jeudi 6 octobre 2016

livre - reprise



démarrage du livre, ainsi


Regard, salut et signe d’amitié si – ainsi que vous êtes – vous commencez de lire ce livre, et dans l’ordre des pages. Merci pour l’échange : b.fdef@wanadoo.fr ce sera une autre adresse : probablement tous.au.pouvoir@wanadoo.fr. Je vous répondrai.

Je suis candidat à la présidence de la République. Non du tout pour être élu, mais pour fonder – parmi tant d’autres voies et moyens possibles et imaginables – quelque chose qui irrigue en participation et en idées notre vie collective à son niveau le plus significatif et médiatisé. Et qui soit indépendant du prochain élu ou de la prochaine élue. Une force qui ne sera telle que si, au premier tour, vous votez pour ce que j’aurai présenté, suggéré et que dit déjà ce livre. Pouvoir, par ces voix du premier tour, peser moralement et médiatiquement pendant les cinq ans qui suivront le second tour du prochain scrutin.

Je souhaite participer à la campagne présidentielle pour le premier tour. Pas d’autre moyen que d’être candidat.

J’ai à vous rencontrer, j’ai à dire. Comme vous d’ailleurs, selon bien des rencontres, toutes fortuites, ces années-ci. Librement et sans précaution. Je m’y prends bien tard : le scrutin dans quelques sept mois, et j’aurai (je serai, diraient les anglo-saxons) 74 ans au moment de cette campagne, mais je pourrai ainsi parler d’expérience et surtout vous donner le choix total au premier tour, sans que cela vous lie même moralement avec quelque famille politique que ce soit. Seulement la famille des sincères, des gens d’espérance. Des patriotes français, et par conséquent européens.

Ce que vous allez continuer de lire, maintenant, je le souhaite, est une étape. Nécessaire, être connu surtout dans une analyse et dans un projet. L’autre étape, que je cours en même temps, et à laquelle vous pouvez sans doute l’aider, est le recueil des cinq cent signatures au minimum. Sur les quelques quatre-vingt mille je crois personnalités élus, que notre Constitution habilite à « parrainer »une candidature. Les recueillir est très difficile parce que la relation avec tant de monde suppose ou un réseau ou une notorité telle qu’aucune rencontre entre les personnes, signataires ou candidates, n’est nécessaire. Je n’ai ni réseau ni notoriété.

Il est regrettable que les signatures soient si nombreuses et soient publiées. La rédaction initiale – celle voulue par le général de Gaulle – était de cent personnalités qualifiées et dont les signatures restaient secrètes, dans les registres du Conseil constitutionnel. J’ai à l’époque contestée cette « réforme » intervenue au début du mandat de Valéry Giscard d’Estaing, en 1975 : en cas de dictature « rampante » qui oserait défier un pouvoir cherchant à s’établir définitivement. Mais si certains candidats craignent la lumière ou plutôt si leurs soutiens respectifs craignent le jugement de leurs proches ou de leurs concitoyens ou administrés, je crois au contraire représenter un échappatoire aux contraintes d’étiquettes politiques ou de bienséance.

Je ne suis qu’un ancien diplomate, un éditorialiste autrefois dans des quotidiens d’autorité intellectuelle et morale, aujourd’hui père d’une fille de douze ans et époux – premier et unique mariage – d’une femme que j’admire, qui m’aime. Et je les aime toutes les deux. Et tous trois nous sommes d’accord pour avoir honte de ce qui est fait de notre pays, de la politique, de notre patrimoine et de notre cher Vieux Monde, l’Europe.


Reniac, à ma table de travail
Fin de matinée du jeudi 6 octobre 2016,
11 heures 36 à 11 heures 53

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