pour le contenu. Tout a toujours eu un sens dans ce qu’il m’arrivait, mais presque toujours ce fut imprévisible, à contre-sens de ce que je croyais et attendais devoir sur venir. J’ai cru construire, ce ne fut pas plus assuré que mes offres de service ne furent reçues.

Ecrivant cela, je sais décrire des sentiments et ce que je ressentis souvent, mais je ne dis pas les événements, ni surtout que les événements furent – de mémoire actuelle – tous des rencontres. Cadres et ambiances ne furent jamais impératifs mais propices à ce que des formes douées de personnalités et capables de dialogues, comme des êtres humains. Et celles et ceux que j’ai rencontrés ont toujours été, quand ils me sont apparus, indétachables de ces cadres et ambiances, d’un moment et d’un lieu. Dieu-même. Je crois qu’ils étaient eux aussi en recherche d’emploi, c’est-à-dire en attente de plus que ce qu’elles ou ils vivaient quand notre rencontre s’est opérée. Et j’entends aussi bien l’accolade et même l’étreinte intellectuelle et spirituelle avec des personnes physiques, sœurs et frères de ma précarité et de même époque, que la perception vive, indélébile de ces personnes que sont des pays, des peuples, des lieux, des institutions, cultures, des civilisations.

De telles rencontres, inoubliables et constitutives de ma propre vie, n’ont pas été l’emploi que je cherchais mais en ont augmenté mon besoin et la soif que j’en avais, comme si – avec moi, peut-être par moi – des continuités, des éternités allaient se faire, se feraient si j’étais accueilli, avec de tels compagnes et compagnons. Mon échec, s’il est avéré, sera bien plus que le mien. Je ne vaux que par qui m’accompagne depuis que nous nous sommes rencontrés.

Reniac, devant notre poêle, soir du dimanche 11 Février 2018
19 heures 43 à 20 heures 16

Un singulier pluriel, unique. Nous sommes chacun sans précédent, notre postérité sera une grâce pour nous, nous n’y pouvons rien, une transmission, un témoignage, des gènes-mêmes n’entament pas la liberté de qui nous succède, des générations qui succèdent à la nôtre. Ce qui nous fit peut être indifférent à toute suite seulement chronologique et non affective. J’ai ressenti, de plus en plus, une forme plus forte et plus sensible, celle du passé, la nation à laquelle j’appartiens et qui continue de me faire, mes ascendants, les plus proches surtout, mon père et ma mère. Forte, apaisante, constitutive et protectrice, tout autrement que des face-à-face ou la reconduction périodique de mains qui se joignent.


Reniac, devant notre poêle, soir du dimanche 11 Février 2018
autour de 20 heures 43

journal de l'écriture




19 heures 28 + Ce n'est pas une comédie, ou alors au sens le plus fort, formateur et initiatique de Molière. Quand c'est drôle, et avec répétition d'expression des visages ou de mise en scène, c'est pour nous rendre disponibles à l'essentiel qui suit aussitôt... notre aussitôt. Film pour moi décisif, enlevant, propice à l'interrogation sur soi et donc à une forme de résurrection-conversion par la mise en oeuvre (enfin) de nous-mêmes. Et quoique ce soit grave et important, c'est dit et montré avec saveur, imagination et c'est donc tout le temps digeste et agréable. 

20 heures 17 + Toujours, j’ai été sensible au cinéma et je garde mémoire d’une « rédaction » de collège que je fis sur l’emprise d’un film parce qu’il est l’unique présence dans la salle obscure où j’ai conscience d’être présent, de me trouver au sens littéral du terme. Recommandé au prône de ce matin, à la fin de notre messe paroissiale, par notre recteur enthousiaste, un film que je suis allé voir au début de cet après-midi, sans pouvoir décider épouse et fille à m’accompagner. Tout maos pas çà. J’espère que nous irons mardi soir. Décidé à un témoignage d’existence vécue depuis plusieurs années, et plus précisément depuis l’échec éditorial de mon essai politique – passionnant et fatigant à écrire, mais empêché de rencontrer du public – je cherchais, raconter ce qui n’a rien eu de notoire, de visible, d’historique, d’exceptionnel ? le raconter uniquement pour en faire l’attache de beaucoup de témoignages et de plaidoyers sur ce que je crois d’intérêt commun : la foi, la politique, la relation de couple, l’imprévu du bonheur, de la beauté, une conscience intime du bonheur. J’étais résolu à entreprendre d’écrire un récit plutôt linéaire et chronologique quand, commebien souvent ces derniers mois et semaines, j’ai ressenti l’aspiration du désespoir, de l’échec, de l’impasse, la somme et le poids énormes de ce qu’engendrent l’âge, la pauvreté, la mésestime pas tant dans la vie d’une personne qui dit « je » et se subit « je », que dans la vie de celles et ceux qu’il aime. Les lieux, les choses, la présence toujours intense et respectueuse des animaux. Dire que l’espoir est une folie, que la folie est un espoir non contagieux : pendant trois jours, j’ai cru que j’allais l’écrire, et comme nul n’a le droit de parler pour autrui, je ne pourrai le faire sous un pseudonyme. J’en étais là quand j’ai vécu, tout à l’heure, ce film : tout mais pas çà ! italien, récent. J’ai alors décidé de commencer d’écrire tout de suite, même si je ne peux plus remettre pour plus de quelques heures, l’urgence de restructurer nos conclusions d’appel comme une banque mal organisée, sauf pour mentir et même fabriquer des faux.
L’écriture échappe à qui écrit  de mémoire ou de fiction, et non sur documents ou pour rapporter. Quoique des personnes et des circonstances me soient d’emblée présents, dont la chronologie pourrait introduire le principal, j’ai écrit abstrait . Je laisse reposer, le « premier jet » n’est pas à raturer au fur et à mesure, l’important est de continuer. Je continuerai dès que la suite ou le re-démarrage me seront donnés. Et mon étude judiciaire se fera entretemps. Je l’espère.

vu en début d'après-midi, cinéma Garenne à Vannes - sur recommandation de notre recteur au prône de ce matin



Tout mais pas ça !


Tout mais pas ça !

Date de sortie 29 novembre 2017 (1h 27min)
Genre Comédie
Nationalité italien
constance B.
Critique positive la plus utile
par constance B., le 08/02/2018
4,0 Très bien
Enfin ! Avoir enfin, grâce à ce film, retrouvé l'esprit de ces comédies italiennes signées Risi, Comencini, Monicelli que. 4 - Très bien
Enfin ! Avoir enfin, grâce à ce film, retrouvé l'esprit de ces comédies italiennes signées Risi, Comencini, Monicelli que nous avons "tant aimé". Le plaisir aussi de voir en Alessandro Gassman le digne héritier de son père et de faire connaissance avec l'excellent Marco Giallini, qui n'aurait pas souffert de la comparaison en tournant avec Sordi ou Mastroianni. Seule fausse note : le titre. Tout mais pas ça ! Effectivement. Tout, sauf un titre aussi stupide. Pourquoi ne pas conserver le titre italien (Se Dio vuole) que tout le monde peut comprendre pour un film qui, en toute hypothèse, ne peut exprimer toute sa saveur qu'en étant vu version originale.
Ajoutée le jeudi 8 février 2018 10:23..
Critique négative la plus utile
3 - Pas mal
C’est avec "Tout mais pas ça" ! qu’Edoardo Falcone, jusqu’alors scénariste, a fait ses premiers pas dans la réalisation. C’était il y a près de 3 ans, le film étant sorti en avril 2015 en Italie, où il a d’ailleurs rencontré un grand succès. Depuis, Edoardo Falcone a réalisé un deuxième long métrage, "Questione di Karma", avec Elio Germano et Fabio De Luigi. Difficile de faire plus désagréable que Tommaso : arrogant, sur de lui, ce chirurgien du cœur jouit certes d’une grande réputation dans l’exercice de son métier, mais il ne le sait que trop. Sans arrêt, il se montre blessant avec son entourage de travail, que ce soit le pauvre interne qui travaille avec lui ou une malheureuse infirmière qu’il trouve trop grosse et qui est devenue son souffre douleur. Les patients et leurs familles ? Il ne montre aucune empathie envers eux. Quant à sa famille, à part son fils Andrea qui poursuit de brillantes études de médecine, elle est loin de trouver grâce à ses yeux. Aucune tendresse envers sa femme Carla, si brillante et passionnée quand ils se sont connus, complètement éteinte après 30 ans de mariage, au point qu’elle en est venue à boire en cachette et à se consoler en « adoptant » de nombreux enfants du tiers-monde. Sa fille Bianca ? C’est vrai qu’elle se comporte souvent comme une parfaite idiote mais le comportement de son père envers elle y est probablement pour beaucoup. Quant à Gianni, son gendre, Tommaso a pour lui le plus profond mépris, au point de pouvoir lui dire en face qu’il n’aura pas beaucoup à se forcer pour jouer le rôle d’un frère attardé mental. Concernant Andrea, le ciel est au beau fixe pour Tommaso. Lorsqu’il pense avoir compris qu’Andrea est gay, il organise sans état d’âme la réunion de famille qui devrait déboucher sur le coming-out de son fils, affirmant haut et fort que « l’important, c’est d’aimer ». Le pense-t-il vraiment ou est-il prêt à tout accepter de la part d’Andrea ? Eh bien, pas vraiment, car lorsque ce dernier avoue que c’est Jésus qu’il aime et qu’il veut devenir prêtre, Tommaso, dont on ne saura jamais s’il est agnostique ou athée, ne pense qu’à une chose : tout faire pour empêcher son fils de se consacrer à un métier qui, pour lui, n’a plus sa place dans le monde d’aujourd’hui et qu’il compare à affuteur de couteaux ou joueur de musette. Pour son premier film en tant que réalisateur, Edoardo Falcone nous laisse sur une impression mi-figue, mi-raisin. En effet, "Tout mais pas ça !" nous gratifie de moments et de répliques vraiment très drôles, mais c’est au milieu de scènes beaucoup moins réussies : moins drôles, plus convenues, parfois presque ennuyeuses. On a même peur à un moment que la fin du film s’enlise dans un prêchi-prêcha très décevant. Heureusement, les qualités de scénariste du réalisateur lui permette habilement de conclure d’une façon qui ne fâchera ni les mécréants purs et durs, ni les catholiques les plus fervents. En résumé, Edoardo Falcone n’est pas encore au niveau d’un Dino Risi, mais "Tout mais pas ça !" est une comédie qu’on peut qualifier d’honorable.
Ajoutée le mardi 28 novembre 2017 18:27
par velocio, le 28/11/2017
Tout mais pas ça ! : Photo Alessandro Gassman, Marco GialliniTout mais pas ça ! : Photo Alessandro Gassman, Marco GialliniTout mais pas ça ! : Photo Alessandro Gassman, Marco Giallini



Tout mais pas ça ! : Photo Alessandro Gassman, Marco GialliniTout mais pas ça ! : Photo Ilaria Spada, Marco Giallini

Tout mais pas ça ! : Photo Marco Giallini

Tout mais pas ça ! : Affiche Alessandro Gassman, Marco GialliniTout mais pas ça ! : Photo Marco Giallini

 

Naissance du projet

Edoardo Maria Falcone voulait faire un film sur un ton humoristique et désacralisé, comme dans les comédies classiques à l’italienne dont il est fan, comme celles de Mario Monicelli, Dino Risi ou encore Pietro Germi. Le metteur en scène explique :

"C’est pourquoi j’ai cherché une idée différente qui n’était pas une comédie romantique habituelle, ou même une comédie typique caricaturale. L’idée initiale m’est venue en regardant autour de moi. Je connais plein de personnes qui se proclament ouvertes d’esprit, démocrates et éclairées mais qui en réalité sont complètement incapables de se remettre en question, ce qui montre qu’elles incarnent le contraire de leurs idéaux. Tommaso est comme ça, un docteur présomptueux et arrogant qui voit sa vie et ses habitudes bouleversées lorsqu’il fait la rencontre d’un prêtre atypique, Don Pietro."

Contrôle total

Tout mais pas ça ! marque les premiers pas d'Edoardo Maria Falcone à la réalisation. Ce qui l'a motivé à se lancer réside dans le fait qu'il avait le contrôle total sur ce projet. "Etre scénariste est fantastique mais parfois cela peut se révéler très frustrant. Vous travaillez pendant des mois et à un moment on vous arrache votre travail des mains. A partir de là, vous avez l’impression que vous n’existez pas. La seule chose que vous puissiez faire est d’aller au cinéma et voir ce qui est arrivé à vos mots. A certains moments, c’est une expérience extraordinaire, à d’autres, beaucoup moins", confie-t-il.

Côté casting

C'est après des semaines de doutes et de propositions qu'Edoardo Maria Falcone a enfin pu trouver son duo gagnant composé des comédiens Marco Giallini et Alessandro Gassman. Le réalisateur se rappelle : "Pour fermer le cercle parfaitement, dans le rôle de la femme insatisfaite : Laura Morante, une des actrices les plus extraordinaires de notre cinéma italien. A partir de ce moment, le reste s’est mis en place : beaucoup d’auditions et de rencontres pour remplir tous les espaces disponibles, en prenant le même soin pour chaque rôle."

Les personnages principaux selon le cinéaste

"Tommaso est un homme arrogant, mais vide intérieurement. Sa femme, Carla est une femme malheureuse et frustrée, issue de classe populaire, dont les hobbies sont l’alcool et les adoptions à longue distance. Bianca, l’ainée, est une adorable sotte. Gianni est le compagnon de Bianca, un agent immobilier agressivement ambitieux que rien n’arrête. Andrea est le préféré de Tommaso, mais aussi sa plus grosse déception. Et il y a aussi Don Pietro, un prêtre qui ressemble à tout sauf à un prêtre, mais qui va changer directement ou indirectement la vie des personnages principaux."

samedi 10 février 2018

Naachtin : les fouilles depuis 1972 . avancées dans nos connaissances sur les Mayas



wikipédia à jour au 10 février 2018 à 19:31 – interr. BFF à 22:50


image illustrant l’Amérique précolombienneimage illustrant le Guatemala
Cet article est une ébauche concernant l’Amérique précolombienne et le Guatemala.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Naachtun est un site archéologique de la civilisation maya pré-colombienne, située à la périphérie nord-est de la région du bassin du Mirador (es) dans les basses terres du sud Maya, de nos jours dans le département du Petén, dans le nord du Guatemala. Naachtun était un centre important de la région à l'époque préclassique et a été l'un des rares centres préclassique du bassin du Mirador qui ait continué à prospérer dans la période classique suivante.
Situé dans l'une des zones les plus éloignées des habitats contemporains, le site a été redécouvert et étudié en 1922 par l'archéologue américain spécialiste des mayas Sylvanus Morley. Le nom Naachtun a été donné au site par Morley, tiré d'un terme maya signifiant « pierres lointaines », pour signaler son éloignement. Son ancien nom était Masuul, et il était situé au milieu des villes mayas de l'époque classique. Le site est étudié par l'Université de Calgary, où les scientifiques ont montré que le site a servi de lien entre les villes de Tikal et Calakmul, qui étaient les superpuissances à l'époque classique. Dans les guerres constantes qu'elles se faisaient, Massul était peut-être utilisé comme un « lieu de discussion neutre ». Une stèle sculptée avec une représentation de la « Dame de Tikal » y a été récemment trouvée. Le site est assez grand, avec plusieurs temples pyramidaux et une Acropole, reliés par des sacbés (des chemins revêtus d'un mortier calcaire), ainsi que 2 terrains pour le jeu de balle mésoaméricain.
Abandonnée vers l'an 900 de notre ère, la cité a été recouverte par la forêt tropicale.
Des fouilles sont effectuées depuis 2011 par une équipe française dirigée par Philippe Nondédéo et Dominique Michelet, chercheurs au Centre national de la recherche scientifique1.

Liens

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (fr)Stéphane Foucart, « Naachtun, cité maya retrouvée » [archive], sur www.lemonde.fr, 5 juillet 2011 (consulté le 15 juin 2016) : « « Naachtun est l'une des dernières grandes cités mayas de la période classique qui n'avait pas encore été vraiment fouillée, tout le monde savait qu'il faudrait, un jour ou l'autre, s'y atteler. » ».

La dernière modification de cette page a été faite le 10 février 2018 à 19:31.

un film documentaire à propos des Mayas - " La Province oubliée " d'Olivier Dickinson


wikipédia à jour au 3 octobre 2015

La Province oubliée
Description de l'image TheForgottenDistrict.jpg.
Données clés
Réalisation
Oliver Dickinson
Sociétés de production
LVP
Pays d’origine
Royaume-Uni, France
Genre
documentaire
Durée
52 minutes
Sortie
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La Province Oubliée (The Forgotten District) est un film documentaire réalisé par Oliver Dickinson.
Entre la mer des Caraïbes et les Monts Maya se trouve le district de Toledo, connu comme La Province Oubliée du Belize, en Amérique centrale. Durant ces vingt dernières années, les Mayas ont mis en avant leur programme d'écotourisme destiné à protéger leur forêt tropicale et leurs traditions. Malgré la constante opposition du gouvernement et de l'industrie du tourisme, Margarita, Reyes, Chet et leurs amis demeurent résolus et optimistes. Ce film est un hommage à leur courage jamais démenti.
Le documentaire a été sélectionné par de nombreux festivals à travers le monde (ex: Festival international du film d'environnement de Paris, Ecofilms Festival de Rhodes, Festival Cine de Bogota, Festival International Documentaire de Guangzhou) et a remporté plusieurs prix (ex: Prix du Jury et Prix Spécial pour efforts dans la promotion de l'écotourisme au Riga International Tourfilm Festival 2010, médaille d'argent au Zagreb Tourfilm Festival 2012, Prix du Meilleur Reportage de Tourisme au Silafest 2009).

Fiche technique

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  • Photographie : Oliver Dickinson
  • Montage : Oliver Dickinson
  • Production : Anthony Dickinson, Marie Kerfant, Alexia Dickinson
  • Langue : anglais
La dernière modification de cette page a été faite le 3 octobre 2015 à 21:16.

les Mayas



wikipédia à jour au 9 décembre 2017

Mayas

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Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2010).
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Mayas
Description de cette image, également commentée ci-après
Famille maya du Yucatán.
Populations significatives par région
Entre 5 474 377 et 9 376 904 (2009-2010)1
759 000 (2005)2
?
?
?
Population totale
6 000 000 (1998)3

Autres
Langues
Religions
Christianisme (principalement catholicisme) métissé de vestiges de la religion maya.
Les Mayas constituent un groupe culturel varié d'Amérindiens vivant dans le sud du Mexique et le nord de l'Amérique centrale (Guatemala, Belize, avec de petites minorités au Honduras et au Salvador). Les estimations de la population maya, dans cette zone, au début du XXIe siècle, varient entre 6 et 10 millions d'individus3,4,1,1. Certains sont assez intégrés dans les cultures modernes des pays dans lesquels ils résident, d'autres continuent à mener une vie plus traditionnelle et distincte culturellement, souvent en parlant l'une des langues mayas comme langue principale.
Le terme général « Maya » est une désignation collective pratique pour inclure les populations de la région qui partagent un certain degré de patrimoine linguistique et culturel; cependant, ce terme englobe beaucoup de peuples distincts, des sociétés et des groupes ethniques qui ont leurs propres traditions, cultures et identité historique.
Le mot maya signifie maïs, céréale qui tient une place primordiale dans les mythologies précolombiennes et dans la vie quotidienne des Mayas au point qu'ils se sont désignés eux-mêmes comme des « hommes de maïs » depuis une très haute antiquité.

Sommaire

Histoire

Préhistoire

Les origines du peuple maya (comme celles de bon nombre de peuples mésoaméricains) sont contestées. Deux principales théories sont avancées :
  • la plus courante veut que les Mayas soient originaires d'Asie et qu'ils aient franchi le détroit de Béring durant la période glaciaire à la recherche d'animaux à chasser ou pour découvrir de nouveaux territoires ; comme l'ensemble des peuples "indiens" d'Amérique du Nord et du Sud
  • une autre mouvance considère les Mayas originaires d'îles du Pacifique, mais sans indices probants.
Les liens de parenté avec les cultures natives d'Amérique du Nord tiennent dans des traditions agricoles et culinaires (culture du maïs) notamment les peuples cultivateurs de la cote Est. Les Mayas appartiennent au vaste ensemble culturel de la Mésoamérique, auxquels appartiennent également les Olmèques, plus vieux peuple identifié dans la région, et les Aztèques, un des plus récents.

Époque mésoaméricaine

Article détaillé : Civilisation maya.
Durant le Ier millénaire les Mayas formaient l'une des grandes civilisations de Mésoamérique. Ils étaient organisés en une multitude de hameaux de population rurale dispersés notamment autour de quelques centres urbains composés d'un site civique et cérémoniel, de palais de dignitaires, de quartiers périphériques d'artisans, de commerçants et de guerriers. Certains des plus puissants centres urbains de la période classique, comme Calakmul et Tikal, étaient à la tête d'une sorte de confédération de centres urbains, mais il n'a jamais existé d'« empire » maya comparable aux plus tardifs empires aztèque ou inca. Leur civilisation a ensuite perduré jusqu'au XVIe siècle dans le nord de la péninsule du Yucatán. Les accomplissements les plus marquants de cette civilisation sont : l'écriture hiéroglyphique, la numération de position (en base 20 avec le zéro, inventé indépendamment des Indiens), l'astronomie (calendrier et éphémérides) et l'architecture (édification de pyramides et de temples). On trouve aujourd'hui de nombreux sites archéologiques mayas dans le sud du Mexique (Chichén Itzá, Palenque) et au Guatemala (Tikal, Kaminaljuyú).

Époque coloniale

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La large révolte menée au XIXe siècle par les Mayas originaires du Yucatán, aussi connue sous le nom de guerre des castes du Yucatán, fut l'une des plus victorieuses révoltes amérindiennes, ayant permis l'obtention temporaire de l'État maya de Chan Santa Cruz, reconnu comme une nation indépendante par l'Empire britannique.

Époque contemporaine

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Population

Les plus grandes populations mayas contemporaines sont dans les États mexicains du Yucatán, du Campeche, du Quintana Roo, du Tabasco, et du Chiapas, ainsi que dans les pays d'Amérique centrale comme le Belize, le Guatemala et les parties occidentales du Honduras et du Salvador. Ils s'identifient eux-mêmes simplement comme des « Mayas » sans tribu (à l'inverse de ceux des Hautes-Terres de l'ouest du Guatemala), et parlent la langue que les anthropologues appellent le « maya yucatèque », mais est reconnu par ceux qui le parlent et par les « Yucatecos » simplement comme « maya ». Les locuteurs de langue maya parlent également le plus souvent l'espagnol comme langue secondaire ou principale.

Yucatán

La première confrontation entre les Européens et la population indigène du Yucatán date de 1511, après qu'un groupe de rescapés espagnols, ayant survécu à un naufrage, débarqua sur les rives du Yucatán. L'un des marins, Gonzalo Guerrero, s'intégra parfaitement à la population locale dans la région de ce qui est aujourd'hui Chetumal. Les expéditions espagnoles suivantes (Córdoba en 1517, Grijalva en 1518 et Cortés en 1519) aboutirent à de nombreux conflits et, finalement, à une guerre ouverte. La vulnérabilité aux maladies européennes et les conflits avec les Espagnols réduisirent la population des Mayas Yucatèques à moins de 10 000 âmes en 1850. Les Mayas Yucatèques qui vivaient dans la jungle de Quintana Roo, à l'est, moins en contact avec les Espagnols, ont mieux résisté et ont survécu en plus grand nombre. Historiquement, la population de la moitié est de la péninsule a été moins intégrée et moins affectée par la culture hispanique que celle de la moitié ouest. Aujourd'hui, dans la Péninsule du Yucatán (États mexicains de Campeche, Yucatán et Quintana Roo), entre 750 000 et 1 200 000 personnes parlent une des langues mayas. Cependant, les populations d'origine maya mais ne parlant pas leur langue d'origine sont trois fois plus nombreuses. Elles possèdent, cependant, d'anciens noms mayas comme Ak, Can, Chan, Be, Cantun, Dzib, Canche, Chi, Chuc, Coyoc, Hoil, Hau, May, Tamay, Ucan, Pool, Zapo, Touki, etc.

Chiapas

Les groupes Mayas du Chiapas comprennent les Tzotzil et les Tzeltal, dans les hauts-plateaux de l'État, les Tojolabales, concentrés dans les basses-terres autour de Las Margaritas, et les Ch'ol dans la jungle.
Les Mayas dont la culture est restée la plus proche de celle de leurs ancêtres de l'époque pré-colombienne sont les Lacandon, une petite population (1 000 âmes) évitant les contacts avec les étrangers jusqu'au milieu du XXe siècle en vivant par petits groupes dans les forêts le long de la partie mexicaine du fleuve l'Usumacinta et de ses affluents.

Belize

Les Mayas de Belize sont éparpillés à travers toute la région, avec, toutefois, une concentration dans les districts de Cayo et de Toledo. Ils se divisent en Mayas Yucatèques, Kekchi, et Mopan.

Tabasco

L'État de Tabasco (Mexique) accueille les Mayas Chontal.

Guatemala

Au Guatemala, les principales populations traditionnelles Mayas vivent dans les haut-plateaux de l'Ouest.
Au Guatemala, le modèle colonial espagnol consistant à garder les indiens légalement séparés et inféodés persista durant le XXe siècle. Il en résulte la conservation des coutumes traditionnelles, la seule alternative étant l'intégration du mode de vie hispanique au plus bas niveau social.
Une considérable identification avec les communautés locales et linguistiques, correspondant souvent aux États des nations pré-colombiennes, continue, et beaucoup de gens portent des vêtements traditionnels qui affichent leur identité spécifique locale. Les habits des femmes tendent à être plus traditionnels que ceux des hommes, ces derniers ayant plus d'interaction avec le commerce et la culture hispanique.
Les peuples Mayas des haut-plateaux du Guatemala incluent les Quichés, Mam, Poqomam, Cakchiquel, Ixil, Q'eqchi', Tz'utujil et Jakaltèques.
La région sud-est du Guatemala (à la frontière avec le Honduras) comprend des groupes comme les Ch'orti'.

Culture

Religion

Article connexe : Religion maya.
La plupart des Mayas sont devenus catholiques après la colonisation espagnole. Cependant, ils ont intégré à leur pratique religieuse catholique de nombreux rites et croyances issus de leur religion antérieure.
Ainsi, au XXIe siècle, dans l'église maya de San Juan Chamula, la pratique des sacrifices rituels de poulets vivants reste courante5.

Citations

« Nous ne sommes pas des mythes du passé, des ruines dans la jungle ou dans les zoos. Nous sommes des gens et nous voulons être respectés, et non victimes d'intolérance et de racisme »Rigoberta Menchú, 19926.

Fictions

Notes et références

  1. a, b et c La population totale du Guatemala a été estimée en 2010 à 13 550 440 habitants par le World Factbook [archive] de la CIA ; selon cette même source, 40,4 % de la population guatémaltèque appartiendrait à une des ethnies mayas ; en recoupant ces deux données, on obtient un total de 5 474 377 Mayas au Guatemala. Par ailleurs, selon l'étude « Población y Pobreza 2008-2009 » publiée par l'institut national de statistiques (INE) du Guatemala, 69,2 % [archive] des 4 455 815 Guatémaltèques interrogés s'identifient comme des indigènes appartenant à l'une des différentes ethnies mayas. Si on recoupe ce chiffre avec l'estimation de la population totale du Guatemala, on obtient une estimation haute de 9 376 904 Mayas au Guatemala.
  2. INEGI, Estadísticas a propósito del día internacional de la lengua materna. Datos de hablantes de lengua maya [archive].
  3. a et b (es) Lorenzo Ochoa et Patricia Martel (dir.), Lengua y cultura mayas, UNAM, 2002, 170 p. (ISBN 9703200893)
El "Pueblo Maya" lo constituyen actualmente algo menos de 6 millones de hablantes de 25 idiomas ([1] [archive]).
  1. « Site »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le 8 avril 2013) de l'organisation américaine Friends of the Maya.
  2. Monseigneur Enrique Díaz Díaz (évêque auxiliaire de San Cristóbal de las Casas), IV DC Mirando la cruz [archive], homélie, 20 mars 2009, publié dans Voces de los Obispos sur le site de la conférence de l'épiscopat mexicain.
  3. Citation tirée d'une interview avec elle par un représentant de l'organisation d'Amérique Centrale des droits de l'homme (Riis-Hansen 1992). Menchú donna cette interview peu avant d'être récompensée par le prix Nobel de la Paix.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Sources de l'article

  • Chiappari, Christopher L., « Toward a Maya Theology of Liberation: The Reformulation of a "Traditional" Religion in the Global Context », Journal for the Scientific Study of Religion, vol. 41, no 1,‎ 2002, p. 47–67 (ISSN 0021-8294)
  • Nikolai Grube, Maya: Divine Kings of the Rain Forest, Cologne, Könemann Press, 2006, 417–425 p. (ISBN 3-8331-1957-8, OCLC 71165439), « Maya Today - From Indios Deprived of Rights to the Maya Movement »
  • James Mooney, Maya Indians, vol. vol. X, New York, Robert Appleton and Company, 1911, New Advent online reproduction éd. (lire en ligne [archive])
  • Anders Riis-Hansen, « Interview with Rigoberta Menchu Tum » [archive], Commission for the Defense of Human Rights in Central America (CODEHUCA), 1992 (consulté le 3 juillet 2006)
  • (en) Kay Warren, Indigenous Movements and Their Critics: Pan-Maya Activism in Guatemala, Princeton, Princeton University Press, 1998 (ISBN 978-0-691-05882-5, LCCN 98003531)

Autres sources

  • Mercedes de la Garza, Les Mayas: 3000 ans de civilisation, Italia, Casa Editrice Bonechi, 1995 (ISBN 978-88-8029-019-3)
  • (es) Aprendamos de los dioses mayas, Mexico, Edicion bilingue Dante, 1999 (ISBN 978-970-605-038-0, OCLC 651310124)
  • Mésoamérique(Mexique-Honduras-Belize), Paris, Clio 3e édition, 1991
  • Alain Musset et Annie-Claude Martin, Avant l'Amérique, les Mayas et les Aztèques ; Peuples du passé, Paris, Éditions Nathan, 1992 (ISBN 978-2-09-240173-6)
  • Aimer le Mexique, monde et voyages, Paris, Larousse, 1996 (ISBN 978-2-03-514008-1)
  • (en) Wilson G.Turner, MAya designs, USA, Dover-design library, 1985, poche (ISBN 978-0-486-24047-3)

Autres lectures

  • Susana Vogel, Les Mayas: Histoire, art et archéologie, Monclem Ediciones, Mexico, 1995 (ISBN 968-6434-40-2)
  • Guy Gugliotta, Les Mayas de la Gloire à la Ruine, National Geographic France n° 95, août 2007.
  • Sofía Martínez del Campo Lanz, préface de Marc Restellini, Les Masques de jade mayas, catalogue de l'exposition de la Pinacothèque de Paris, 2012, 312 p. (ISBN 978-235-867022-7)

Filmographie

  • L'aube des Mayas (version fr. de Dawn of Maya), National Geographic, 2004
  • Le mystère des Mayas: Vestiges de toute la splendeur de la civilisation maya, IMAX, 1994.
  • Les Royaumes perdus des Mayas, National Geographic, janvier 2003, ASIN B000056CSN.
  • La Province Oubliée, film documentaire d'Oliver Dickinson, 2009.
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