démarrage
du livre, ainsi
Regard, salut et signe
d’amitié si – ainsi que vous êtes – vous commencez de lire ce livre, et dans
l’ordre des pages. Merci pour l’échange : b.fdef@wanadoo.fr ce sera une autre
adresse : probablement tous.au.pouvoir@wanadoo.fr. Je vous répondrai.
Je suis candidat à la
présidence de la République. Non du tout pour être élu, mais pour fonder –
parmi tant d’autres voies et moyens possibles et imaginables – quelque chose
qui irrigue en participation et en idées notre vie collective à son niveau le
plus significatif et médiatisé. Et qui soit indépendant du prochain élu ou de
la prochaine élue. Une force qui ne sera telle que si, au premier tour, vous
votez pour ce que j’aurai présenté, suggéré et que dit déjà ce livre. Pouvoir,
par ces voix du premier tour, peser moralement et médiatiquement pendant les
cinq ans qui suivront le second tour du prochain scrutin.
Je souhaite participer à la
campagne présidentielle pour le premier tour. Pas d’autre moyen que d’être
candidat.
J’ai à vous rencontrer, j’ai
à dire. Comme vous d’ailleurs, selon bien des rencontres, toutes fortuites, ces
années-ci. Librement et sans précaution. Je m’y prends bien tard : le
scrutin dans quelques sept mois, et j’aurai (je serai, diraient les
anglo-saxons) 74 ans au moment de cette campagne, mais je pourrai ainsi parler
d’expérience et surtout vous donner le choix total au premier tour, sans que
cela vous lie même moralement avec quelque famille politique que ce soit.
Seulement la famille des sincères, des gens d’espérance. Des patriotes
français, et par conséquent européens.
Ce que vous allez continuer
de lire, maintenant, je le souhaite, est une étape. Nécessaire, être connu
surtout dans une analyse et dans un projet. L’autre étape, que je cours en même
temps, et à laquelle vous pouvez sans doute l’aider, est le recueil des cinq
cent signatures au minimum. Sur les quelques quatre-vingt mille je crois
personnalités élus, que notre Constitution habilite à
« parrainer »une candidature. Les recueillir est très difficile parce
que la relation avec tant de monde suppose ou un réseau ou une notorité telle
qu’aucune rencontre entre les personnes, signataires ou candidates, n’est nécessaire.
Je n’ai ni réseau ni notoriété.
Il est regrettable que les
signatures soient si nombreuses et soient publiées. La rédaction initiale –
celle voulue par le général de Gaulle – était de cent personnalités qualifiées
et dont les signatures restaient secrètes, dans les registres du Conseil
constitutionnel. J’ai à l’époque contestée cette « réforme »
intervenue au début du mandat de Valéry Giscard d’Estaing, en 1975 : en cas
de dictature « rampante » qui oserait défier un pouvoir cherchant à
s’établir définitivement. Mais si certains candidats craignent la lumière ou
plutôt si leurs soutiens respectifs craignent le jugement de leurs proches ou
de leurs concitoyens ou administrés, je crois au contraire représenter un
échappatoire aux contraintes d’étiquettes politiques ou de bienséance.
Je ne suis qu’un ancien
diplomate, un éditorialiste autrefois dans des quotidiens d’autorité
intellectuelle et morale, aujourd’hui père d’une fille de douze ans et époux –
premier et unique mariage – d’une femme que j’admire, qui m’aime. Et je les
aime toutes les deux. Et tous trois nous sommes d’accord pour avoir honte de ce
qui est fait de notre pays, de la politique, de notre patrimoine et de notre
cher Vieux Monde, l’Europe.
Reniac, à ma table de travail
Fin de matinée du jeudi 6 octobre 2016,
11 heures 36 à 11 heures 53
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