dimanche 25 février 2018
samedi 24 février 2018
vendredi 23 février 2018
jeudi 22 février 2018
l'adieu à la reine - Benoît Jacquot . rediffusé Arte
Origine
du film : Français, espagnol
Réalisateur
: Benoît Jacquot
Acteurs
Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen
Genre
: Historique
Durée
: 1h 40min
Date
de sortie : 21 mars 2012
Année
de production : 2011
Distribué
par : Ad Vitam
En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.
mercredi 21 février 2018
mardi 20 février 2018
lundi 19 février 2018
dimanche 18 février 2018
samedi 17 février 2018
vendredi 16 février 2018
jeudi 15 février 2018
mercredi 14 février 2018
mardi 13 février 2018
lundi 12 février 2018
dimanche 11 février 2018
sauf que je n'ai rien été ... premier jet - 1
Je n’ai jamais trouvé mon emploi, parce
que je n’ai jamais eu d’employeur à plein temps. Je les ai toute ma vie
cherchés. J’ai prié des employeurs et j’ai été éconduit. Je n’ai pas appris à
être employé par qui ne me correspondait et à quoi je n’étais pas fait. J’ai eu
des emplois, je n’ai jamais de ma vie, même enfant, cessé d’être à l’œuvre.
J’ai été salarié sur concours, convenablement payé pendant des années,
discontinues. J’ai appris et rencontré, mais hors emploi ou en sus de ce qui me
donnait droit à un salaire. Je sais à peu près, et depuis mon adolescence, ce
que je sais faire et ce que je peux être. Je discerne maintenant ma vocation.
D’une certaine manière, mais pas en forme d’emploi, elle s’est réalisée.
Pourtant, la gerbe n’est pas liée, je n’ai pas donné le plein de moi-même. Il
me reste à être fécond, il me reste presque tout à produire de ce que je me
sens empli et appelé à rayonner. Je suis acculé à être mon propre employeur,
mais je n’en ressens aucune solitude. Immense est le champ que la vie – ces
soixante quinze ans de durée – m’a attribué, sans m’en faire connaître ni les
limites ni la nature. Je ne prévois pas de réussir ni d’achever, je ne
m’inquiète pas du temps dont je puis disposer, il n’est jamais promis ni
certain ni exploitable.
Presque tout de ce que je veux dire –
par écrit – est flou en organisation, clair, précis et m’appartenant pour le
contenu. Tout a toujours eu un sens dans ce qu’il m’arrivait, mais presque
toujours ce fut imprévisible, à contre-sens de ce que je croyais et attendais
devoir sur venir. J’ai cru construire, ce ne fut pas plus assuré que mes offres
de service ne furent reçues.
Ecrivant cela, je sais décrire des
sentiments et ce que je ressentis souvent, mais je ne dis pas les événements,
ni surtout que les événements furent – de mémoire actuelle – tous des
rencontres. Cadres et ambiances ne furent jamais impératifs mais propices à ce
que des formes douées de personnalités et capables de dialogues, comme des
êtres humains. Et celles et ceux que j’ai rencontrés ont toujours été, quand
ils me sont apparus, indétachables de ces cadres et ambiances, d’un moment et
d’un lieu. Dieu-même. Je crois qu’ils étaient eux aussi en recherche d’emploi,
c’est-à-dire en attente de plus que ce qu’elles ou ils vivaient quand notre
rencontre s’est opérée. Et j’entends aussi bien l’accolade et même l’étreinte
intellectuelle et spirituelle avec des personnes physiques, sœurs et frères de
ma précarité et de même époque, que la perception vive, indélébile de ces
personnes que sont des pays, des peuples, des lieux, des institutions,
cultures, des civilisations.
De telles rencontres, inoubliables et
constitutives de ma propre vie, n’ont pas été l’emploi que je cherchais mais en
ont augmenté mon besoin et la soif que j’en avais, comme si – avec moi,
peut-être par moi – des continuités, des éternités allaient se faire, se
feraient si j’étais accueilli, avec de tels compagnes et compagnons. Mon échec,
s’il est avéré, sera bien plus que le mien. Je ne vaux que par qui m’accompagne
depuis que nous nous sommes rencontrés.
Reniac, devant notre
poêle, soir du dimanche 11 Février 2018
19 heures 43 à 20
heures 16
Un singulier pluriel, unique. Nous
sommes chacun sans précédent, notre postérité sera une grâce pour nous, nous
n’y pouvons rien, une transmission, un témoignage, des gènes-mêmes n’entament
pas la liberté de qui nous succède, des générations qui succèdent à la nôtre. Ce
qui nous fit peut être indifférent à toute suite seulement chronologique et non
affective. J’ai ressenti, de plus en plus, une forme plus forte et plus
sensible, celle du passé, la nation à laquelle j’appartiens et qui continue de
me faire, mes ascendants, les plus proches surtout, mon père et ma mère. Forte,
apaisante, constitutive et protectrice, tout autrement que des face-à-face ou
la reconduction périodique de mains qui se joignent.
Reniac, devant notre
poêle, soir du dimanche 11 Février 2018
autour de 20 heures 43
journal de l'écriture
19 heures 28 + Ce n'est pas une comédie, ou
alors au sens le plus fort, formateur et initiatique
de Molière. Quand c'est drôle, et avec répétition
d'expression des visages ou de mise en scène, c'est
pour nous rendre disponibles à l'essentiel qui suit
aussitôt... notre aussitôt. Film pour moi décisif,
enlevant, propice à l'interrogation sur soi et donc
à une forme de résurrection-conversion par la mise
en oeuvre (enfin) de nous-mêmes. Et quoique ce soit
grave et important, c'est dit et montré avec saveur,
imagination et c'est donc tout le temps digeste et
agréable.
20 heures 17 + Toujours, j’ai été
sensible au cinéma et je garde mémoire d’une « rédaction » de collège
que je fis sur l’emprise d’un film parce qu’il est l’unique présence dans la
salle obscure où j’ai conscience d’être présent, de me trouver au sens littéral
du terme. Recommandé au prône de ce matin, à la fin de notre messe paroissiale,
par notre recteur enthousiaste, un film que je suis allé voir au début de cet
après-midi, sans pouvoir décider épouse et fille à m’accompagner. Tout maos pas
çà. J’espère que nous irons mardi soir. Décidé à un témoignage d’existence
vécue depuis plusieurs années, et plus précisément depuis l’échec éditorial de
mon essai politique – passionnant et fatigant à écrire, mais empêché de
rencontrer du public – je cherchais, raconter ce qui n’a rien eu de notoire, de
visible, d’historique, d’exceptionnel ? le raconter uniquement pour en
faire l’attache de beaucoup de témoignages et de plaidoyers sur ce que je crois
d’intérêt commun : la foi, la politique, la relation de couple, l’imprévu
du bonheur, de la beauté, une conscience intime du bonheur. J’étais résolu à
entreprendre d’écrire un récit plutôt linéaire et chronologique quand,
commebien souvent ces derniers mois et semaines, j’ai ressenti l’aspiration du
désespoir, de l’échec, de l’impasse, la somme et le poids énormes de ce
qu’engendrent l’âge, la pauvreté, la mésestime pas tant dans la vie d’une
personne qui dit « je » et se subit « je », que dans la vie
de celles et ceux qu’il aime. Les lieux, les choses, la présence toujours
intense et respectueuse des animaux. Dire que l’espoir est une folie, que la
folie est un espoir non contagieux : pendant trois jours, j’ai cru que
j’allais l’écrire, et comme nul n’a le droit de parler pour autrui, je ne
pourrai le faire sous un pseudonyme. J’en étais là quand j’ai vécu, tout à
l’heure, ce film : tout mais pas
çà ! italien, récent. J’ai alors décidé de commencer d’écrire tout
de suite, même si je ne peux plus remettre pour plus de quelques heures,
l’urgence de restructurer nos conclusions d’appel comme une banque mal
organisée, sauf pour mentir et même fabriquer des faux.
L’écriture échappe à qui
écrit de mémoire ou de fiction, et non
sur documents ou pour rapporter. Quoique des personnes et des circonstances me
soient d’emblée présents, dont la chronologie pourrait introduire le principal,
j’ai écrit abstrait . Je laisse reposer, le
« premier jet » n’est pas à raturer au fur et à mesure, l’important
est de continuer. Je continuerai dès que la suite ou le re-démarrage me seront
donnés. Et mon étude judiciaire se fera entretemps. Je l’espère.
samedi 10 février 2018
Naachtin : les fouilles depuis 1972 . avancées dans nos connaissances sur les Mayas
wikipédia à jour au 10 février 2018 à 19:31 – interr. BFF à 22:50
Naachtun est un site archéologique de la civilisation maya pré-colombienne, située à la périphérie nord-est de la région du bassin du Mirador (es) dans les basses terres du sud Maya, de nos jours dans le département du Petén, dans le nord du Guatemala. Naachtun était un centre important de la région à l'époque préclassique et a été l'un des rares centres préclassique du bassin du Mirador qui ait continué à prospérer dans la période classique suivante.
Situé dans l'une des zones les plus éloignées des habitats contemporains, le site a été redécouvert et étudié en 1922 par l'archéologue américain spécialiste des mayas Sylvanus Morley. Le nom Naachtun a été donné au site par Morley, tiré d'un terme maya signifiant « pierres lointaines », pour signaler son éloignement. Son ancien nom était Masuul, et il était situé au milieu des villes mayas de l'époque classique. Le site est étudié par l'Université de Calgary, où les scientifiques ont montré que le site a servi de lien entre les villes de Tikal et Calakmul, qui étaient les superpuissances à l'époque classique. Dans les guerres constantes qu'elles se faisaient, Massul était peut-être utilisé comme un « lieu de discussion neutre ». Une stèle sculptée avec une représentation de la « Dame de Tikal » y a été récemment trouvée. Le site est assez grand, avec plusieurs temples pyramidaux et une Acropole, reliés par des sacbés (des chemins revêtus d'un mortier calcaire), ainsi que 2 terrains pour le jeu de balle mésoaméricain.
Abandonnée vers l'an 900 de notre ère, la cité a été recouverte par la forêt tropicale.
Des fouilles sont effectuées depuis 2011 par une équipe française dirigée par Philippe Nondédéo et Dominique Michelet, chercheurs au Centre national de la recherche scientifique1.
Liens
Articles connexes
Liens externes
- L'émission de radio Quoi de neuf en archéologie ? [archive] par Antonio Fischetti, diffusée le 14 juin 2016 sur Radio France internationale
- Le documentaire Naachtun La cité Maya oubliée [archive] par Stéphane Bégoin, diffusé le 18 juin 2016 sur Arte
- (en) « Naachtun Archaeological Project » (version du 2 janvier 2007 sur l'Internet Archive)
- (en) « Photo galleries and information of Naachtun » (version du 5 octobre 2007 sur l'Internet Archive)
Notes et références
- ↑ (fr)Stéphane Foucart, « Naachtun, cité maya retrouvée » [archive], sur www.lemonde.fr, 5 juillet 2011 (consulté le 15 juin 2016) : « « Naachtun est l'une des dernières grandes cités mayas de la période classique qui n'avait pas encore été vraiment fouillée, tout le monde savait qu'il faudrait, un jour ou l'autre, s'y atteler. » ».
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Naachtun » (voir la liste des auteurs).
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février 2018 à 19:31.
un film documentaire à propos des Mayas - " La Province oubliée " d'Olivier Dickinson
wikipédia à jour au 3 octobre 2015
La Province oubliée
Données clés
|
|
Réalisation
|
Oliver Dickinson
|
Sociétés de
production
|
LVP
|
Pays d’origine
|
Royaume-Uni, France
|
Genre
|
documentaire
|
Durée
|
52 minutes
|
Sortie
|
Pour
plus de détails, voir Fiche
technique et Distribution
La Province Oubliée (The Forgotten District) est un film
documentaire réalisé par Oliver
Dickinson.Entre la mer des Caraïbes et les Monts Maya se trouve le district de Toledo, connu comme La Province Oubliée du Belize, en Amérique centrale. Durant ces vingt dernières années, les Mayas ont mis en avant leur programme d'écotourisme destiné à protéger leur forêt tropicale et leurs traditions. Malgré la constante opposition du gouvernement et de l'industrie du tourisme, Margarita, Reyes, Chet et leurs amis demeurent résolus et optimistes. Ce film est un hommage à leur courage jamais démenti.
Le documentaire a été sélectionné par de nombreux festivals à travers le monde (ex: Festival international du film d'environnement de Paris, Ecofilms Festival de Rhodes, Festival Cine de Bogota, Festival International Documentaire de Guangzhou) et a remporté plusieurs prix (ex: Prix du Jury et Prix Spécial pour efforts dans la promotion de l'écotourisme au Riga International Tourfilm Festival 2010, médaille d'argent au Zagreb Tourfilm Festival 2012, Prix du Meilleur Reportage de Tourisme au Silafest 2009).
Fiche technique
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- Photographie : Oliver Dickinson
- Montage : Oliver Dickinson
- Production : Anthony Dickinson, Marie Kerfant, Alexia Dickinson
- Langue : anglais
La dernière modification de cette page a été faite le 3
octobre 2015 à 21:16.
les Mayas
wikipédia à jour au 9 décembre 2017
Mayas
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources
(décembre 2010).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez
des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter
l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la
section « Notes et références » (modifier
l'article, comment ajouter mes
sources ?).
Mayas
Famille maya du Yucatán.
Populations
significatives par région
|
|
Entre 5 474 377 et 9 376 904 (2009-2010)1
|
|
759 000 (2005)2
|
|
?
|
|
?
|
|
?
|
|
Population
totale
|
6 000 000 (1998)3
|
Autres
|
|
Langues
|
|
Religions
|
Le terme général « Maya » est une désignation collective pratique pour inclure les populations de la région qui partagent un certain degré de patrimoine linguistique et culturel; cependant, ce terme englobe beaucoup de peuples distincts, des sociétés et des groupes ethniques qui ont leurs propres traditions, cultures et identité historique.
Le mot maya signifie maïs, céréale qui tient une place primordiale dans les mythologies précolombiennes et dans la vie quotidienne des Mayas au point qu'ils se sont désignés eux-mêmes comme des « hommes de maïs » depuis une très haute antiquité.
Sommaire
Histoire
Préhistoire
Les origines du peuple maya (comme celles de bon nombre de peuples mésoaméricains) sont contestées. Deux principales théories sont avancées :- la plus courante veut que les Mayas soient originaires d'Asie et qu'ils aient franchi le détroit de Béring durant la période glaciaire à la recherche d'animaux à chasser ou pour découvrir de nouveaux territoires ; comme l'ensemble des peuples "indiens" d'Amérique du Nord et du Sud
- une autre mouvance considère les Mayas originaires d'îles du Pacifique, mais sans indices probants.
Époque mésoaméricaine
Article détaillé : Civilisation
maya.
Durant le Ier millénaire les Mayas formaient
l'une des grandes civilisations de Mésoamérique.
Ils étaient organisés en une multitude de hameaux de
population rurale dispersés notamment autour de quelques centres urbains
composés d'un site civique et cérémoniel,
de palais de dignitaires, de quartiers périphériques d'artisans, de commerçants et de guerriers.
Certains des plus puissants centres urbains de la période classique, comme Calakmul et Tikal, étaient à la
tête d'une sorte de confédération de centres urbains, mais il n'a jamais existé
d'« empire » maya comparable aux plus tardifs empires
aztèque ou inca. Leur civilisation a ensuite perduré jusqu'au XVIe siècle
dans le nord de la péninsule du Yucatán. Les accomplissements les
plus marquants de cette civilisation sont : l'écriture hiéroglyphique,
la numération de position (en base 20 avec le zéro, inventé
indépendamment des Indiens),
l'astronomie
(calendrier
et éphémérides) et l'architecture
(édification de pyramides et de temples). On
trouve aujourd'hui de nombreux sites
archéologiques mayas dans le sud du Mexique (Chichén
Itzá, Palenque)
et au Guatemala (Tikal,
Kaminaljuyú).Époque coloniale
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La large révolte menée au XIXe siècle
par les Mayas originaires du Yucatán, aussi connue sous le nom de guerre
des castes du Yucatán, fut l'une des plus victorieuses révoltes
amérindiennes, ayant permis l'obtention temporaire de l'État maya de Chan Santa Cruz, reconnu comme
une nation indépendante par l'Empire britannique.Époque contemporaine
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Population
Les plus grandes populations mayas contemporaines sont dans les États mexicains du Yucatán, du Campeche, du Quintana Roo, du Tabasco, et du Chiapas, ainsi que dans les pays d'Amérique centrale comme le Belize, le Guatemala et les parties occidentales du Honduras et du Salvador. Ils s'identifient eux-mêmes simplement comme des « Mayas » sans tribu (à l'inverse de ceux des Hautes-Terres de l'ouest du Guatemala), et parlent la langue que les anthropologues appellent le « maya yucatèque », mais est reconnu par ceux qui le parlent et par les « Yucatecos » simplement comme « maya ». Les locuteurs de langue maya parlent également le plus souvent l'espagnol comme langue secondaire ou principale.Yucatán
La première confrontation entre les Européens et la population indigène du Yucatán date de 1511, après qu'un groupe de rescapés espagnols, ayant survécu à un naufrage, débarqua sur les rives du Yucatán. L'un des marins, Gonzalo Guerrero, s'intégra parfaitement à la population locale dans la région de ce qui est aujourd'hui Chetumal. Les expéditions espagnoles suivantes (Córdoba en 1517, Grijalva en 1518 et Cortés en 1519) aboutirent à de nombreux conflits et, finalement, à une guerre ouverte. La vulnérabilité aux maladies européennes et les conflits avec les Espagnols réduisirent la population des Mayas Yucatèques à moins de 10 000 âmes en 1850. Les Mayas Yucatèques qui vivaient dans la jungle de Quintana Roo, à l'est, moins en contact avec les Espagnols, ont mieux résisté et ont survécu en plus grand nombre. Historiquement, la population de la moitié est de la péninsule a été moins intégrée et moins affectée par la culture hispanique que celle de la moitié ouest. Aujourd'hui, dans la Péninsule du Yucatán (États mexicains de Campeche, Yucatán et Quintana Roo), entre 750 000 et 1 200 000 personnes parlent une des langues mayas. Cependant, les populations d'origine maya mais ne parlant pas leur langue d'origine sont trois fois plus nombreuses. Elles possèdent, cependant, d'anciens noms mayas comme Ak, Can, Chan, Be, Cantun, Dzib, Canche, Chi, Chuc, Coyoc, Hoil, Hau, May, Tamay, Ucan, Pool, Zapo, Touki, etc.Chiapas
Les groupes Mayas du Chiapas comprennent les Tzotzil et les Tzeltal, dans les hauts-plateaux de l'État, les Tojolabales, concentrés dans les basses-terres autour de Las Margaritas, et les Ch'ol dans la jungle.Les Mayas dont la culture est restée la plus proche de celle de leurs ancêtres de l'époque pré-colombienne sont les Lacandon, une petite population (1 000 âmes) évitant les contacts avec les étrangers jusqu'au milieu du XXe siècle en vivant par petits groupes dans les forêts le long de la partie mexicaine du fleuve l'Usumacinta et de ses affluents.
Belize
Les Mayas de Belize sont éparpillés à travers toute la région, avec, toutefois, une concentration dans les districts de Cayo et de Toledo. Ils se divisent en Mayas Yucatèques, Kekchi, et Mopan.Tabasco
L'État de Tabasco (Mexique) accueille les Mayas Chontal.Guatemala
Au Guatemala, les principales populations traditionnelles Mayas vivent dans les haut-plateaux de l'Ouest.Au Guatemala, le modèle colonial espagnol consistant à garder les indiens légalement séparés et inféodés persista durant le XXe siècle. Il en résulte la conservation des coutumes traditionnelles, la seule alternative étant l'intégration du mode de vie hispanique au plus bas niveau social.
Une considérable identification avec les communautés locales et linguistiques, correspondant souvent aux États des nations pré-colombiennes, continue, et beaucoup de gens portent des vêtements traditionnels qui affichent leur identité spécifique locale. Les habits des femmes tendent à être plus traditionnels que ceux des hommes, ces derniers ayant plus d'interaction avec le commerce et la culture hispanique.
Les peuples Mayas des haut-plateaux du Guatemala incluent les Quichés, Mam, Poqomam, Cakchiquel, Ixil, Q'eqchi', Tz'utujil et Jakaltèques.
La région sud-est du Guatemala (à la frontière avec le Honduras) comprend des groupes comme les Ch'orti'.
Culture
Religion
Article connexe : Religion
maya.
La plupart des Mayas sont devenus catholiques après la colonisation
espagnole. Cependant, ils ont intégré à leur pratique religieuse catholique de
nombreux rites et croyances issus de leur religion antérieure.Ainsi, au XXIe siècle, dans l'église maya de San Juan Chamula, la pratique des sacrifices rituels de poulets vivants reste courante5.
Citations
« Nous ne sommes pas des mythes du passé, des ruines dans la jungle ou dans les zoos. Nous sommes des gens et nous voulons être respectés, et non victimes d'intolérance et de racisme »— Rigoberta Menchú, 19926.Fictions
- Apocalypto, film de Mel Gibson, est une reconstitution de la vie des Mayas à l'époque postclassique.
Notes et références
- ↑ a, b et c La population totale du Guatemala a été estimée en 2010 à 13 550 440 habitants par le World Factbook [archive] de la CIA ; selon cette même source, 40,4 % de la population guatémaltèque appartiendrait à une des ethnies mayas ; en recoupant ces deux données, on obtient un total de 5 474 377 Mayas au Guatemala. Par ailleurs, selon l'étude « Población y Pobreza 2008-2009 » publiée par l'institut national de statistiques (INE) du Guatemala, 69,2 % [archive] des 4 455 815 Guatémaltèques interrogés s'identifient comme des indigènes appartenant à l'une des différentes ethnies mayas. Si on recoupe ce chiffre avec l'estimation de la population totale du Guatemala, on obtient une estimation haute de 9 376 904 Mayas au Guatemala.
- ↑ INEGI, Estadísticas a propósito del día internacional de la lengua materna. Datos de hablantes de lengua maya [archive].
- ↑ a et b (es) Lorenzo Ochoa et Patricia Martel (dir.), Lengua y cultura mayas, UNAM, 2002, 170 p. (ISBN 9703200893)
El
"Pueblo Maya" lo constituyen actualmente algo menos de 6 millones de
hablantes de 25 idiomas ([1] [archive]).
- ↑ « Site »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 8 avril 2013) de l'organisation américaine Friends of the Maya.
- ↑ Monseigneur Enrique Díaz Díaz (évêque auxiliaire de San Cristóbal de las Casas), IV DC Mirando la cruz [archive], homélie, 20 mars 2009, publié dans Voces de los Obispos sur le site de la conférence de l'épiscopat mexicain.
- ↑ Citation tirée d'une interview avec elle par un représentant de l'organisation d'Amérique Centrale des droits de l'homme (Riis-Hansen 1992). Menchú donna cette interview peu avant d'être récompensée par le prix Nobel de la Paix.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- Mayas, sur Wikimedia Commons
Articles connexes
- Civilisation maya
- Calendrier maya
- Langues mayas
- Écriture maya
- Numération maya
- Sites archéologiques mayas
- Popol Vuh, livre sacré des Mayas quichés
- Art maya
- Panmayanisme
Liens externes
- (es) « Mundo maya »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 8 avril 2013), sur le site de l'université du Michoacán.
Bibliographie
Sources de l'article
- Chiappari, Christopher L., « Toward a Maya Theology of Liberation: The Reformulation of a "Traditional" Religion in the Global Context », Journal for the Scientific Study of Religion, vol. 41, no 1, 2002, p. 47–67 (ISSN 0021-8294)
- Nikolai Grube, Maya: Divine Kings of the Rain Forest, Cologne, Könemann Press, 2006, 417–425 p. (ISBN 3-8331-1957-8, OCLC 71165439), « Maya Today - From Indios Deprived of Rights to the Maya Movement »
- James Mooney, Maya Indians, vol. vol. X, New York, Robert Appleton and Company, 1911, New Advent online reproduction éd. (lire en ligne [archive])
- Anders Riis-Hansen, « Interview with Rigoberta Menchu Tum » [archive], Commission for the Defense of Human Rights in Central America (CODEHUCA), 1992 (consulté le 3 juillet 2006)
- (en) Kay Warren, Indigenous Movements and Their Critics: Pan-Maya Activism in Guatemala, Princeton, Princeton University Press, 1998 (ISBN 978-0-691-05882-5, LCCN 98003531)
Autres sources
- Mercedes de la Garza, Les Mayas: 3000 ans de civilisation, Italia, Casa Editrice Bonechi, 1995 (ISBN 978-88-8029-019-3)
- (es) Aprendamos de los dioses mayas, Mexico, Edicion bilingue Dante, 1999 (ISBN 978-970-605-038-0, OCLC 651310124)
- Mésoamérique(Mexique-Honduras-Belize), Paris, Clio 3e édition, 1991
- Alain Musset et Annie-Claude Martin, Avant l'Amérique, les Mayas et les Aztèques ; Peuples du passé, Paris, Éditions Nathan, 1992 (ISBN 978-2-09-240173-6)
- Aimer le Mexique, monde et voyages, Paris, Larousse, 1996 (ISBN 978-2-03-514008-1)
- (en) Wilson G.Turner, MAya designs, USA, Dover-design library, 1985, poche (ISBN 978-0-486-24047-3)
Autres lectures
- Susana Vogel, Les Mayas: Histoire, art et archéologie, Monclem Ediciones, Mexico, 1995 (ISBN 968-6434-40-2)
- Guy Gugliotta, Les Mayas de la Gloire à la Ruine, National Geographic France n° 95, août 2007.
- Sofía Martínez del Campo Lanz, préface de Marc Restellini, Les Masques de jade mayas, catalogue de l'exposition de la Pinacothèque de Paris, 2012, 312 p. (ISBN 978-235-867022-7)
Filmographie
- L'aube des Mayas (version fr. de Dawn of Maya), National Geographic, 2004
- Le mystère des Mayas: Vestiges de toute la splendeur de la civilisation maya, IMAX, 1994.
- Les Royaumes perdus des Mayas, National Geographic, janvier 2003, ASIN B000056CSN.
- La Province Oubliée, film documentaire d'Oliver Dickinson, 2009.
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