dimanche 30 octobre 2016

livre ordalie - matériaux


refonte de l’ouverture au procès

Monsieur le Président de la République,

regardons l’Histoire, vous nous quitteriez sans avoir répondu de vos actes, de vos décisions, vous ne nous les auriez expliqués qu’indirectement, par des journalistes reçus en caachette de nous et ceux-ci vous publiant sans votre aveu, et avant la fin de votre mandat ? Nous voterions pour votre successeur à qui vous feriez le précieux cadeau d’être le bouc émissaire, et ce que nous avons vécui avec vous, n’aurait donc aucun sens ? que peut-être pour vous.

Responsabilité et personnalité, regardons quelques précédents, très illustres mais n’ayant pas fait jurisprudence.

suivent les citations tirées de Joseph Kessel

refonte du début du livre


Je suis candidat à la présidence de la République pour obtenir des voix, la vôtre en particulier. Me la donner au premier tour de scrutin ne met en question aucune de vos convictions, aucune de vos appartenances, mais peut vous donner le moyen de rester présent, pendant les cinq prochaines année, à l’esprit de celle ou celui quie vous élirez au second tour.

En effet, fort de vos voix, je veux surtout fonder – parmi tant d’autres voies et moyens possibles et imaginables – quelque chose qui irrigue en participation et en idées notre vie collective à son niveau le plus significatif et médiatisé. Et qui soit indépendant du prochain élu ou de la prochaine élue. Une force qui ne sera telle que si, au premier tour, vous votez pour ce que j’aurai présenté, suggéré et que dit déjà ce livre. Pouvoir, par ces voix du premier tour, peser moralement et médiatiquement pendant les cinq ans qui suivront le second tour du prochain scrutin.

Ni élu, ni fondateur d’un énième parti, au contraire. Fonder avec les voix du premier, où qu’elles aillent au second et pendant le prochain mandat, un ensemble de rencontres pour réfléchir ensemble au politique, entretenir notre pays dans la prise de conscience qu’il commence de vivre mais qui ne sera jamais assez vive tandis que nous n’aurons pas inventé les formes et pratiqué à nouveau la démocratie pour notre temps. Et de cette pratique se déduiront naturellement des options, des orientations pour notre pays. J’ai cherché pendant ces deux quinquennats, celui de Nicolas Sarkozy et celui de François Hollande, à faire valoir ces options, à faire prendre ces décisions dans l’intérêt du pays, et dans le leur, à chacun, respectivement, dans le temps où ils ont présidé notre République. Peine perdu, vous l’avez vécu comme moi : pas de relation vraie entre vous et le pouvoir, pas de détermination d’une autre manière de consulter et de décider en France et dans l’Union européenne, et des gestions pour la plupart manquées.

Je souhaite le dire, je souhaite aussi – le disant – avoir votre écho. Fort. Précis. Selon vous, et tel que vous êtes, et où vous êtes. Pour le dire et pour vous entendre, la campagne présidentielle pour le premier tour est l’outil qui me paraît le plus adéquat. Pas d’autre moyen pour y participer que d’être candidat.

soir du dimanche 30 octobre 2016

18 heures… 18 heures 40


Je suis candidat à la présidence de la République pour contribuer à une prise de conscience – pas seulement l’état d’âme de notre pays, de chacun de nous, mais la résolution de nous engager pour que cette prise de conscience soit assez permanente, assez partagée pour que l’ambiance en France change, que nos dirigeants quels qu’ils soient ou seront, soient contraints par cette maturité nouvelle. Donc obtenir votre écoute, et me donner les moyens de vous entendre en campagne et ensuite pendant tout le prochain quinquennat. Donc des voix, la vôtre en particulier.

M’accorder votre suffrage au premier tour du prochain ne met en question aucune de vos convictions, aucune de vos appartenances, n’entame pas votre délibération au second tour, mais vous pouvez vous ainsi donner le moyen de rester présent, pendant les cinq prochaines année, à l’esprit de celle ou celui qui vous élirez au second tour. Nous le donner les uns aux autres, à autant que nous voterons en ce sens au premier tour pour nous entendre sur cette nécessité qui – je le crois – commence de gagner tous les habitants de notre pays [1] : prend conscience de la nécessité de réfléchir et de nous retrouver.

A cet effet, fort de vos voix, je veux surtout fonder – parmi tant d’autres voies et moyens possibles et imaginables – quelque chose qui irrigue en participation et en idées notre vie collective à son niveau le plus significatif et médiatisé. Et qui soit indépendant du prochain élu ou de la prochaine élue. Une force qui ne sera telle que si, au premier tour, vous votez pour ce que j’aurai présenté, suggéré et que dit déjà ce livre. Pouvoir, par ces voix du premier tour, peser moralement et médiatiquement pendant les cinq ans qui suivront le second tour du prochain scrutin.

Ni élu, ni fondateur d’un énième parti, au contraire. Fonder avec les voix du premier tour qui se seront portées sur moi, où qu’elles aillent au second et pendant le prochain mandat, un ensemble de rencontres pour réfléchir ensemble au politique, entretenir notre pays dans la prise de conscience qu’il commence de vivre mais qui ne sera jamais assez vive tandis que nous n’aurons pas inventé les formes et pratiqué à nouveau la démocratie pour notre temps. Et de cette pratique se déduiront naturellement des options, des orientations pour notre pays. J’ai cherché pendant ces deux quinquennats, celui de Nicolas Sarkozy et celui de François Hollande, à faire valoir ces options, à faire prendre ces décisions dans l’intérêt du pays, et dans le leur, à chacun, respectivement, dans le temps où ils ont présidé notre République. Peine perdu, vous l’avez vécu comme moi : pas de relation vraie entre vous et le pouvoir, pas de détermination d’une autre manière de consulter et de décider en France et dans l’Union européenne, et des gestions pour la plupart manquées. J’ai aussi constaté que ces options, chacune en particulier et leur cohésion d’ensemble ne figurent à aucun programme de partis ou de candidat.

Je souhaite dire la nécessité de cette prise de conscience, de cet engagement sans appellation que son intériorité et sa disponibilité, je souhaite aussi énoncer ces options et orientations qui ont fait défaut à notre pays et tout autant à ceux qui le président successivement, et – le disant – avoir votre écho. Fort. Précis. Selon vous, et tel que vous êtes, et où vous êtes. Pour le dire et pour vous entendre, la campagne présidentielle pour le premier tour est l’outil qui me paraît le plus adéquat. Pas d’autre moyen pour y participer que d’être candidat.

Je ne veux pas prêcher, ni seulement dire ce que je crois de l’intérêt national. Je veux faire apparaître une nouvelle institution en France, parente du droit de pétition, l’un des premiers qui ait été reconnu au début de notre Révolution en 1789, qui reste inscrite dans notre Constitution actuelle mais n’est ni admis ni pratiqué. Cette institution pourrait ressembler à celle d’avocat de tous, non pour des services particuliers – il y a le droit, il y a aussi les élus qui peuvent contribuer à faire droit ou en imaginer une adéquation meilleure – mais pour que l’opinion générale sur les grandes comme sur les petites choses soit entendu, que notre imagination, notre expérience à chacun, le sens commun d’une nation, son esprit ! on dit bien l’esprit français, comme on dit le charme slave, soit dite aux décideurs, surtout quand l’habitude de ne plus consulter et de contraindre nos organes consitutionnels délibératifs à voter ce qui leur tombe du ciel, c’est-à- du président de la République. Forcer des portes, entrer dans la délibération personnelle de celui qui décide ou propose absolument. Sans mandat, sans représenter que le bon sens – ai-je pu croire depuis dix ans –, l’intérêt du pays, l’intérêt même du Président en place, je l’ai tenté, peine perdue. Il me faut donc votre concours. Au besoin, nous irons ensemble.

J’ai donc à vous entendre et vous voir, j’ai à dire.

. . .

Fin de la présentation mutuelle, pp. 9 & 10


Pour l’Europe, c’est la faute de la France, sans projet pour elle qui serait exemplaire, et sans projet propre à l’Europe, alors qu’elle est à peu près seule que ses partenaires peuvent, chacun, accepter, quand elle propose. Il y eut la proposition de Robert Svhuma, inspirée en partie de Jean Monnet, il y eut le compromis de Luxembourg, fondant le Marché commun agricole et la personnalité économique de la Communauté européenne vis-à-vis du reste du monde, il y eut l’accord sur la contribution britannique à Fontainebleau : 1950… 1966… 1984. Qu’avons-nous proposé depuis ?

Pour la France, c’est la faute de nos présidents successifs depuis vingt ans. La pédagogie n’est pas la démocratie et c’est la démocratie – la délibération du grand nombre, la participation à la décision – qui est inventive. Depuis le départ du général de Gaulle – de notre propre aveu, notre non au referendum sur ses propositions (peut-être pas le vôtre si vous étiez  électeur, et évidemment pas le mien) – qu’avons-nous imaginé ? pour nous-mêmes. Que l’alternance au pouvoir, c’est beaucoup, mais ce n’est pas une clé universelle, surtout en ambiance et en originalité.


Je voudrais vous dire comment ces sentiments me sont venus, vous faire lire ces lettres que j’ai reçues quand je les exprimées au départ du général de Gaulle, une de lui parce que je lui avais adressé une façon d’essai sur sa démission, que je jugeais plutôt celle des Français, fatigués ou impatients ou insensibles ? une de René Capitant, ce professeur de droit public [2], fils d’un illustre jurisconsulte en droit privé [3], la figure principale des « gaullistes de gauche », qui, bien avant l’accession au pouvoir d’Adol Hitler, avait analysé de Strasbourg où il enseignait en collègue de Marc Bloch et de l’école des Annales, le totalitarisme d’une pensée et les déductions qui en seraient faites pour instituer la camisole de force à un peuple. Depuis longtemps, je n’ai plus retrouvé ces lettres, celles des instants où – la seule fois de la vie – je vis, mais de loin, l’homme du 18-Juin, dont c’était le vungt-huitième anniversaire, venir en jeep militaire, debout, au Mont-Valérien et entrer, demeurer et sortir dans le silence : celui de la mémoire de ces lieux. Le visage semblait poudré, mais était ressemblant, la foule n’avait pas compris les événements de Mai : on était en 1968, et elle déployait une ardeur revancharde, qui ne pouvait être celle d’un président de la République méditant le rebond du projet national. Et de l’ancien animateur du mouvement Combat à Alger en 1941-1943, du fondateur de l’hebdomadaire Notre République, l’esprit et les joies d’un déjeuner où j’avais été invité pour continuer la conversation du matin, la première et la seule que j’eus avec l’ancien ministre du Général, aux débuts du gouvernement provisoire de 1943 puis à la fin du septennat interrompu en 1969, moment d’enthousiasme à évoquer de Gaulle et des lignes, à moi adressées, sur la jeunesse que toujhours l’on attend, quand on a soi-même beaucoup et qu’il restee cepenant beaucoup à espérer. Et cette carte de Jacques Vendroux [4], le beau-frère, concluant la lecture d’un de mes articles pour Le Monde : « je n’ai qu’un regret, c’est que le Général ne vous ait pas connu ». Je ne prétends pas que ce soit titre à quoi que ce soit, mais je n’arrive pas de nulle part à cette campagne. La politique, je n’en ai pas fait en élu, sauf passagèrement en Franche-Comté, le Haut-Doubs, Pontarlier, et en Bretagne méridionale, le pays vannetais, mais j’en ait fait en convictions ditess, écrites et portées. Je ne retrouve pas non plus cette lettre que j’adressais à Mikhaïl Gorbatchev en 1987, aux soins de son ambassadeur à Paris, avec l’accord du secrétaire général de l’Elysée à l’époque de François Mitterrand : Jean-Louis Bianco. Combien ce qu’il entreprenait était sans doute périlleux pour lui, mais quel rayonnement allait retrouver le socialisme si l’expérience soviétique devenait démocratique. Un de ses plus proches collaborateurs me fit savoir [5] que ce message d’un Français quelconque avait frappé l’homme de la Perestroïka.  J’ai tenté de recommencer : la signification d’une opportunité, d’un moment relatifs à une haute fonction. A la chancelière allemande, Angela Merkel, j’ai proposé, dans la tragédie d’une Europe sans idée d’elle-même ni voix, silhouette propres, le rôle des pères fondateurs de 1950, la proposition que la France ne fait pas, me réjouissant que mon pays soit doublé, dépaassé si ce qu’il devrait dire et soutenir, est dit – faute de lui – par un autre. J’ai eu l’accusé de réception que la plupart de temps l’Elysée me refuse, mais rien ne sortit qui fasse avancer notre Communauté européenne.

Tôt dans la vie, j’ai aimé ce qui structure une journée, une semaine. L’adresse de commentaires ou propositions au journal qui semblait me devenir mien, dès que les médias me suggéraient une réaction ou une confirmation. C’était à mes trente ans. Entendre mes traits de plume devenir compte-rendus par des tiers à la radio d’un taxi quand une personnalité, m’yant traité chez elle à déjeuner, me déposait là où fdevais ensuite me rendre. Ou quand était rapportée de l’église Saint-Nizier ma prise de parti en faveur des prostituées. Ou encore quand, sans nous être concertés, avec Jean Dutourd depuis Le Figaro, mon papier du Monde faisait élargir la ère du jeune Portal victime de l’assaut donné par les CRS à ceux qui ne voulaient pas abandonner leur logement.en rour qui l’occupait. Je prenais force à cette confirmation d’audience de convictions initialement si personnelles et si politiques. Une autre société était donc en puissance, elle le demeure encore aujourd’hui. A mes soixante ans et depuis, c’est l’adresse, parfois jusqu’à sept cent destinataires par internet quotidiennement, d’une façon de bilan pour moi-même et pour le pays de ce qui se vit, et je l’illustre et le fortifie de ce qui me sauve à chaque réveil et me fait attendre avec joie et curiosité, sécurité surtout, le lendemain : les textes de la liturgie catholique, épîtres, psaumes et évangiles, pédagogie (la vraie), psychologie (la plus intime, celle de Dieu Lui-même, la nôtre en demande), aventure (un homme d’exception systématiquement pourchassé pour transgression du confort et des habitudes hiérarchies qui lui étaient contemporaines). Ce sont aussi ces adresses, par internet aussi, au centre apparent du pouvoir en France, l’Elysée et mes centaines de message, comme un corps de doctrine ou le papier publié par un quotidien – mais plus aucun ne m’accueille – qui écrivent une histoire alternative de celle que le prince du moment nous oblige à vivre quand nous pensons national et européen. Ces moments avec le directeur du journal, alors sis – imprimerie comprise – rue des Italiens, avec en façade sur la rue étroite arrivant du boulevard l’énorme horloge du  Temps, le journal confisqué puis transféré par de Gaulle, à la Libération, aux bons soins d’Hubert Beuve-Méry. Jacques Fauvet, donc mais bien plus qu’un successeur, l’homme de l’indination, plusieurs décennies avant la brochure de Stéphane Hessel. Des tentatives électorales, les campagnes locales à trois-quatre soutiens et quelques amis visiteirs, relations à partir de rien, et surtout sans connaissance péalable ni de la circoncsription ou de la commune, et sans pesée de mes chances d’arriver alors que je ne fais partie de rien. Des jours et nuits, des rencontres, des dialogues dont certains valent des romans ou une bibliothèque de sociologie de nos provinces. Enfin, après que mon célibat qui n’avait jamais été que d’attente mais fut un statut précieux pour connaître, sur l’oreiller ou la main dans la main, l’âme et l’historique contemporain d’un pays où, affecté à notre ambassade, je n’avais aucune entrée à mon arrivée, et toutes quand j’en partais, et chaque fois ce fut cela, des hommes politiques, moins ou plus au pouvoir, et des femmes pour initiatrices de ce qui se fait, se sent et se redoute… le Portugal, la Bavière, la Grèce, le Brésil, l’Autriche, le Kazakhstan comme ce fut pas loin de la frontière suisse en hiver ou dans un village passant de la ruralité brute à la réquisition en commune-dortoir, l’océan la bordant mais ne s’y discernant pas, ne s’ettendant que de chez nous. Car il y eut le résultat positif d’une fécondation assistée, puisqu’un cancer de la prostate m’avait changé de fécondité, puis le sacrement du mariage, ma femme enceinte et moi ressentant physiquement l’onction de l’Esprit Saint à l’échange de nos consentements, dans l’une des plus belles églises de Paris, celle du Val-de-Grâce où j’ai souvent été pensionnaire. Il y eut alors, mais dans la maternité dont nous dépendons territorialement, la course du chariot et des infirmières pour une césarienne non prévue mais décidée dans la minute, ma propre course hagarde et sans pilote que la hâte des praticiennes, puis moi, dans la chambre, pas encore à accueillir ma chère femme, ces deux heures, où notre fille arraché au ventre maternel, ne fut plus que dans mes bras, encore violette mais déjà silencieuse. C’était il y a douze ans. Alors l’existence entière, je l’ai murmurée, la nôtre, tous trois, tous deux, la sienne., de quelques minutes déjà. Le bonheur ne s’épèle pas, mais on s’en souvient.

Ma vie, je crois, si vous souhaitez me connaître ou quand vous chercherez à m’identifier et à me prévoir, est cela, l’enthousiasme, la passion mais la continuité et d’aller au feu, à l’expression, au but quand manifestement personne d’autre n’y va. C’est bien ce que tente pour que 2017 ait un fruit, pas seulement de saison. Plus que des idées, autrement que des propositions, il me semble que me viendront surtout des visages, des intelligences, des conclusions, des interrogations d’hommes, de personnages, de femmes qui m’ont admis dans leur confiance, leur amitié – au sens des affinités, de la familiarité que seule la pudeur, la déférence contiennent – l’enseignement, la vérité, l’exploit national, parfois pour un pays qui n’est pas juridiquement le nôtre, je vous les communiquerai. Ce ne sera pas du vécu, mon vécu, le vôtre pour « faire terrain », ce sera leur car il fut grand, et pourtant nous pouvons les imiter, en tirer parti, en faire notre miel et une référence. Moktar Ould Daddah, René Andrieu, Melo Antunes, Antonio Morais Baretto, Robert Boulin, Franz Josef Strauss, Xénophon Zolotas, le général Golbéry, Erich Bielka, Oljas Souleimenov [6], l’Abbé Pierre [7]– j’en oublie – et, faisant vibrer pendant trente ans mon adolescence jamais terminée et mon écriture qu’il jugea toujours profuse, Michel Jobert [8]. Ce qui nous lia ma femme et moi, ou plutôt ce qui lui fit dépasser les apparences et les faits d’un tempérament longtemps volage ou vulnérable, donc rédhibitoire, ce fut cette commune admiration, notre allégeance à un tel homme, qu’elle ne rencontra jamais mais qu’elle aima, sa mère aussi, à ses dix ans. De Michel Jobert, j’ai tant reçu et avec lui, j’ai tant partagé. Seul émule possible dans mon cœur et ma biographie, le président fondateur de la République Islamique de Mauritanie, que je viens d’évoquer. Ce fut aussi l’amour des chiens, de nos chiens [9]entrant dans la famille, puis la quittant par vieillesse ou par assassinat selon notre voisinage. Ce fut encore notre combat pour que les intitulés de gestion éthique et solidaire ne soient pas mensongers ou recélés. Notre société fut assassiné parce qu’elle était autant morale qu’achalandée. Ma femme ne facturait que les gestions bénéficiaites pour le client. Sur la place de Paris, était-ce tolérable ?

Je crois que la vérité de ma vie, celle que je vourais vous délivrer, est l’expérience de l’impuissance qui a tant de versions – j’en ai connu beaucoup -  mais qui n’a qu’une vertu : celle de faire chercher ardemment et méthodiquement comment la surmonter. Le but de cette campagne, puis de la fondation qui en résultera, si je puis entrer en lice, est de surmonter pour bien plus nombreux que moi seul, cette impuissance nationale à passer la parole à d’autres que les gens d’appareil, de cooptation et d’art d’arriver. Pour ensuite montrer une stérilité contagieuse.


même soir avant la gamelle de nos chiens et un peu dîné, moi-même, 21 heures 37
& 22 heures 09


[1] - c’est l’adresse précisément des évêques de France, en simple qualité de citoyens s’adressant à nous tous, quels que soient nos croyances et nos origines, notre statut même, pour que se retrouve et se pratique à nouveau chez nous un sens du politique, et non plus l’art de la politique, si égotiste et si peu efficient  - Conseil permanent de la conférence des évêques de France . Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique .(éditeurs Bayard, Cerfe et Mame . Octobre 2016 . 93 pages)
[2] - brèves caractérisation de la personne et du parcours

[3] - id°
[4] -

[5] - les quelques lignes de Gratchev dans ses mémoires
[6] - d’un mot, caractériser et présenter chacun, en file

[7] - dire déjà circonstances et force de la rencontre : l’ »affaire Garaudy » et l’été de 1996

[8] - qui il demeure et qui il fut

[9] - en donner la liste

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