mercredi 11 février 2015

le charme, explication et légende pour un aparte avec témoin

sera expliqué et développé

j'ai toujours été sensible au charme féminin, indépendamment d'ailleurs de la beauté conventionnelle ou de mode, ou de l'âge, ou même de l'attitude réserve ou de disponibilité. ce qui m'a coinduit à des épisodes ou à du partage. Mais toujours, surtout quand ce n'est que l'instant de la mutuelle présence, si partielle soit-elle, j'ai été émerveillé que ce charme existe, action de grâces donc. Notre mariage, il y a dix ans et huit mois, a été un événement à bien des titres car si E. et moi avions dû délibérer, nous n'aurions jamais décidé, l'un et l'autre "réfractaires" au mariage ou apeurés, etc... ce fut, tout simplement, et à l'instant de l'échange de nos consentements, j'ai quasi-physiquement eu la sensation, grâce insigne et palpable, que de mon engagement je recevrai toujours le soutien et la force de le maintenir et que la fidélité - suite d'une longue histoire que j'ai garde de vous imposer et que je n'ai pas (encore) écrite - allait désormais être ma vérité, mon chemin et mon socle. Ce qui est. Transformation instantanée et heureuse de ma vie et de ma psychologie. Guérison peut-être... Don Juan et le volage indécis m'ont quitté comme un vêtement qui ne va plus ou que l'on n'a jamais vraiment choisi ni apprécié.

Comment se "fait" un  charme et même une certaine beauté ? dans le "cas" de L., née B., ce peut surprendre. Elle est tout le portrait de son père, qui est pourtant laid au sens morphologique, mais dont les yeux sont d'une grande bonté et d'une vraie demande. Et elle, c'est sans doute l'âme qui affleure, qui cille et frémit (Giono : l'âme de l'univers était comme un rayon de soleil dans l'eau) et le lui dire certainement est lui faire plaisir, beaucoup plus et durablement que bien d'autres choses banales ou dangereuses. Elle rougissait et, comme dans un scenario, elle a "botté en touche" en me rappelantr notre fille et donc notre mariage, ce dont je n'avais pas besoin, mais qui ajouta encore (finesse de son texte, même si ce fut involontaire et seulement réflex). Il y a en littérature les amours-passion habitant toute une vie :
La porte étroite, Climats que vous avez sans doute lus, mais il y a les journaux et récits d'un amour, d'une perte et d'une communion par-delà le provisoire de la séparation pour mort de l'un des deux : Anne Philipe et le temps d'un soupir, Bertrand de Jouvenel et revoir Hélène, l'oeuvre presqu'entière et le journal d'Henri de Bourbon-Busset : une Laurence aussi, qu'il appelait, mon lion.

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