wikipédia à jour le 6 Octobre 2022 à 14:55 – consulté à 15:15 … une de nos auteures favorites
Annie Ernaux
Annie ErnauxAnnie Ernaux à la 30e foire du livre de Brive-la-Gaillarde, le 20 novembre 2011.
Biographie
Naissance |
1er
septembre
1940
(82 ans) |
---|---|
Nom de naissance |
Annie Duchesne |
Nationalité |
Formation |
Université
de Rouen-Normandie |
---|---|
Activités |
Autres informations
Distinctions |
Prix
Renaudot 1984 |
---|
0:02
Prononciation
Œuvres principales
|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Annie Ernaux, née Annie Duchesne le 1er septembre 19401 à Lillebonne (Seine-Maritime), est une femme de lettres française, professeure de lettres. Son œuvre littéraire, pour l'essentiel autobiographique, entretient des liens étroits avec la sociologie. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 2022.
Biographie
Enfance, études et vie familiale
Annie Duchesne2 passe son enfance et sa jeunesse à Yvetot en Normandie. Née dans un milieu social modeste, de parents d’abord ouvriers, puis petits commerçants qui possédaient un café épicerie, Annie Ernaux fait ses études à l’université de Rouen puis de Bordeaux. Elle devient successivement professeure certifiée, puis agrégée de lettres modernes en 1971. Elle travaille un temps à un projet de thèse, inabouti, sur Marivaux3.
Au début des années 1970, elle enseigne au lycée de Bonneville4, au collège d’Évire à Annecy-le-Vieux puis à Pontoise avant d'intégrer le Centre national d'enseignement à distance (CNED)5.
Mariée à Philippe Ernaux, dont elle a deux fils, Éric et David6, ce dernier la quitte au début des années 1980, après 17 ans de vie commune7.
Carrière littéraire
Annie Ernaux fait son entrée en littérature en 1974 avec Les Armoires vides, un roman autobiographique. En 1984, elle obtient le prix Renaudot pour un autre de ses ouvrages à caractère autobiographique, La Place.
Les Années, vaste fresque qui court de l'après-guerre à nos jours, publiée en 2008, est récompensée en 2008 et 2009 par plusieurs prix. Cette même année 2008, elle reçoit le Prix de la langue française pour l'ensemble de son œuvre8.
En 2011, Annie Ernaux publie L'Autre Fille, une lettre adressée à sa sœur, décédée avant sa naissance9, ainsi que L'Atelier noir, qui rassemble différents carnets d'écriture constitués de notes, de plans et de réflexions liées à la rédaction de ses ouvrages. La même année, une anthologie intitulée Écrire la vie paraît dans la collection « Quarto ». Elle rassemble la plupart de ses écrits autobiographiques et propose un cahier d'une centaine de pages, composé de photos et d'extraits de son journal intime inédit.
En avril 2016, elle publie à nouveau un récit autobiographique, Mémoire de fille, dans lequel, près de soixante ans plus tard, elle se penche sur l'année de ses 18 ans, l'été 195810, lorsqu'elle a ses premières relations sexuelles pendant une colonie de vacances dans l'Orne — expérience qui restera pour elle, comme elle l'écrit dans l'ouvrage, « la grande mémoire de la honte, plus minutieuse, plus intraitable que n'importe quelle autre. Cette mémoire qui est en somme le don spécial de la honte11. »
En 2017, elle reçoit le prix Marguerite-Yourcenar, décerné par la Société civile des auteurs multimédia12, pour l'ensemble de son œuvre.
Son œuvre est de plus en plus traduite et diffusée en langue anglaise, notamment ses deux ouvrages Les Années et L’événement13. Ce dernier est adapté au cinéma L'Événement en 2021 par Audrey Diwan14.
Engagements politiques et prises de position
À l'élection présidentielle de 2012, elle soutient le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, car « il reprend une parole, communiste mais pas seulement, qu’on n’entendait plus15. »
Le 30 novembre 2015, elle est parmi les signataires de l'Appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l'état d'urgence »16,17.
Le 26 mai 2016, elle fait partie des signataires d'une tribune contre la tentative du gouvernement de discréditer le mouvement contre la loi El Khomri par des poursuites judiciaires18.
Le 19 juin 2017, à la suite de la publication d'une analyse de Jean Birnbaum dans laquelle il « rapporte des propos tenus ici ou là sur les Indigènes de la République et, au-delà, sur l’antiracisme décolonial et politique », elle cosigne, dans Le Monde, une tribune de soutien à Houria Bouteldja — porte-parole du mouvement et auteur de Les Blancs, les juifs et nous (2016) —, affirmant notamment qu'elle est « la cible privilégiée des accusations les plus insensées, qui sont autant de calomnies : racisme, antisémitisme, homophobie…19 » La pétition déclenche à son tour quelques réactions20,21, Jack Dion de Marianne décrivant le texte comme étant « ahurissant d’allégeance à une dame qui a exposé son racisme au vu et au su de tous22 ».
En mai 2018, Annie Ernaux est signataire d'une pétition en collaboration avec des personnalités issues du monde de la culture pour boycotter la saison culturelle croisée France-Israël, qui selon l'objet de la pétition sert de « vitrine » à l'État d'Israël au détriment du peuple palestinien23.
En décembre 2018, elle cosigne une tribune dans Libération en soutien au mouvement des Gilets jaunes24. Toujours dans Libération, elle cosigne le 19 mai 2019, parmi 1 400 personnalités du monde de la culture, la tribune « Nous ne sommes pas dupes ! » pour soutenir le mouvement des Gilets jaunes et affirmant « … les gilets jaunes, c’est nous »25.
En 2019 elle cosigne dans Mediapart un appel au boycott26 de l'Eurovision à Tel Aviv.
Le 30 mars 2020, elle lit sur France Inter une lettre ouverte au président de la République, dans laquelle elle lui reproche d'avoir « préféré écouter ceux qui prônent le désengagement de l’État » au détriment des « services publics qui, en ce moment, assurent majoritairement le fonctionnement du pays27. »
En novembre 2021, elle affirme apprécier ce que défend l'écologiste Sandrine Rousseau28.
En décembre 2021, elle rejoint le parlement de l’Union populaire rassemblant des personnalités du monde associatif, syndical et intellectuel derrière la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 202229.
Distinctions
Prix d'Honneur du roman 1977 pour Ce qu'ils disent ou rien ;
Prix Renaudot et prix Maillé-Latour-Landry de l’Académie française 1984 pour La Place ;
Prix Marguerite-Duras 2008 pour Les Années ;
Prix François-Mauriac 2008 pour Les Années30 ;
Prix de la langue française 2008 pour l'ensemble de son œuvre8 ;
Docteur honoris causa de l'université de Cergy-Pontoise 201431 ;
Prix Strega européen 2016 pour Les Années (traduit en italien sous le titre Gli anni (L'Orma) ;
Prix Marguerite-Yourcenar 2017, décerné par la Société civile des auteurs multimédia12, pour l'ensemble de son œuvre ;
Premio Ernest Hemingway di Lignano Sabbiadoro, 2018, 34e édition, pour l'ensemble de son œuvre32 ;
Premio Gregor von Rezzori 2019 pour Une femme (traduit en italien sous le titre Una Donna (L'Orma) ;
Prix Formentor, 2019 ;
Prix de l'Académie de Berlin, 2019 ;
Prix Nobel de littérature, 202233,34.
Hommage
En 2006, le prix Annie-Ernaux a été créé et organisé conjointement par la commune de Saint-Leu-la-Forêt (représentée par la bibliothèque municipale), la librairie « À la Page 2001 » et l’association des Amis de la bibliothèque35, dont elle est la « marraine ».
Analyse de l'œuvre littéraire
Thèmes
L'œuvre d'Annie Ernaux est tirée de son expérience personnelle, qu'elle relate tout d'abord, dans ses trois premiers romans, sous l'angle du récit, certes autobiographique, mais néanmoins modifié par rapport au vécu réel. À partir de 1982, Annie Ernaux rejette totalement la forme romanesque pour se concentrer sur le matériau autobiographique que constitue son enfance dans le café-épicerie parental d’Yvetot, en Normandie. La parution de La Place en 1983 constitue un point tournant dans son écriture, puisqu'elle adopte alors un style plus froid, factuel et minimaliste, que d'aucuns ont qualifié d' "écriture blanche". Mêlant expérience historique et expérience individuelle, ses ouvrages dissèquent l’ascension sociale de ses parents (La Place, La Honte), son mariage (La Femme gelée), sa sexualité et ses relations amoureuses (Passion simple, Se perdre, L'Occupation), son environnement (Journal du dehors, La Vie extérieure), son avortement (L'Événement), la maladie d'Alzheimer de sa mère (« Je ne suis pas sortie de ma nuit »36), la mort de sa mère (Une femme) ou encore son cancer du sein (L'Usage de la photo, en collaboration avec Marc Marie).
Style
Annie Ernaux revendique une écriture neutre, « sans jugement, sans métaphore, sans comparaison romanesque », et évoque un style « objectif, qui ne valorise ni ne dévalorise les faits racontés », cherchant ainsi à « rester dans la ligne des faits historiques, du document37 ».
Pour Annie Ernaux, il n'existe « aucun objet poétique ou littéraire en soi », et l'écriture est motivée par un « désir de bouleverser les hiérarchies littéraires et sociales en écrivant de manière identique sur des objets considérés comme indignes de la littérature, par exemple les supermarchés, le RER, et sur d'autres, plus nobles, comme les mécanismes de la mémoire, la sensation du temps, etc., en les associant »38.
Elle déclare par ailleurs tenter d'écrire sur la langue du monde ouvrier et paysan normand qui a été le sien jusqu'à ses dix-huit ans : « Ce qui m'importe, c'est de retrouver les mots avec lesquels je me pensais et pensais le monde autour »39.
La dernière phrase de Les Années propose une synthèse de l'œuvre d'Ernaux, de ses ambitions, mais surtout de son style : « Sauver quelque chose du temps où l'on ne sera plus jamais », sauver « toutes les images [qui] disparaîtront ».
Influence de la sociologie
L'œuvre d'Annie Ernaux est très fortement marquée par une démarche sociologique40 qui tente de « retrouver la mémoire de la mémoire collective dans une mémoire individuelle41 ». En tentant d'échapper au « piège de l'individualité », l'œuvre d'Ernaux esquisse une redéfinition de l'autobiographie, selon laquelle « l'intime est encore et toujours du social, parce qu'un moi pur, où les autres, les lois, l'histoire, ne seraient pas présents est inconcevable42 ».
Dès lors, Annie Ernaux adopte une démarche objectivante empruntée au sociologue, et se considère avant tout comme la somme d'un vécu nourri de références et de caractéristiques collectives :
« Je me considère très peu comme un être singulier, au sens d'absolument singulier, mais comme une somme d'expérience, de déterminations aussi, sociales, historiques, sexuelles, de langages, et continuellement en dialogue avec le monde (passé et présent), le tout formant, oui, forcément, une subjectivité unique. Mais je me sers de ma subjectivité pour retrouver, dévoiler les mécanismes ou des phénomènes plus généraux, collectifs43. »
Selon elle, cette démarche sociologisante permet d'élargir le « je » autobiographique traditionnel : « Le “Je” que j'utilise me semble une forme impersonnelle, à peine sexuée, quelquefois même plus une parole de “l'autre” qu'une parole de “moi” : une forme transpersonnelle en somme. Il ne constitue pas un moyen de m'autofictionner, mais de saisir, dans mon expérience, les signes d'une réalité »44.
Ainsi, ses ouvrages traitent du « métissage social », de sa trajectoire (fille de petits commerçants devenue étudiante, professeur puis écrivaine) et des mécanismes sociologiques qui l'accompagnent.
À la mort du sociologue Pierre Bourdieu en 2002, Annie Ernaux signe un texte-hommage publié dans Le Monde45, dans lequel elle revient sur les liens ténus qui unissent son œuvre à la démarche sociologique, les textes de Bourdieu ayant été pour elle « synonymes de libération et de « raisons d'agir » dans le monde ». En 2013, elle participe à l'ouvrage collectif Pierre Bourdieu. L'insoumission en héritage, dans lequel elle écrit l'article « La Distinction, œuvre totale et révolutionnaire »46, sur l'essai du sociologue : La Distinction, publié en 1979.
Critiques et polémiques
Accueil critique
Si Annie Ernaux bénéficie d'une réception critique favorable dans le milieu universitaire (comme en témoigne le grand nombre de thèses et d'études dont son œuvre est le sujet47), la presse littéraire, quant à elle, formule certaines critiques à son égard. Parfois jugée « misérabiliste » et « racoleuse », sa démarche littéraire pousserait l'auteure à « observer des gens sans ressources » et à « relever de leur catégorie au titre de RMIste du style et du vocabulaire48. » Son œuvre fait cependant l'objet d'éloges quasi unanimes depuis la publication des Années, en 2008, « ce grand et beau livre, éblouissant de maîtrise » selon Nathalie Crom49 dans Télérama, récompensé par plusieurs prix littéraires. Annie Ernaux est dès lors l'objet d'une « attention extraordinaire de la part des critiques littéraires et du lectorat », la publication des Années ayant entraîné une « acclamation générale »50.
Pour Frédéric Beigbeder, Annie Ernaux est devenue un « écrivain officiel » qui serait « unanimement salué par une critique béate51. » Recensant également Mémoire de fille en 2016, Roland Jaccard déplore que l'écrivaine ne soit pas parvenue à « se soustraire aux lieux communs qui lui auraient peut-être permis [...] d’acquérir un certain style52. »
Polémiques autour de Richard Millet
En septembre 2012, Annie Ernaux réagit à la publication de Langue fantôme suivi d’Éloge littéraire d'Anders Breivik de Richard Millet et publie dans Le Monde un texte intitulé « Le pamphlet fasciste de Richard Millet déshonore la littérature ». Elle y dénonce notamment « des propos qui exsudent le mépris de l’humanité et font l’apologie de la violence53. » Le lendemain, le même quotidien publie un texte de soutien à cette prise de position signé par 109 personnalités du monde des lettres. Dans Le Point, Patrick Besson ironise sur cette « liste exhaustive de dénonciateurs qui restera dans l'histoire des lettres françaises comme la liste Ernaux » qu'il qualifie par ailleurs d'« écrivain lamentable »54. Franck Spengler, dans un article intitulé « Jean-Marie Gustave Le Clézio et Annie Ernaux se déshonorent » pose la question : « Qui êtes-vous, Madame Ernaux, Monsieur Le Clézio pour définir ce qui est bon ou non d'écrire ? » et pour envoyer « au bûcher » Richard Millet55.
Revenant sur cette affaire quelques années plus tard, Benoît Duteurtre note qu'Annie Ernaux en demandant que Richard Millet ne soit plus édité ni ne puisse éditer les autres et en rassemblant « un bataillon d’auteurs en vue d’obtenir son châtiment » parvint à « accomplir ce qu’on avait rarement vu, même en Union soviétique : une pétition d’écrivains dirigée contre un écrivain ; confrérie rassemblée non par solidarité, mais par la volonté d’éliminer une brebis galeuse56. »
Œuvre
Romans et récits autobiographiques
Ce qu'ils disent ou rien, Gallimard, 1977.
La Femme gelée, Gallimard, 1981.
Passion simple, Gallimard, 1992.
Journal du dehors, Gallimard, 1993.
L'Événement, Gallimard, 2000.
La Vie extérieure, Gallimard, 2000.
Se perdre, Gallimard, 2001.
L'Occupation, Gallimard, 2002.
L'Usage de la photo, avec Marc Marie, textes d'après photographies, Gallimard, 2005.
Les Années, Gallimard, 2008 (ISBN 9782070779222)
Prix Marguerite-Duras 2008, Prix François-Mauriac 2008 et Prix Strega de la littérature européenne 2016
L'Autre Fille, coll. « Les Affranchis », NiL Éditions, 2011.
L'Atelier noir, éditions des Busclats, 2011.
Retour à Yvetot, éditions du Mauconduit, 2013.
Texte de sa conférence prononcée dans sa ville d'enfance d'Yvetot (Normandie) en octobre 2012, accompagné d'un entretien et de photographies personnelles.
Regarde les lumières mon amour, Raconter la vie, Seuil, 2014.
Mémoire de fille, coll. Blanche, Gallimard, 1er avril 2016, 160 p. (ISBN 9782070145973)57,58.
Hôtel Casanova, coll. Folio 2 euros, mars 2020, 96 p. (ISBN 9782072884412) aperçu sur Google Livres.
Le Jeune Homme, Gallimard, 5 mai 2022, 48 p. (ISBN 9782072980084)59
Œuvres réunies
Écrire la vie, Gallimard, coll. « Quarto »60,61, 2011
Rassemble 11 œuvres de l'auteure, des extraits de son Journal intime, des photos et textes.
Entretiens
Mémoire et réalité , entretien avec Gilbert Moreau, Les Moments Littéraires, no 6, 2e semestre 2001
L'Écriture comme un couteau, avec Frédéric-Yves Jeannet, Stock, 2003
rééd. Gallimard, coll. « Folio », 2011, avec une postface inédite de l'auteure, intitulée « À jour ».
Dit de femmes. Entretiens d’écrivaines françaises, entretiens avec Michele Magill et Katherine S. Stephenson, Summa Publication, 2003.
La littérature est une arme de combat , avec Isabelle Charpentier, Rencontres avec Pierre Bourdieu, sous la direction de Gérard Mauger, éditions du Croquant, 2005, p. 159-175.
Entretien avec Annie Ernaux, Maison des écrivains, 9 mars 2002 , in Écritures Blanches62, sous la direction de Dominique Rabaté et Dominique Viart, Presses Universitaires de Saint-Étienne, 2009 (ISBN 978-2-86272-495-9)
Écrire, écrire, pourquoi ?, entretiens avec Raphaëlle Rérolle, éditions de la Bibliothèque publique d'information, coll. « Paroles en réseau », 2011.
Le Vrai Lieu, entretiens avec Michelle Porte, Gallimard, 2014 (ISBN 9782070145966)
Ouvrages collectifs
« Leipzig, passage », Instants, collectif, recueil de l'Institut français de Leipzig, 1991
Postface à Vincent de Gaulejac, La Névrose de classe. Trajectoire sociale et conflits d'identité, collectif, édition Hommes et groupes, 1992, réédition poche : Petite Bibliothèque Payot, 2016.
Acteurs du siècle, collectif, éditions Cercle d'Art, 2000
« L'Homme de la poste, à C. », Nouvelles à coucher dehors, collectif, Julliard, 2003
Préface à Annie Ernaux : une œuvre de l'entre-deux, collectif, Artois Presses Université, 2004
« Toutes les images disparaîtront », Nomadismes des romancières contemporaines de langue française, collectif, Presses Sorbonne Nouvelle, 2008
Bernard Desportes autrement, Artois Presses Université, 2008
Écrire mai 68, collectif, éd. Argol, 2008
« La Distinction, œuvre totale et révolutionnaire », Pierre Bourdieu. L'insoumission en héritage, collectif, sous la direction d'Édouard Louis, PUF, 2013, 192 p. (ISBN 978-2-13-061935-2)46
2017 : participation à l'ouvrage Collectif, Qu'est-ce que la gauche ?, Paris, Fayard, 2017, 234 p. (ISBN 978-2-213-70458-6, BNF 45204167). Les journalistes Cécile Amar (l’Obs) et Marie-Laure Delorme («JDD») publient l'ouvrage qui réunit une trentaine de contributions parmi lesquelles celles d’Erri De Luca, Michel Winock, Martine Aubry, Matthieu Pigasse, Catherine Cusset, Martin Hirsch, Jean-Luc Mélenchon, Catherine Thuil, Marc Crépon, Arthur Dreyfus, Aurélie Filippetti, Michaël Fœssel, Valérie Zenatti, Martin Hirsch, Elisabeth Roudinesco, Marc Dugain, Cécile Duflot, Frédéric Worms, Annie Ernaux, Audrey Azoulay, Thierry Lévy, Geneviève Brisac, Gérard Mordillat, Régis Jauffret, Fabienne Servan-Schreiber, Michelle Perrot, Laurent Binet, Sandra Laugier, Wajdi Mouawad, Michel Wieviorka, Danièle Sallenave et Sophia Aram.
Pour que droits et dignité ne s'arrêtent pas au pied des murs (en soutien à l'Observatoire international des prisons), Paris, Seuil, 2021
Livres audio
La Place, extraits lus par l'auteure, musique de Jean-Jacques Birgé, Francis Gorgé et Michèle Buirette, coll. À haute voix, éd. Ducaté, 1988
Une femme, extraits lus par l'auteur, coll. Voix d'auteur, éd. Ducaté,
L'Autre Fille, lu par l'auteure, Audiolib, 201163.
Les années, lu par Marina Moncade, éd. Gallimard, coll. « Écoutez lire », 2015.
Mémoire de fille, lu par Dominique Reymond, éd. Gallimard, coll. « Écoutez lire », 2016.
Ça peut pas faire de mal : Les femmes écrivains, Marguerite Duras, Simone de Beauvoir, Marguerite Yourcenar, Annie Ernaux, lu et commenté par Guillaume Gallienne, éd. Gallimard, coll. « Écoutez lire », 2018.
Retour à Yvetot, lu par Dominique Blanc suivi d'un post-scriptum lu par l'auteure, éd. des femmes-Antoinette Fouque, coll. « La Bibliothèque des voix », 2019.
Une femme, lu par l'auteure, éd. Gallimard, coll. « Écoutez lire », 2020.
Adaptations
Cinéma
L'Autre, d'après L'Occupation, réalisé par Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard, 2008
Passion simple, d'après le roman éponyme, réalisé par Danielle Arbid, 2020
J'ai aimé vivre là, réalisé par Régis Sauder à la suite d'une visite de la ville de Cergy-Pontoise avec Annie Ernaux, 202164
L'Événement, d'après le roman éponyme, réalisé par Audrey Diwan, 2021
Radio
Les années, adaptation de Sophie Lemp, réalisé par Étienne Vallès, France Culture émission Feuilleton, 2016 (10 épisodes)65
Théâtre
La Femme gelée, mise en scène de Jeanne Champagne, Théâtre du Chaudron, 2002
Se Perdre, mise en lecture dirigée par Panchika Velez, Arguia Théâtre, Dax, 2002
Passion simple, mise en lecture dirigée par Panchika Velez, Arguia Théâtre, Dax, 2002
Passion simple, mise en scène de Zabo, Agen, 2007
L'Événement, mise en scène de Jean-Michel Rivinoff, Théâtre Girasole, Festival d'Avignon, 201166.
L'Immigrée de l'intérieur, mise en scène de Jean-Michel Rivinoff, Centre Dramatique National d'Orléans, 2011 ; reprises autres villes, jusqu'en 2013 au Mans.
A partir des textes de La Place, L'Événement, Les Années, La Femme gelée, Les Armoires vides, La Honte67.
Le monologue de la femme gelée, adaptation et mise en en scène de Violaine Vérité et Bernard Colin, Le P'tit Denfert, Sète, 2013
La Vie extérieure, adaptation et mise en scène de Hugues Demorge, Théâtre 95 de Cergy, 2014.
Passion simple, mise en scène de Jeanne Champagne, Théâtre Le Lucernaire, Paris, 2014.
Le Quat'sous, adaptation de Laurence Cordier et David D'Aquaro, mise en scène de Laurence Cordier, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, 2016.
Les Années, adaptation et mise en scène de Jeanne Champagne, Théâtre 71, Malakoff, 2016.
L'Autre Fille, adaptation de Nadia Remita, Théâtre Artéphile, Festival d'Avignon, 2017.
L'Occupation, mise en scène de Pierre Pradinas, Centre culturel de Bonlieu, Annecy, reprise au Théâtre de l'Œuvre à Paris, 2018.
Mémoire de fille, mise en scène de Cécile Backès, Comédie de Béthune, 2018.
Bibliographie
Études et essais
Isabelle Charpentier, Une Intellectuelle déplacée – Enjeux & usages sociaux et politiques de l'œuvre d’Annie Ernaux (1974-1998), Thèse de Doctorat de Science politique, Amiens, Université de Picardie - Jules Verne, 1999 (3 vol., 849 p. – 731 p. + 118 p. d’annexes)
Denis Fernandez-Recatala, Annie Ernaux, éditions du Rocher, 1994
Claire-Lise Tondeur, Annie Ernaux ou l'exil intérieur, Rodopi, 1996
(en) Siobhán McIlvanney, Annie Ernaux : The Return to Origins, Liverpool University Press, 2001
(de) Heike Ina Kuhl, « Du mauvais goût » : Annie Emaux's Bildungsaufstieg als literatur-und gesellschaftskritische Selbstzerstörung, Max Niemeyer, coll. « Mimesis », 2001, 301 p.
Fabrice Thumerel (dir.), Annie Ernaux : une œuvre de l’entre-deux, Paris, Artois Presses Université, 2004
Lyn Thomas, Annie Ernaux à la première personne, Stock, 2005
Amaury Nauroy (sous la direction), Annie Ernaux/ Albert Memmi, revue Tra-jectoires, 2006
(en) Loraine Day, Writing shame and desire : the work of Annie Ernaux, Peter Lang, 2007
Francine Dugast-Porte, Annie Ernaux : étude de l'œuvre, Bordas, 2008
Adrien Scharff, Le Temps et le moi dans l'œuvre d'Annie Ernaux, Le Manuscrit, 2008
Élise Hugueny-Léger, Annie Ernaux, une poétique de la transgression, Peter Lang, Berne 2009
Michèle Bacholle-Boskovic, Annie Ernaux. De la perte au corps glorieux, Presses universitaires de Rennes, 2011
Danielle Bajomée et Juliette Dor (dir.), Annie Ernaux. Se perdre dans l'écriture de soi, Klincksieck, 2011
Thomas Hunkeler et Marc-Henry Soulet (dir.), Annie Ernaux. Se mettre en gage pour dire le monde, Métis Presses, Collection « Voltiges », 201268, 220 pp. (ISBN 978-2940406654)
Pierre-Louis Fort, Violaine Houdart-Merot (eds), Annie Ernaux. Un engagement d'écriture, Presses de la Sorbonne Nouvelle, collection « fiction/non fiction 21 », 2015 (ISBN 978-2-87854-676-7)
Élise Hugueny-Léger: Écrire le retour sur soi: postures d’engagement et d’accompagnement dans les socioanalyses d’Annie Ernaux et de Didier Eribon, p. 159 - 168 texte intégral en ligne [archive]
Entretien avec Pierre-Louis Fort - Annie Ernaux, ibid. p. 201-207 en ligne [archive]
Patrick Froehlich, Annie Ernaux, collection Duetto, Éditions Nouvelles Lectures, 2020
Études comparées
Michèle Chossat, Ernaux, Redonnet, Bâ et Ben Jelloun : le personnage féminin à l'aube du XXIe siècle, New York, Peter Lang, 2002.
(en) Alison Fell, Liberty, Equality, Maternity in Beauvoir, Leduc and Ernaux, Maney, 2003 (ISBN 978-1900755733)
Pierre-Louis Fort, Ma mère, la morte. L'écriture du deuil chez Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir et Annie Ernaux, Imago, 2007
Élisabeth Seys, Ces femmes qui écrivent ; de Madame de Sévigné à Annie Ernaux, Ellipses, Paris, 2012 (ISBN 2-7298-7216-7)
Fabien Arribert-Narce, Photobiographies : pour une écriture de notation de la vie : Roland Barthes, Denis Roche, Annie Ernaux, Paris, Honoré Champion éditeur, 2014 (ISBN 9782745327123)
Marie-Laure Rossi, Écrire en régime médiatique. Marguerite Duras et Annie Ernaux. Actrices et spectatrices de la communication de masse, coll. « espaces littéraires », L'Harmattan, 2015
Articles
Mendel Péladeau-Houle, « Trace et temps. Les ‘‘formes de vie’’ dans L’usage de la photo d’Annie Ernaux et de Marc Marie », Études françaises, vol. 57, n° 2, 2021, p. 141-153 (lire en ligne [archive]).
Jean Pierrot, « Annie Ernaux et l’ "écriture plate" », in Écritures Blanches62, sous la direction de Dominique Rabaté et Dominique Viart, Presses Universitaires de Saint-Étienne, 2009 (ISBN 978-2-86272-495-9)
Isabelle Charpentier, « Annie Ernaux ou l’art littérairement distinctif du paradoxe », Revue des Sciences Humaines, n° 299 : « Le roman parle du monde – Lectures sociocritiques & sociologiques du roman contemporain», coordonné par Émilie Brière, Mélanie Lamarre & Dominique Viart, octobre 2010, p. 57-77.
Isabelle Charpentier, « Les réceptions ‘ordinaires’ d’une écriture de la honte sociale – Lecteurs d’Annie Ernaux », Idées – La Revue des sciences économiques & sociales, numéro spécial 155 : « Cultures, publics & réceptions », mars 2009, p. 19-25.
Isabelle Charpentier, « De corps à corps – Réceptions croisées d’Annie Ernaux », Politix (Revue des sciences sociales du politique), n° 27, 3e trim. 1994, p. 45-75.
Isabelle Charpentier, « ‘Reconstituer un temps commun’ pour ‘sauver quelque chose du temps où l’on ne sera plus jamais’... Modalités et enjeux de l’inscription du rapport au temps dans Les années (2008) d’Annie Ernaux », Cahier de langue & de littérature (Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem), no 7 (« Varia »), 2014.
Isabelle Charpentier, « ‘Quelque part entre la littérature, la sociologie & l’histoire’ – L’œuvre autosociobiographique d’Annie Ernaux ou les incertitudes d’une posture improbable », Contextes – Revue de sociologie de la littérature, n° 1 : « Discours en contexte – Théorie des champs & analyse du discours », sous la dir. de Jérôme Meizoz, avec Jean-Michel Adam & Panayota Badinou, Université de Liège, septembre 2006 en ligne [archive]
Isabelle Charpentier, Notice « Annie Ernaux », in Sapiro (Gisèle) [dir.], Dictionnaire international Pierre Bourdieu, Paris, CNRS Éditions, 2017.
Isabelle Charpentier, « Écrire pour ‘venger sa race’ ou de l’usage littéraire stratégique de la sociologie… Le renouvellement de l’écriture ‘autosociobiographique’ d’Annie Ernaux de Journal du dehors (1993) au ‘récit-fusion’ Les années (2008) », in Labari (Brahim) [dir.], Ce que la sociologie fait de la littérature et vice-versa, Paris, Publibook, coll. « Sciences humaines et sociales », 2014, p. 127-150.
Isabelle Charpentier, « Les années, une ‘autobiographie collective’ », in Damlé (Amaleena) et Rye (Gill) [dir.], Aventures et expériences littéraires : écritures des femmes au début du vingt-et-unième siècle, Amsterdam, Rodopi, 2014, p. 75-92
Isabelle Charpentier, « Les ‘ethnotextes’ d’Annie Ernaux ou les ambivalences de la réflexivité littéraire », in Bajomée (Danielle), Dor (Juliette) [dir.], Annie Ernaux. Se perdre dans l’écriture de soi, Paris, Klincksieck, coll. « Circare », 2011, p. 77-101.
Isabelle Charpentier, « Des passions critiques pas si simples… Réceptions critiques de Passion simple d’Annie Ernaux », in Bajomée (Danielle), Dor (Juliette), Henneau (Marie-Élisabeth) [dir.], Femmes & livres, Paris, L’Harmattan, coll. « Des idées & des femmes », 2007, p. 231-242.
Isabelle Charpentier, « Lectrices & lecteurs de Passion simple d’Annie Ernaux – Les enjeux sexués des réceptions d’une écriture de l’intime sexuel », in Charpentier (Isabelle) [dir.], Comment sont reçues les œuvres ? Actualités des recherches en sociologie de la réception & des publics, Paris, Creaphis, 2006, p. 119-136. Article repris dans Benoît (Madhu), Berthier-Foglar (Susanne), Carter (Linda) [dir.], Sites de résistance – Stratégies textuelles (Sites of Resistance – Textual Tactics), Paris, Manuscrit Université, 2006, p. 263-294.
Isabelle Charpentier, « Produire ‘une littérature d'effraction’ pour ‘faire exploser le refoulé social’ – Projet littéraire, effraction sociale & engagement politique dans l’œuvre auto-sociobiographique d’Annie Ernaux », in Collomb (Michel) [dir.], L’Empreinte du social dans le roman depuis 1980, Montpellier, Publications de l’Université Paul-Valéry – Montpellier III, 2005, p. 111-131.
Isabelle Charpentier, « Anamorphoses des réceptions critiques d’Annie Ernaux : ambivalences & malentendus d’appropriation », in Thumerel (Fabrice) [dir.], Annie Ernaux : une œuvre de l’entre-deux, Arras, Artois Presses Université/SODIS, 2004, p. 225-242.
Documentaires
Michelle Porte, Les Mots comme des pierres. Annie Ernaux, écrivain, 2014.
Colloques sur l'auteure
Colloque : « Annie Ernaux : une œuvre de l'entre-deux », organisé par l'université d'Artois, d'Arras (Pas-de-Calais), du 18 au 19 novembre 200269. Publication, de l'ouvrage collectif Annie Ernaux : une œuvre de l'entre-deux, études réunies par Fabrice Thumerel, Arras, Artois Presse Université, 2004.
Colloque pluridisciplinaire « Littérature – Sociologie – Théâtre : L’impact social & politique de l’œuvre d’Annie Ernaux dans la construction de soi », organisé par le Théâtre du Chaudron (Jeanne Champagne) & La Cartoucherie de Vincennes (Vincennes, octobre 2002)
Colloque : « Approches critiques et interdisciplinaires » sur l'œuvre d'Annie Ernaux70, en présence de l'auteure, organisé par le département d’études françaises de l'université York de Toronto (Canada), du 22 au 24 mai 200871. (fr) Sergio Villani (dir.) : Annie Ernaux : Perspectives critiques Literary criticism series, 18. Legas, New York & Ottawa 2009 (ISBN 189749310X) (Un essay : (en) Les contributions.) [archive]
Colloque : « Annie Ernaux, se perdre dans l’écriture de soi », organisé par l’université de Liège (Belgique), le 11 décembre 200872 Publication, à la suite de ce colloque, de l'ouvrage collectif Annie Ernaux, se perdre dans l’écriture de soi, sous la direction de Danielle Bajomée et Juliette Dor, Klincksieck, 2011.
Colloque : « Annie Ernaux. Se mettre en gage pour dire le monde », en présence de l'auteure, organisé par l’université de Fribourg (Suisse), du 21 au 22 mai 201073. Publication, à la suite de ce colloque, de l'ouvrage collectif Annie Ernaux. Se mettre en gage pour dire le monde, sous la direction de Thomas Hunkeler et Marc-Henry Soulet, MétisPresses, Collection Voltiges, 201268.
Colloque : « L’œuvre d'Annie Ernaux : le temps et la mémoire », en présence de l'auteure, organisé par le Centre Culturel International de Cerisy (CCIC), de Cerisy-la-Salle (Manche), du 6 au 13 juillet 201274.
Colloque : « L’intertextualité dans l’œuvre d’Annie Ernaux », en présence de l'auteure75, organisé par le Centre d’Études et de Recherche Éditer / Interpréter (CÉRÉdI) de l'Université de Rouen (Haute-Normandie), du 14 au 15 novembre 201376.
Colloque : « En soi et hors de soi : l'écriture d'Annie Ernaux comme engagement », en présence de l'auteure, organisé par le CRTF [archive] et le CICC [archive] de l'université de Cergy-Pontoise, le 19 et 20 novembre 2014.
Notes et références
« Biographie : Annie Ernaux » [archive], sur auteurs.contemporain.info [archive] (consulté le 7 février 2020).
« Mon nom de jeune fille, Duchesne » (L'Autre Fille, Paris, NiL, 2011, p. 12).
Grégoire Leménager, « Annie Ernaux : Je voulais venger ma race » [archive], sur BibliObs, L'Obs, 9 décembre 2011 (consulté le 1er décembre 2020).
Héloïse Kolebka, « Annie Ernaux : Je ne suis qu'histoire », L'Histoire, no 332, juin 2008, p. 18 (ISSN 0182-2411) lire en ligne [archive] (version du 4 mai 2015 sur l’Archive.today) (consulté le 1er décembre 2020).
« Interviews : Annie Ernaux » [archive], sur cercle-enseignement.com [archive] (consulté le 1er décembre 2020).
« Les Années Super-8 d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot » [archive], sur actualitte.com, 29 juillet 2022 (consulté le 21 septembre 2022).
Marc Cassivi, « Les années filmées d’Annie Ernaux » [archive], sur lapresse.ca, 6 octobre 2022 (consulté le 6 octobre 2022).
« Annie Ernaux, Prix de la langue française » (version du 15 décembre 2013 sur l'Internet Archive), sur etat-critique.com [archive] (consulté le 1er décembre 2020).
Bernard Desportes, « Annie Ernaux et l'autre fille [archive] », Le Nouvel Observateur, 3 mars 2011.
Annie Ernaux, lauréate du prix Marguerite Yourcenar 2017 [archive], article du site livreshebdo.fr du 25 octobre 2017.
(en) Elise Hugueny-Léger, « L’œuvre d’Annie Ernaux enfin reconnue dans les pays anglophones » [archive], sur The Conversation (consulté le 24 décembre 2020).
« Audrey Diwan, la réalisatrice du film "L'Événement" sacrée à la Mostra de Venise pour son film sur l’avortement » [archive], sur Franceinfo, 13 septembre 2021 (consulté le 13 septembre 2021).
Annie Ernaux : « Passion amoureuse et révolte politique, cela va de pair » [archive], rue89.nouvelobs.com, 10 décembre 2011.
Collectif, « L'appel des 58 : "Nous manifesterons pendant l'état d'urgence" », Club de Mediapart, 30 novembre 2015 (lire en ligne [archive]).
AFP, « État d'urgence : 58 personnalités revendiquent la liberté de manifester », Le Point, 30 novembre 2015 (lire en ligne [archive]).
« “Casseurs” : renverser l’accusation », Libération, 26 mai 2016 (lire en ligne [archive]).
« Vers l'émancipation, contre la calomnie » [archive], sur lemonde.fr, 19 juin 2017 (consulté le 27 décembre 2019).
Didier Leschi, « La portée réactionnaire du discours de la race écrase le combat social » [archive], sur lemonde.fr, 24 juin 2017.
Vianney Passot, « Bouvet : "Que des universitaires défendent Houria Bouteldja est un crime contre l'esprit" » [archive], sur lefigaro.fr, 23 juin 2017.
Jack Dion, « Touche pas à ma raciste ! (ces intellectuels qui soutiennent Houria Bouteldja) » [archive], sur marianne.net, 20 juin 2017.
« Contre la saison France-Israël » [archive], sur médiapart, 4 mai 2018 (consulté le 18 juin 2018).
« Gilets jaunes, verts, rouges, roses, convergeons ! » [archive], sur libération.fr, 5 décembre 2018 (consulté le 16 décembre 2018).
Des personnalités du monde de la culture, « Gilets jaunes : nous ne sommes pas dupes ! » [archive], Libération, 4 mai 2019 (consulté le 25 mai 2020).
« Annie Ernaux : “Il nous restait à changer les hommes” » [archive], sur Les Inrocks (consulté le 6 octobre 2022).
« 2022 : Jean-Marc Schiappa, Annie Ernaux... Qui compose le "parlement de campagne" de Mélenchon ? » [archive], sur rtl.fr (consulté le 17 janvier 2022).
« Prix François Mauriac » [archive du 6 mars 2016], sur aquitaine.fr, 18 octobre 2014 (consulté le 6 mars 2016).
« Annie Ernaux, docteur d’honneur de l’UCP »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) communiqué de presse sur le site de l'université de Cergy-Pontoise le 21 novembre 2014.
Jérôme Vermelin, « Le prix Nobel de littérature 2022 est attribué à la Française Annie Ernaux », TF1, 6 octobre 2022 (lire en ligne [archive]).
Raphaëlle Leyris, « Le prix Nobel de littérature 2022 attribué à la romancière française Annie Ernaux », Le Monde, 6 octobre 2022 (lire en ligne [archive]).
Christian Congiu, « Prix Annie-Ernaux 2006 » [archive], sur nouvelle-donne.net [archive], 25 avril 2006 (consulté le 1er décembre 2020).
Ce titre est entre guillemets, car comme le mentionne Annie Ernaux dans cet ouvrage : « "Je ne suis pas sortie de ma nuit" est la dernière phrase que ma mère a écrite. » Éditions Gallimard, collection Folio, 1999, p. 13.
L'Écriture comme un couteau, entretiens avec Frédéric-Yves Jeannet, Paris, Stock, 2003, p. 80-81.
Christian Baudelot, « Briser des solitudes… Les dimensions psychologiques, morales et corporelles des rapports de classe chez Pierre Bourdieu et Annie Ernaux », Annie Ernaux : une œuvre de l'entre-deux, études réunies par Fabrice Thumerel, Arras, Artois Presse Université, 2004, p. 165-176.
Annie Ernaux, Les Années, Paris, Gallimard, 2008, p. 239.
« Bourdieu : le chagrin [archive] ».
Ernaux, 2010: La preuve par corps. Dans Jean-Pierre Martin (dir.), Bourdieu et la littérature. Éd. Cécile Defaut, p 23-27. Et: "La Distinction", œuvre totale et révolutionnaire. Dans Édouard Louis, dir.: Pierre Bourdieu. L’insoumission en héritage. Paris, PUF 2013, p 17-48 [Le texte correspond à une conférence prononcée à l’Institut de Tokyo en mai 2004]. Cf. Annie Ernaux : stratégies discursives pour une écriture politique du dévoilement [archive], série: Les Discours politiques. Regards croisés. Par Nieves Ibeas-Vuelta.
Annie Ernaux [archive], sur auteurs.contemporains.info, consulté le 4 octobre 2012.
Grégoire Leménager, « Je voulais venger ma race [archive] », entretien avec Annie Ernaux, Le Nouvel Observateur, no 2457, 8-14 décembre 2011.
Les Années [archive], Nathalie Crom, Télérama, no 3030, février 2008.
« Annie Ernaux, l'écrivain officiel » [archive], Frédéric Beigbeder, lefigaro.fr, 22 avril 2016.
« Mémoires d’une jeune fille rongée » [archive], Roland Jaccard, causeur.fr, 22 mai 2016.
Annie Ernaux, « Le pamphlet fasciste de Richard Millet déshonore la littérature [archive] », Le Monde, 10 septembre 2012.
« La liste Ernaux » [archive], Patrick Besson, lepoint.fr, 20 septembre 2012.
« Jean-Marie Gustave Le Clézio et Annie Ernaux se déshonorent » [archive], Franck Spengler, lemonde.fr, 21 septembre 2012.
« Benoît Duteurtre : “Christine Angot rabaisse la littérature” » [archive], lefigaro.fr, 27 mars 2017.
« «Mémoire de fille» d'Annie Ernaux sent la naphtaline », La Tribune de Genève, 15 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
Claire Devarrieux, « L’écriture, une aventure de l’être : rencontre avec Annie Ernaux » [archive], sur Liberation.fr, Libération, 1er avril 2016.
Samuel Piquet, On a lu "Le jeune homme" d'Annie Ernaux, un roman Annie-hilé [archive], marianne.net, 30 mai 2022.
« "Écrire la vie", d'Annie Ernaux : quarante années d'écriture » [archive], sur Lemonde.fr, 27 octobre 2011.
Table des matières de l'ouvrage, sur le site des Publications Universitaires de Saint-Étienne. [archive].
« « J’ai aimé vivre là » : Régis Sauder donne corps et image à l’utopie futuriste de Cergy-Pontoise », Le Monde.fr, 29 septembre 2021 (lire en ligne [archive], consulté le 30 janvier 2022).
« Les années de Annie Ernaux - France Culture » [archive], sur France Culture (consulté le 18 janvier 2018).
(fr) Avignon Off : L’événement d’après Annie Ernaux au Théâtre Girasole [archive], Arts-spectacles.com, 28 juin 2011.
(fr) L'Immigrée de l'intérieur [archive], Théâtre-contemporain.net, consulté le 10 novembre 2013.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Annie Ernaux, sur Wikimedia Commons
Annie Ernaux, sur Wikiquote
Articles connexes
Liens externes
Ressources relatives à la littérature
:
Ressources relatives à la musique
:
(en) MusicBrainz
Ressource relative au spectacle
:
Ressource relative à la recherche
:
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes
:
:
« Annie Ernaux » [archive], Site bilingue anglais-français conçu et alimenté par l'Université de Saint-Andrews et l'Université du Sussex, sur annie-ernaux.org [archive] (consulté le 2 mai 2019).
Annie Ernaux [archive] sur Babelio.
Lauréats du prix Nobel de littérature |
|||
---|---|---|---|
Lauréats des prix Nobel 2022 |
|
||
|
|||
Lauréats du prix Renaudot |
|
La dernière modification de cette page a été faite le 6 octobre 2022 à 14:55.
*
* *
interr. Google à 15:23
AperçuActualitésLivresFilmsVidéosDistinctionsEnseignement
Annie Ernaux - Wikipédia
https://fr.wikipedia.org › wiki › Annie_Ernaux
Annie Ernaux, née Annie Duchesne le 1 septembre 1940 à Lillebonne (Seine-Maritime), est une femme de lettres française, professeure de lettres.
Nom de naissance : Annie Duchesne
Activités : Écrivaine, auteure de journal intime
Nationalité : Française
Naissance : 1er septembre 1940 (82 ans); Lille...
Les Années (roman d'Annie... · La Honte (roman d'Annie... · La Place · Une femme
À la une
Actualités concernant Annie Ernaux, prix Nobel de littérature
Le
prix Nobel de littérature
attribué à la romancière
française Annie Ernaux
Le
prix Nobel de littérature
décerné à Annie Ernaux
Quelles sont les caractéristiques de l'écriture d'Annie Ernaux ?
Pourquoi Annie Ernaux est connue ?
Quel est le genre littéraire de Annie Ernaux ?
Pourquoi Annie Ernaux Refuse-t-elle la forme romanesque pour parler de son père ?
Le prix Nobel de littérature décerné à la Française Annie ...
https://www.francetvinfo.fr › Culture › Livres › Romans
il y a 2 heures — L'écrivaine Annie Ernaux, 82 ans, figure majeure de la littérature française, dont les romans, largement autobiographiques, font œuvre de ...
APERÇU
Annie Ernaux : "J'ai vraiment senti ce sexisme vis-à-vis de la ...
Annie Ernaux, sociologue de l'intime
Les liaisons dangereuses d'Annie Ernaux
"annie ernaux" sur Twitter
https://twitter.com/search/annie+ernaux
Avez-vous lu quelque chose d'Annie Ernaux ?
Twitter · il y a 2 heures
Traduit par Google
Afficher l'original
Emmanuel
Macron
@EmmanuelMacron
Annie Ernaux écrit, depuis 50 ans, le roman de la mémoire collective et intime de notre pays. Sa voix est celle de la liberté des femmes et des oubliés du siècle. Elle rejoint par ce sacre le grand cercle de Nobel de notre littérature française.
Twitter · il y a 53 minutes
Rima
Abdul Malak
@RimaAbdulMalak
Annie Ernaux Prix Nobel de Littérature! Grande émotion! C’est le couronnement d’une œuvre intime et “porteuse de la vie des autres”. D’une écriture ciselée et dense qui a révolutionné la littérature. Mais aussi d’une vie de courage et de liberté, source infinie d’inspiration.
Twitter · il y a 38 minutes
Olivier
Bianchi
@olivierbianchi1
Félicitations à Annie Ernaux pour son prix Nobel de littérature. Elle est la 17eme femme à décrocher cette prestigieuse distinction et la première Française. Un symbole fort pour la littérature francophone et une belle récompense pour son engagement dans l’écriture.
Twitter · il y a 2 minutes
L’autrice Annie Ernaux a reçu le prix Nobel de littérature. En mai, elle était sur le plateau de 28 minutes à l’occasion de la parution du "Jeune homme". ⬇️ bit.ly/Ernaux_28
Twitter · il y a 2 minutes
Alexis
Corbière
@alexiscorbiere
C'est peut-être un détail, mais hier le Président Macron "adresse ses félicitations" à Alain Aspect, alors que ce n'est pas le cas aujourd'hui pour Annie Ernaux. Une simple étourderie, sans doute. Félicitons les tous deux, à égalité... #NobelPrize
Twitter · il y a 3 minutes
« On est faits de mots qui nous traversent. » ✨ Annie Ernaux, prix #Nobel de littérature 2022, nous racontait son rapport aux mots dans une émission spéciale La @GrandeLibrairie à découvrir en intégralité sur france.tv ►bit.ly/LGL-Annie
Twitter · il y a 3 minutes
« Je suis une femme, et d'une manière générale,les femmes sont beaucoup moins reconnues,c'est indéniable. C'est partout pareil. Dans le domaine littéraire,c'est la même domination masculine qu'ailleurs.» avril 2021 Véritable bonheur : Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature!
Twitter · il y a 4 minutes
Le prix Nobel de littérature 2022 a été décerné à la Française Annie Ernaux, l'occasion de faire un retour sur ces français qui ont décroché par le passé, la prestigieuse récompense. Les 16 Français prix Nobel de littérature 👇 trib.al/PjJQEnw
Twitter · il y a 5 minutes
A 82 ans, l'agrégée de lettres, star de l'autobiographie collective, plume chercheuse qui traque inlassablement la forme idéale, est la 116e prix Nobel de littérature de l'histoire. Annie Ernaux, le sacre d'une écrivaine de l'intime ⤵️ www.lexpress.fr/culture… par @mariannepayot
Twitter · il y a 8 minutes
ARCHIVES | Annie Ernaux reçoit le Prix Nobel de littérature. En 2021, Paris Match réunissait l'auteure et l'actrice Lætitia Dosch pour un échange sans tabou autour des affres du désir féminin. #AnnieErnaux www.parismatch.com/Cult…
Twitter · il y a 9 minutes
La romancière française Annie Ernaux vient de recevoir le prix Nobel de littérature 2022, récompense suprême. Ces dernières années, @lobs lui a souvent rendu visite dans sa maison de Cergy pour de grands entretiens et a publié plusieurs textes d'elle ⤵️ www.nouvelobs.com/bibli…
Twitter · il y a 19 minutes
J’aime Annie Ernaux pour ses livres mais je l’aime aussi pour ses interviews. A chaque fois c’est franc, subtil, intelligent et riche. Cette réponse dans une itw de @libe est lumineuse sur ce qui se joue dans la conception même de ce qu’est la France pour bcq de dirigeants :
Twitter · il y a 21 minutes
💬 "Sa voix est celle de la liberté des femmes et des oubliées du siècle" Emmanuel Macron félicite Annie Ernaux, lauréate du prix Nobel de littérature
Twitter · il y a 21 minutes
Quelle émotion de voir l'œuvre d'#AnnieErnaux récompensée par le prix Nobel de littérature. Brillante écrivaine, infatigable militante féministe et camarade du Parlement de l'union populaire. Un immense bravo. www.lemonde.fr/internat…
Twitter · il y a 22 minutes
ANNIE ERNAUX, PRIX NOBEL. L'autrice française vient de recevoir le Prix Nobel de littérature. Son œuvre est essentiellement autobiographique, un travail qui imbrique l'intime et l'histoire. Retour sur sa carrière.
Twitter · il y a 23 minutes
Les raisons pour lesquelles Annie Ernaux a décroché le ...
https://www.lepoint.fr › Culture › Livres
il y a 26 minutes — Les raisons pour lesquelles Annie Ernaux a décroché le Nobel de littérature. L'autrice des « Années » est la seizième Française et la dix- ...
Annie Ernaux (auteur de La place) - Babelio
https://www.babelio.com › auteur › Annie-Ernaux
Née dans un milieu social modeste, de parents d'abord ouvriers, puis petits commerçants qui possédaient un café épicerie, elle fait ses études à l'université de ...
Biographie - Annie Ernaux
https://www.annie-ernaux.org › biographie
Annie Ernaux a reçu plusieurs prix pour l'ensemble de son oeuvre: le prix de la langue française en 2008 et le prix Marguerite Yourcenar en 2017. Ses textes ont ...
Annie Ernaux - Auteurs contemporains
https://auteurs.contemporain.info › doku.php › annie_e...
Annie Ernaux naît le 1er septembre 1940 à Lillebonne, mais passe son enfance à Yvetot, en Normandie. Issue d'un milieu social modeste, elle fait des études ...
Annie Ernaux. Regarde les lumières mon amour. Annie Ernaux. Ecrire la vie. Annie Ernaux. Monsieur le Président. Annie Ernaux. Hôtel Casanova et autres textes ...
Annie Ernaux prix Nobel de littérature 2022
https://www.huffingtonpost.fr › culture › article › annie-e...
il y a 2 heures — L'écrivaine française Annie Ernaux autrice du « Jeune Homme » a obtenu le prestigieux prix Nobel de Littérature.
Annie Ernaux : podcasts et actualités | Radio France
https://www.radiofrance.fr › Personnes
Annie Ernaux, de son vrai nom Duchesne, est née en 1940 à Lillebonne puis a vécu sa jeunesse à Yvetot en Normandie où ses parents tenaient un café épicerie.
Recherches associées
Certains résultats peuvent avoir été supprimés conformément à la loi européenne sur la protection des données. En savoir plus
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire