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Saint Bacchus
Les religions de l'Antiquité européenne, les cultes polythéistes
qui ont précédé le christianisme, ont dû tout d'abord s'intégrer à la religion romaine antique. Celle-ci fut la
première religion principale de l'Empire
romain qui a conquis la majeure partie du continent européen, elle a donc supplanté les
religions des peuples soumis. Mais le polythéisme leur a permis d'intégrer
leurs dieux au panthéon Romain et de continuer leur culte. Mais à partir du IVe siècle
les empereurs romains ont commencé à se convertir à
la religion chrétienne, un culte monothéiste
exclusif (n'acceptant aucun autre dieu). Le christianisme devint la religion de
l’État et les cultes aux dieux anciens furent de plus en plus réprimés et
qualifiés de « païens » mais ils ne disparurent pas totalement pour
autant : ils subsistèrent discrètement quelques siècles sous forme brute
et les dirigeants chrétiens assimilèrent des parties de ces cultes pour
favoriser le syncrétisme pagano-chrétien en associant les dieux à des saints et en
christianisant de nombreux anciens lieux de cultes païens.Sommaire
- 1 Religion romaine
- 1.1 Les lieux de cultes
- 1.2 Les dieux
- 1.3 Les fêtes
- 1.4 Noms des mois
- 1.5 Les noms
- 1.6 Le titre de Pontifex maximus
- 2 Religion des Celtes
- 3 Religion nordique
- 4 Religion grecque
- 5 Notes et références
- 6 Voir aussi
Religion romaine
Les lieux de cultes
Certains lieux de cultes trop importants pour être totalement détruits furent christianisés, comme Notre-Dame de Paris, ancien temple dédié à divers dieux gaulois puis à Jupiter, comme le montre cette inscription sur le pilier des Nautes : « À Tibère César Auguste, à Jupiter très bon, très grand, les Nautes du territoire des Parisii, aux frais de leur caisse commune ont érigé [ce monument]. »
Hommes présentant leur bouteilles de vin à la bénédiction
lors de la messe du Saint-Vinage
En Provence,
a lieu chaque année le Saint-Vinage de Boulbon, fête mi-bacchique,
mi-catholique, qui se déroule en la chapelle Saint-Marcellin de Boulbon.
Elle est placée sous le patronage d'un saint Marcellin
réputé être aussi « bon pèr l'aigo et bon pèr lou
vin »1.Les festivités commencent le 1er juin, à la tombée de la nuit, et excluent toute présence féminine. Seuls les hommes s'entassent dans la chapelle de saint Marcellin, une bouteille emplie de vin à la main. Le garde champêtre de la commune est chargé d'apporter un panier plein de litres de vin réservés au clergé et à la municipalité1.
Lors de la messe, sont lues les « Noces de Cana », tiré de l'Évangile selon Jean, puis le prêtre se doit d'annoncer : « Durbès vosti fiolo pèr la benedicioun dou vin di malaut ». À ce signal, tous les hommes brandissent leur bouteille pour la bénédiction puis en boivent une rasade car ce vin est devenu souverain contre toute maladie1. Frédéric Mistral y voyait une réminiscence d'un culte bachique. Il pourrait se situer dans la droite ligne de ces « messes à Bacchus » encore célébrées en Bourgogne au cours de la période médiévale2.
Les dieux
Serge et Bacchus, icône du VIIe siècle.
Les dieux assimilés à des saints.Parmi les plus célèbres divinités antiques, il existe un saint Bacchus qui fut martyrisé avec saint Serge. D'après des historiens comme John Boswell, les deux saints étaient mariés, ce qui accréditerait la théorie, encore controversée, selon laquelle les mariages homosexuels étaient acceptés chez les premiers chrétiens3.
Article détaillé : Serge et Bacchus de Rasafa.
Les fêtes
Caramentran en train de brûler en Haute-Provence
Chasse de saint Valentin en la collégiale saint
Jean-Baptiste à Roquemaure
Les Lupercales,
dont la fête est la précédente historique du carnaval, à la
mi-février, fut remplacée par la Saint-Valentin
par le pape Gélase Ier. Son caractère de fête de la
fécondité a été conservé et Saint
Valentin fut désigné patron des amoureux. Le mot « carnaval »
apparaît sous cette forme en français en 1549 pour exprimer le
sens de « fête donnée pendant la période du carnaval4 ».
Il vient de l'italien carnevale ou carnevalo. Il a pour origine carnelevare,
un mot latin formé de carne « viande » et levare
« enlever »5.
Il signifie donc littéralement « entrée en carême ». Ce mot se
retrouve toujours dans « caramentran » en provençal6.
Pièce de monnaie en or représentant Constantin et Sol
Invictus.
La fête du Sol Invictus, le 25
décembre, a été remplacée par Noël. Constantin Ier, le
premier empereur romain converti au christianisme,
fut au début de son règne adepte du Soleil invaincu, comme en témoignent ses
émissions monétaires. Celui-ci a fait du dimanche un
jour de repos en hommage au Sol Invictus par une loi du 7 mars 321. Le dimanche fut par
la suite assimilé au « jour du seigneur » par les chrétiens par syncrétisme7.Durant la christianisation de l'Empire romain, la célébration de la naissance de Jésus de Nazareth le 25 décembre par les chrétiens de Rome a progressivement remplacé le culte de Sol Invictus8,9. L'édit de Thessalonique de 380 décrété par Théodose Ier interdit définitivement le culte de Sol Invictus faisant du 25 décembre une fête exclusivement chrétienne.
Lou grand et lou pitchoun au cacho fio
Embrasement de la bûche du cacho fio
En Provence, la soirée de Noël commençait par l'ancienne coutume païenne du cacho fio10.
Cet allumage rituel de la bûche de Noël (calendau, en provençal) correspondait
à un rite du feu caché et présageait le retour du feu neuf, le feu du premier
soleil de la nouvelle année11.La cérémonie avait lieu devant la cheminée avant de se mettre à table pour le gros souper. Le plus jeune et le plus vieux portaient ensemble une bûche d’un arbre fruitier (poirier, cerisier, olivier) qui devait brûler pendant trois jours et trois nuits11. Ils devaient faire trois fois le tour de la table recouverte de ses trois nappes12. Une triple libation sur la bûche était ensuite pratiquée par le plus jeune de l'assemblée, avec du vin cuit11.
Noms des mois
Chez les anciens romains, les mois étaient majoritairement nommés d'après un dieu : janvier vient du dieu Janus ; mars du dieu de même nom, le dieu de la guerre ; mai vient de maïa, la déesse mère ; juin est dédié à Junon.Les noms
Les prénoms théophores :Jules et ses dérivés (Julien et d'autres) viennent du dieu Jupiter. Avant d'être un prénom, c'était aussi un nom de famille romain réputé.
- Marcel et ses dérivés (Martial, Marc et d'autres) sont originellement dédiés à Mars.
- autres
Le titre de Pontifex maximus
Fragment de tegula, trouvée à Mirabel-aux-Baronnies, nommant PETRONIUS PAP(E)
F. qui fut abbé du monastère du Groseau
Ce titre était originellement porté par le grand prêtre à la tête du collège des pontifes dans la Rome
antique, il a été attribué aux papes en 642
qui sont toujours nommés « souverain Pontife ». Le mot
« pontife » signifie « celui qui fait le pont », ici dans
le sens d'intermédiaire entre le monde divin et le monde terrestre. Ce titre
honrifique permettait de différencier l'évêque de Rome des autres évêques ou
abbés du monde chrétien qui portait alors le titre de pape.Religion des Celtes
De nombreux éléments des mythologies celtiques (gauloise, irlandaise, bretonne) ont été repris par l'Église face aux croyances et habitudes persistantes du peuple.Les lieux de cultes
- Quand ils faisaient l'objet d'un culte vivace, les lieux de cultes pré-chrétiens furent christianisés par implantation d'un édifice chrétien (basilique, chapelle, croix) ou par association à des saints chrétiens. Le but était de substituer au message du paganisme persistant le message du christianisme : la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes ou la cathédrale Notre-Dame de Chartres par exemple. En Bretagne on trouve ainsi plusieurs chapelles au sommet de collines isolées dédiées à saint Michel.
- Les lieux naturels tel que les sources et certains arbres étaient vénérés par les celtes et placés sous la protection d'un dieu. Ces sanctuaires naturels ont par la suite été liés à un saint local et les miracles survenus dans ces lieux ont été attribués au saint patron.
Article détaillé : Gens
du Beaucet.
Les dieux
Statue de sainte Anne sur la coupole de la cathédrale
Sainte-Anne d'Apt où se trouvent ses reliques
- Cernunnos est le dieu le plus important de la mythologie gauloise. Il est toujours lié au cerf, dont il a d'abord la forme dans les représentations les plus anciennes puis il en est dissocié physiquement, se tenant à ses côtés. Plusieurs saints bretons sont représentés ainsi et sont probablement des formes christianisées du dieu : saint Théleau, saint Edern et saint Cornély, dont la formation du nom n'est pas sans rappeler celle de Cernunnos.
- Ana ou Dana, la déesse mère, aurait vu son culte christianisé et devenir celui de sainte Anne, sainte protectrice de la Bretagne.
Article détaillé : Cathédrale Sainte-Anne d'Apt.
Les fêtes
Les fêtes druidiques- Plusieurs éléments de la fête annuelle de Samain ont été repris dans la fête d'Halloween, qui se fête à la même époque de l'année : le contact entre les morts et les vivants, le transport de lumignons, etc.
- La fête de Imbolc est devenue la Chandeleur.
- La fête de Lugnasad
- La fête de Beltaine est devenue la fête de Walpurgis, mais a aussi influencé la tradition des feux de la Saint-Jean.
Feu de la saint Jean au fort de Vézelois
Les druides
Les druides étaient les dirigeants spirituels, les chef religieux de leur royaume. Ils avaient aussi les fonctions de transmettre le savoir par tradition orale.- Les filid furent des poètes irlandais qui ont quitté la vie des druides pour adopter la religion chrétienne et se consacrer à la littérature.
- Les sorcières du Moyen Âge, seraient dans la continuité des druides. Leurs fêtes aux solstices et aux équinoxes ne sont pas sans rappeler les coutumes antiques. Par ailleurs, la description du « démon » qu'elles invoquaient est à rapprocher du dieu cornu de la mythologie gauloise Cernunnos. Les pratiques de création de remèdes par la nature et la « magie » est aussi à comparer. Selon Myriam Philibert, la tradition druidique a sûrement trouvé continuité chez les femmes plutôt que les hommes et leur enseignement a pu se perpétuer au Moyen Âge.
Les prénoms
Religion nordique
La religion nordique est celle des peuples germains et scandinaves.Les lieux de culte
Notre-Dame de l'Ortiguière est une chapelle rurale située sur la commune du Revest-du-Bion dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Construite au XIIIe siècle, elle fut détruite par deux fois. De la chapelle romane initiale restent uniquement quatre consoles en forme de têtes d’atlante dans lesquelles des archéologues ont reconnu une influence de la mythologie scandinave. Ce lieu de culte servit, à partir du XVIIe siècle, de sanctuaire à répit13. « Ces quatre têtes sont d'une diversité technique et d'une richesse symbolique tout à fait remarquables14, » d'autant qu'il est à souligner que leurs thèmes se rattachent à la mythologie scandinave, « cas unique et inexplicable en pays méditerranéen15. ».
Paysan, vêtu d'un bliaud, enfonçant un épieu dans
la gueule d'un énorme dragon
Face humaine crispée provenant d'une métamorphose
végétale
Figure féminine naissant de l'arbre de vie
Serpent, symbole du Mal, lové sur lui-même
Les nervures qui supportent la voûte s'appuient sur quatre tailloirs,
sommairement décorés de boules, de cubes ou d'étoiles en relief. Ils sont
portés par des consoles où l'on reconnait « deux
visages d'hommes carrés, burinés et rudes, et deux visages de femmes tout en
rondeur et en finesse, supportant maladroitement de leurs bras le poids d'une
voûte qui les écrase14. ».Les dieux
Les fêtes
- Plusieurs éléments de la fête annuelle de Vėlinės (2 novembre) de la religion antique lituanienne existent également dans la fête d'Halloween, qui se fête à la même époque de l'année : le contact entre les morts et les vivants, le transport de lumignons, etc.
Une citrouille illuminée de l'intérieur.
Quatre citrouilles illuminées.
Deux citrouilles illuminées.
Les noms des jours
Par traduction du latin, dans les langues germaniques (anglais, allemand…), les jours de la semaine portent les noms des dieux importants du panthéon nordique : Monday (lundi) de moon (lune) ; Tuesday dédié à Týr ; Wednesday à Wotan ; Thursday à Thor ; Friday pour la déesse Frigg.Les prénoms
Religion grecque
Artémis d'Éphèse, déesse polymaste,
au Musée d'histoire de Marseille
Les lieux de culte
À Marseille, Notre-Dame-de-la-Garde (en provençal, Nostro-Damo de la Gardo), souvent surnommée « la Bonne Mère » (la Boueno Maire en provençal), est une des basiliques mineures de l'Église catholique romaine. La colline Notre-Dame-de-la-Garde constitue un site classé depuis 191716. Le culte rendu à la bonne mère est l'héritier de celui que rendait les phocéens de Massalia à Artémis d'Éphèse, qui après le concile d'Éphèse devint le prototype de la vierge Marie17.Strabon indique que c'est sur l'emplacement des Saintes-Maries-de-la-Mer que les mêmes érigèrent un temple à Artémis. Il explique que les Massaliotes, « désirant marquer de toutes les manières que cette région leur appartenait, (...) ont là aussi construit un sanctuaire d'Artémis d'Éphèse, affectant à cet effet une langue de terre formant île entre les bouches du fleuve ». Un temple similaire fut bâti à Avenio, l'actuelle Avignon17.
Article détaillé : Basilique Notre-Dame-de-la-Garde.
Les dieux
La cité hellénisée de Catane, en Italie, une dénommée Agathe fut martyrisée par ablation des seins. Dans sa Chronique des derniers païens, Pierre Chuvin relate comment la déesse Isis, protectrice de Catane, considérée comme la « bonne déesse » (Agathè Daimôn) fut, dès que le christianisme devint la religion dominante, remplacée par sainte Agathe18.
Isis lactens, dite Agathé daimôn, allaitant Harpocrate,
avatar d'Horus.
Peinture murale du martyre de sainte Agathe (fin du XVe siècle)
Pierre
Sauzeau, qui professa à l'Université Paul Valéry – Montpellier
III, explique comment Agathe devint l'héritière d’Isis à Catane. La déesse
Isis, venue d'Égypte, y assumait les fonctions de protectrice de la
navigation ; elle portait l’épithète d’Euploia, en grec
ancien Εὔπλοια, qui donne une heureuse
navigation, ou Ploiaphèsa. Elle était fêtée au cours d'une procession
carnavalesque qui perdura jusqu'au VIe siècle
et au cours de laquelle on lui offrait du lait dans des seaux en forme de sein.
Quand Agathe la détrôna, ce furent désormais ses seins mutilés qui furent mis à
l'honneur19.Les fêtes
Ce syncrétisme prit un autre aspect quand le culte d'Agathe de Catane s'étendit de la Provence au Languedoc20. Devenue Santo Gato (santa Gata en graphie occitane classique), littéralement « Sainte Chatte », par un glissement sémantique classique implicant l'aphérèse du a, la sainte aux seins coupés acquit des prétendus pouvoirs sur les éléments et les saisons. Fêtée, le 5 février, date présumée de son martyre, elle était invoquée contre les feux du ciel et les fléaux du temps. Fernand Benoit indique que cette date du 5 février était marqué par des rites de sorcellerie pour accélérer le passage de l'hiver au printemps. Par association avec les rituels supposés où les sorcières provoquaient orages et tempêtes en faisant tourbillonner l’eau d’un étang ou même d’un récipient quelconque, il était interdit de faire la lessive le jour de la fête de sainte Agathe21.
Sainte Agathe, devenue Santo Gato, jetant ses sorts et ses
maléfices lors de la nuit du 4 au 5 février
Sainte Agathe présentant ses seins sur une coupe
Par contre, la veille, il était conseillé de mettre les mains dans le pétrin
pour faire du pain en l'honneur de la sainte. Les pains de Sainte-Agathe étaient cuits au
four, le 4 février, pour être bénis le lendemain au cours de la messe. Ils sont
proches, par leur forme, des cassateddi di Sant'Aita ou minni di
Sant'Aita, gâteaux réalisés à Catane pour la fête de la sainte22.
Cette tradition des pains de la sainte est toujours vivace à Mons
dans le Var où un bas-relief de ses seins figure même à
la base du rempart du village23.Cette bénédiction des pains provenait de la tradition erronée qu'Agathe de Catane, dans ses représentations, portait sur un plateau des miches de pain24. Pour préserver l'efficacité de son intercession, il était interdit aux ménagères de faire des miches le jour de sa fête. Car la sainte était censée, tous les 5 février, apparaître sous la forme d'un chat pour venir punir les femmes qui lui avaient déplu en travaillant en ce jour25. Solennellement bénis, après la consécration, ces petits pains devenaient ainsi les pains de Sainte-Agathe26, réputés particulièrement efficaces pour préserver gens et biens contre l'incendie et la foudre24.
Minni di Sant'Aita de Catane
Pain de sainte Agathe de Mons
Figuration sculptée des seins de sainte Agathe
dans les remparts de Mons
Article détaillé : Santo Gato.
Les prénoms
Denis est dérivé du nom de Dionysos, le dieu grec de l'ivresse.
Article détaillé : Saint-Dionisy.
Notes et références
- Fernand Benoit, op. cit., p. 248.
- Daniel-Rops, Histoire de l'Église, T. IV, La cathédrale et la croisade, p. 68.
- John Boswell, Les Unions du même sexe : De l'Europe antique au Moyen Âge, 1994, traduction Fayard 1996 (ISBN 2213597189)
- Marguerite de Navarre, L'Heptaméron, Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales [archive] : « Ung jour, en masque, à ung carneval […] »
- Étymologie de Carnaval [archive] sur le site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales ; Lo Zingarelli, Vocabolario della lingua italiana ; Henriette Walter, Le français dans tous les sens, Robert Laffont éditeur, Paris, 1988, page 106.
- Caramentran - Carnaval en Provence [archive]
- Portail de la liturgie catholique édité par le Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS) de la Conférence des évêques de France - Dimanche - Dom Robert Le Gall [archive] : Ainsi pouvait-on donner un sens chrétien à ce jour que les païens appelaient « jour du soleil » (encore sonntag en allemand et sunday en anglais) et qui était le deuxième de la semaine planétaire (jours de Saturne, du Soleil, de la Lune, de Mars, de Mercure, de Jupiter et de Vénus, d’où viennent les noms des jours de la semaine). Le dimanche peut être le jour du soleil, car c’est le jour où le Christ, vrai « soleil de justice » (Ml 3, 20), s’est levé après le coucher de sa mort rédemptrice.
- Portail de la liturgie catholique édité par le Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS) de la Conférence des évêques de France - Noël, le 25 décembre : le passage d’un culte païen à la célébration chrétienne - Père Norbert Hennique [archive] : Le choix de la date du 25 décembre pour célébrer la Nativité de Jésus a ainsi permis de « christianiser » le culte païen du « soleil invaincu » en célébrant le Messie annoncé par le prophète Malachie (4,2) comme le « Soleil de justice » ou encore par le Christ comme la « Lumière du monde » selon le verset de saint Jean (8,12).
- S. Hijmans, « Sol Invictus, the Winter Solstice and the Origins of Christmas », Mouseion, III-3, 2003, p. 377-398
- Le Gros Souper, Anita Bouverot-Rothacker, éd. Jeanne Laffitte, p. 16
- Arts et traditions de Noël en Provence [archive]
- Lo cacho-fio sur le site tradicioun.org [archive]
- Revest-du-Bion sur le site archeoprovence.com [archive]
- Notre-Dame de l'Ortiguière, Alpes-de-Haute-Provence [archive]
- Chapelle de Notre-Dame de l'Ortiguière au Revest-du-Bion [archive]
- Marseille : Monuments Historiques [archive], sur le site culture.gouv.fr
- Artémis d’Éphèse (Turquie), déesse anti-mariage des Amazones, et prototype de la Vierge Marie [archive]
- Pierre Chuvin, Chronique des derniers païens. La disparition du paganisme dans l'Empire romain, du règne de Constantin à celui de Justinien, Éd. Fayard, Paris, p. 270-271.
- Pierre Suzeau, De la déesse Héra à la Panaghia. Réflexions sur le problème des continuités religieuses en Grèce et en Grande-Grèce [archive]
- Fernand Benoit, op. cit., p. 226.
- Fernand Benoit, op. cit., pp. 225-226.
- (en) Cassateddi ou minni di Sant'Aita [archive]
- (en) Les patronages de sainte Agathe [archive]
- Les seins de sainte Agathe [archive]
- Sainte Agathe dite Saint Chat [archive]
- La bénédiction des pains de sainte Agathe [archive]
Dernière modification de cette page le 24 octobre 2016, à
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