XIII
Avons-nous les instruments
de notre regard sur nous-mêmes ?
La mémoire de nos rêves,
mais ne sont-ils pas souvent notre réconciliation avec le réel ? Les malades sont intarissables pour réciter
ce qu’ils ont retenu de l’exposé médical de leur cas. Parce qu’ils sont médecins,
ils ont horreur de la maladie, et la lient souvent au péché, même s’ils sont
incroyants. Quel est le contexte de foi d’un médecin ?
L’imagerie médicale
permet de presque tout voir de l’intérieur d’un corps, des organes humains. Les
psychiâtres, surtout les experts assermentés, ne peuvent s’accorder sur la
pathologie ou pas d’un prévenu. Connaître les limites de son endurance
physique, savoir qu’il vaut mieux, baeucoup mieux ne jamais proférer telle
phrase, tel mot, tel nom, surtout en couple intime.
Je ne suis pas de ceux
qui disent « ce pays », j’ai un fort préjugé hostile envers ceux qui
s’expriment ainsi, nombreux depuis vingt ou trente ans, depuis que
l’administration l’emporte sur le Parlement au point d’y avoir beaucoup d’élus
de son origine, comme sous Louis-Philippe, mais pour d’autres raisons et avec
d’autres résultats, et je m’accorde avec Léon Blum, quoiqu’il était alors
inutilement haineux, quand il priait Pierre Laval, président du Conseil, de ne
pas dire « mon pays », mais « notre pays ».
L’histoire du monde et
celle de la France, mon pays… ont couru ces soixante ans de vie que j’ai passé
en leur compagnie, pourtant je ne vois aucun changement substantiel à mon
environnement mental. Il y a toujours les livres qui dominent, j’en achète
autant d’occasion, en bouquinerie, donc des années 1900 à 1950, que des neuf,
ceux de ces deux dernières décennies. Il est fini le temps où une époque
s’identifiait au papier, à la texture et à la couleur du papier de ses
éditions, le bouffant jusqu’à la fin de la Restauration, l’épais et glacé sous
la Monarchie de Juillet et jusqu’au boulangisme ou au coup d’Agadir, le friable
et brun des années 1920 à 1950. Il y a eu les livres qu’on coupait. Les livres
disent plusieurs fois les choses, quand on les achètent, quand on les relit,
quand on les revoit, quand on y cherche précisément une chose. Le même apprend
et confirme, que n’a-t-il – manifestement – vécu, après sa publication à mesure
que nous-mêmes étions à vieillir et à passer des années.
Il y a toujours des
routes et l’on ne se déplace en France et alentour qu’en voiture ou en train,
l’avion ne m’a été familier qu’en long-courrier, n’ayant plus d’autre attache
je ne fais la navette qu’entre une province de l’Ouest et la capitale, il y a
toujours le métro et l’autobus, le tramway, fréquemment de retour dans les
métropoles de province, tarde à rentrer dans Paris, les ceintures, petites
ceintures et autres réseaux de la S.N.C.F. – à qui appartenaient-ils avant
1936 ? En somme, rien n’est changé aux murs des maisons ou appartements
que j’habite ni pour aller et venir d’un endroit à un autre. Le cinéma existait
à ma naissance, il durera encore – et en salles – à ma mort, car toujours il y
a cet attrait de découvrir en anonyme et dans un silence collectif ce qui bien
sûr pourrait se voir en représentation individuelle, chez soi et avec un
entourage de conversations, de boissons et d’évaluations mutuelles. Qu’on ait
marché sur la Lune, il y a trente et quelques années, a peu de sens si l’on a
cessé d’y aller et si ce n’est pas devenu grand public. En soixante ans, on a
certainement appris infiniment plus de choses sur le cosmos, l’origine de la
vie et de la matière qu’on en avait accumulé dans les six mille dernières
années, mais on sèche sur les grandes questions comme au temps de la
bibliothèque d’Alexandrie, qui sans doute nous aurait appris des pans entiers
d’un savoir humain à jamais perdu, et qui n’eût eu que l’apparence des
légendes. Notre époque, et quelques-unes avant elles, mais pas nombreuses,
professent que l’Histoire est linéaire et avance, je la crois davantage
sphérique comme le temps, même si quelques habits et couleurs changent.
Quoique j’ai grandi,
grossi, vieilli, me soit affaissé, je n’ai pas le sentiment d’avoir changé de
peau si j’y réfléchis, les mêmes données de base de mon système d’acquisition
des connaissance ou de celui fabriquant de la paix ou de l’angoisse en mon âme,
demeurent. Le choc de voir un autre n’est donné que par la photographie
d’enfance et d’adolescence quand le corps est beau, lisse, sans ride et avec
ses muscles, quand le visage est volume, lumière, discrétion, à l’unisson calme
de toute la chair et des membres. Ce choc dure peu, tant il y a déjà – dans ce
passé figé d’un autre que nous ne sommes plus – d’appel à ce que nous sommes
devenus.
Mais où se discerne ce
que nous aurions pu devenir ?
Etre demeuré célibataire,
n’avoir pas accepté ou reçu d’enfants consolide une sorte d’état de pérennité,
non que de l’expérience manque, elle est même au contraire peut-être plus fréquente
et riche de diversités dans cet air libre d’une solitude non consacrée et pas
très volontaire ni organisée. La continuité avec soi-même, continuité d’erreurs
envers soi-même et surtout dans la manière de recevoir les circonstances et de
rencontrer autrui, est vive, elle est nue, sans aucune usure. Les échecs ont
beau s’accumuler, on ne peut changer le tour de soi-même. En couple,
semble-t-il, le troisième personnage qui est le couple-même, qui est aussi
l’enfant, et dans les deux cas l’ego doit composer. Le célibataire bat sa
coulpe, le couple n’est pas le lieu où l’on donne, il en est d’autres plus
exigeants, mais celui où l’on partage.
Ce qui a changé, c’est
l’imagerie urbaine, la publicité. Son espace a été multiplié, sa crûdité et son
exploitation du nu sont omni-présents, chaque année ayant sa trouvaille et
poussant plus loin l’impudeur. Tandis que ma chair a vieilli, la proposition
aux chalands exhibent toujours plus de modèles féminins, et maintenant, presque
aussi nombreux, des masculins.
La clé de la
décolonisation a été qu’on a prétendu passer de l’exploitation au don
(parcimonieux), alors que c’est de partage qu’il aurait dû s’agir pour fonder
la suite. Il n’y a donc pas eu de suite, que le plus souvent une recolonisation
de la part des anciens pays protecteurs et que la perpétuation du complexe et
de la frustration de n’avoir pas, sur place, dans les territoires dépourvus, de
quoi vivre et décider par soi-même. La faim est l’impudeur contemporaine, on la
voit, on se détourne, elle est présente dans l’âme des pays riches, aux
carrefours des rues, par contraste. Le nu choque quand il voisine l’habit ou
s’en défait. La pauvreté agresse quand on est nanti. Ou simplement que l’on a
davantage. On ne se sait pas mendiant.
Les deux vraies et vivantes
révolutions auxquelles ma génération – les sexagénaires, au pouvoir dans les
hautes classes, et en pré-retraite ou retraite acquise, dans les basses – sont
celles de l’informatique et de l’internet.
Elles sont très concrètes.
Elles permettent à terme
toutes les délocalisations et les décentralisations économiques et
scientifiques, on opère chirurgicalement par ordinateur distant, on échange des
images en direct d’un endroit à un autre immensément distant en kilomètres et
en mentalité ambiante. Elles créent un nouveau type de créativité, elles
suscitent une réalité virtuelle parallèle et aussi réactive et contraignante,
présente que la réalité de nos millénaires d’homo sapiens. Elles permettent des stockages en principe de
capacité infinie, et là tout commence. Car il y a tout de même du matériel et
parce qu’il y a le progrès, qui ne s’arrête pas surtout dans les deux domaines
de l’informatique et de la connectique.
Curieusement, on n’a pas
cherché à nommer ces matériels et ces révolutions selon deux autres facultés
humaines qu’elles mettent autant œuvre, la mémoire et le transport.
Parce que les matériels
évoluent et que les logiciels se perfectionnent, et quoiqu’ils tendent à être
multi-compatibles et tout- communiquants, ce qui a été saisi ou échangé sur un
matériel et selon un logiciel d’une époque ne sera plus accessible, en à peine
quelques années que par des experts en histoire et pratique des logiciels et
matériels démodés. Si ne s’édifie pas internationalement une profession
d’archéologues de l’informatique et de la connectique, nous serons la première
génération – quoique encore mixte et en communication support papier avec une
dizaine qui nous ont précédé depuis la généralisation du livre – à ne plus
avoir d’archives vraiment mobilisable. Ou alors l’archivage doit rester ce
qu’il est actuellement, du papier, du rayonnage, de la conservation, et
l’informatique sera traitement et transmission de textes, projections de
dessins et de maquettes, simulations diverses, maniement et recomposition d’images,
et surtout index d’accès.
Quant à la connectique,
elle inaugure une liberté de communication des idées et des textes, des images
telle qu’en quelques années, on a pallié pour un terme pas éloigné les
recrudescences, dans notre époque, des propagandes, des dictatures et des
censures.
Reste à affirmer dans la
vie personnelle le partage du temps entre réalité, communication, mémorisation,
création, méditation. Reste aussi tout bonnement à stabiliser assez la
progression qualitative des logiciels et des matériels pour que
l’investissement et son renouvellement soient suppotables par les individus et
par les entreprises. Une part de la crise financière et économique
internationale est bien réelle, les marchés se saturent et ne sont plus assez
solvables.
Naguère, la pauvreté
restait libre de penser et d’élucubrer, mais un minimum de confort était
nécessaire au philosophe, même à celui qui depuis son tonneau avait besoin
d’une lampe en plein soleil quand il partait à la recherche d’un homme.
Aujourd’hui, l’information et la communication, si cultivé et doué de
concentration que l’on soit, supposent un minimum de matériel et une certaine
expérience d’ordre autant manuel que mental. Le débours est de plusieurs fois
un salaire minimum mensuel en France et excède souvent le total des
impositions. L’investissement informatique et connectique, après avoir été une
donnée excessive de la croissance économique, invite fortement l’utilisateur à
la discipline et au plaisir personnels, mais aussi à une certaine règle de vie.
Ecrire et produire du texte, le propager est – d’une certaine manière – devenu
physiquement trop facile. S’en procurer aussi quoique les sens aient leur
revanche, et le livre possède encore tout l’avenir, en concurrence pratique
certes, mais pas pour ce qui est du plaisir de lire.
Des amants devaient
habiter dans la même ville et disposer de boîtes à lettres accessibles et
visitées à presque toutes les heures pour communiquer en ligne, aujourd’hui une
disposition spéciale des messageries permet l’instantanéité propre au dialogue.
Le savoir écrire retrouve, à défaut d’un support réel qui dépend de l’édition
ou pas du courrier électronique reçu, tout son espace et toute sa palette.
Couleurs, polices, fond de page rendent aux arts d’autrefois – ceux de la plume
– presque tous leurs modes. Le clivage revient, bien plus fort qu’antan, entre
ceux qui ont le goût de correspondre, et selon une expression belle, et ceux
qui n’ont ni orthographe ni style ni vocabulaire. Sans doute y a-t-il des
aides, en ces domaines, qui sont prévues en logiciel, comme le Littré ou le Robert sur la table de travail.
Que sert à l’homme de
gagner le monde, s’il vient à perdre son âme, et quel prix peut-il payer en
échange de sa vie ? J’ai longtemps cru que le propos n’était que d’un
saint, il est vrai fondateur d’une des grandes institutions chrétiennes, qu’est
la Compagnie de Jésus. La presse américaine - quotidienne et hebdomadaire -
combine le second anniversaire de l’événement du 11 Septembre 2001 avec une
réflexion sur la vague d’antipathie et d’incompréhension envers les Etats-Unis,
dans le monde entier, mais surtout en Europe, ce qui est une révérence envers
nous… à raison de leur action en Irak.
La pire des punitions
qu’évoque souvent l’Ancien Testament [1], et
le portrait le plus pitoyable que propose le Nouveau des hommes que guérit le
Christ sont la déraison, la folie, l’épouvante, le trouble dans l’esprit.
Perdre la foi, pour qui l’a reçu de naissance autant que d’éducation d’enfance,
et qui n’en a plus jamais été dépourvu, équivaudrait à être abandonné par la
raison. Plus de repères, plus de relationnement. Ce qui ne tue n’est jamais
l’absence de perspectives, mais bien l’insupportabilité du moment présent,
c’est bien pourquoi un suicide ne se prépare pas, il se commet. Les
hallucinogènes sont sans doute la pomme qu’une Eve mystérieuse mais très
séduisante tend à nos générations d’Europe et d’Amérique, après que bien des
pays ancestraux en aient l’expérience traditionnelle ; cherche-t-on ainsi,
non pas une antidote à la médiocrité de soi et des propositions sociales, mais
le secret de ce qui serait l’inverse de la folie ? Quête sans sens, car le
procédé utilisé, la disolication et de multiples déconnexions ou
déstructurations intimes ne peut produire ce à quoi tend tout être vivant, et
sans doute toute créature si inerte, minérale ou impalpable qu’elle soit,
l’unité intérieure et la communion universelle.
Or, c’est le propre de la
foi chrétienne de n’être ni une vision du monde ni un enseignement pratique,
mais seulement et totalement un mode d’être en relation avec autrui. Dieu est
le truchement universel et à qui Lui demande, vitalement, foi, amour et
espérance, Il répond aussitôt par une assurance personnelle. L’Eglise en
elle-même et par ses ministres sait la donner, directement, moins que jamais.
La clé est le rapport à Dieu. Un doute de foi n’est pas le doute que Dieu soit,
il est l’interrogation, souvent très douloureuse, de ce que la relation à Dieu,
par structure humaine évanescente et jamais assez intense ni contrinûe au
niveau des sens d’âme, n’apporte aucune solution ni aucun réconfort dans la
problématique de nos impasses, de nos impuissances, de nos désespérances. Dieu
n’a que Lui-même à donner et nous ne recourons efficacement à Lui qu’en nous
donnant en retour.
Prêcher est bien, il y
faut du talent humain, mais chacun de siècle en siècle, et quelle que soit sa
situation, sa condition historique et sociale peut tout lire, entendre et
comprendre, s’il n’est lui-même au toucher de Dieu, n’est un jour ou une nuit que
folie et désespoir poussés à l’insupportable.
L’injustice que secrètent
les sociétés humaines, et plus encore les relations entre ces sociétés pose une
question que seule la prière résoud, comment Dieu ne nous remédie-t-Il pas
souverainement ? La réponse faisant état de la liberté humaine n’est pas
un entendement d’expérience, l’immersion fervente ou reçue d’ailleurs, dans la
prière nous fait changer d’état, mais non de monde, l’inconciliable est alors
vécu comme possible parce qu’englobé dans une toute-puissance que nous sentons
pouvoir devenir autre pourvu que nous nous remettions – mystère et aisance – à
Dieu.
Depuis mon adolescence,
je n’ai pas changé d’un pas dans la foi ni dans cette expression de
l’expérience de la prière, qui m’est donnée et que j’accepte dès que j’en
reçois la conscience. C’est toujours la même trajectoire, en même temps que
l’épreuve d’une nouveauté toujours identique, jamais semblable ; analogue, jamais en redite. Je ne conçois
pas, mais je sais que cela est, qu’on puisse vivre sans foi, sans la foi, mais
je comprends tout à fait qu’on la perde ou qu’on la souhaite ; ce que je
ne vois pas, c’est qu’on soit hors de cette réalité qu’est une présence aussi
concrète et identifiable en nous, à l’instant où nous sommes. Il est des moments
où communiquer expérience et certitude est aisé, avec presque qui que ce soit,
il en est d’autres où malgré la vérité et la chaleur, l’émotion d’une
rencontre, rien ne peut se dire.
Le centre ou la pointe de
la rencontre sexuelle – même obscurcie par une vénalité qui l’appauvrirait
presque entièrement – est, d’une certaine manière ou sous un certain angle, le
fait qu’il y ait confiance réciproque et que l’on puisse physiquement
s’abandonner, jusqu’à l’expression que se composent alors notre visage, notre
voix, notre regard. Renoncer à jamais à cette expérience de l’autre autant que
de soi, d’un relationnement autant que d’un état est déjà grand et étonnant si
ce n’est encore affaire que de curiosité, mais y renoncer quand on l’a
connu ? Il me semble que cela puisse être davantage facile, car se
remémorer ou revivre mentalement une étreinte et son émotion, c’est sans doute
la refaire, et mystérieusement, ne pas la refaire seul, quelqu’un – ce que
suggère assez bien l’artifice informatique de l’hyperlien ou de l’hypertexte
… - est convoqué, même si toutes les ruptures amoureuses ou existentielles ont
irréversiblement eu lieu entretemps. J’ai eu la chance de commencer de ce pied,
est-ce la contrepartie à payer de n’avoir pu me marier à temps, c’est-à-dire de
n’avoir pu convoler avec qui j’avais eu un discernement d’avenir
ensemble ? La perspective du mariage n’est-elle pas dans l’acte sexuel qui
s’en voudrait le plus éloigné, selon des pétitions autant implicites que
parfois très explicitées ? L’enfant souhaité ou redouté n’est-il pas
présent dans toute geste sensuelle puis sexuelle ?
La reprise démographique
française – dont dès les premiers mois fait partie ma génération – a coincidé
en 1943 avec le tournant de la guerre mondiale et la perspectives d’une victoire
collective sur l’Allemagne. A l’inverse, le déclin a repris au début de 1968,
présage d’un flou revenu dans les paris d’avenir et qu’allait manifester le
désordre de Mai qui fut d’abord spirituel, sinon il n’eût pas paru aussi
poétique d’expression et d’imprévisibilité. Les sociétés comme les couples font
l’amour en conscience et en perspective. S’estimer soi-même, savoir s’accepter
et se croire de l’avenir sont les clés de la confiance.
La déception ou la
dépression, qui serait le propre du partenaire
masculin, quittant l’acmée de l’étreinte, tandis que s’ensommeilleraient en
rêves encore rythmées d’ondes immenses et heureuses les compagnes et
accompagnatrices, je ne les crois ni automatiques ni débilitantes. Le
changement soudain de registre après un assouvissement dont l’attente avait été
de plus en plus anxieuse est plutôt un appel au regard, à la reconnaissance, à
la caresse et au passage à autre chose, qui est l’action, peut-être la
fondation, souvent la création. Une disposition intelligente et aisée de son
temps est une forme de créativité, un regard de gratitude reçu ou donné peut
parfois creuser davantage et même indélibilement marquer, qu’un coït
physiologiquement réussi.
Regarder les autres,
c’est se demander si nous leur ressemblons. Cela vaut de personne à personne
mais aussi de pays à pays, du métro à ce qui est la « scène
internationale ».
[1] - ainsi … mes os sont épouvantés, mon âme est saisie
d’épouvante (ps. VI) ; frappe-les
de terreur, Yahvé (ps. IX) ; les
torrents de Bélial m’épouvantaient (ps. XVIII) ; je suis un opprobre, pour mes
voisins terreur, effroi pour mes intimes (ps. XXXI) ; Voilà pourquoi te priera tout fidèle au
temps de l’angoisse (ps.
XXXII) ; mes meutrissures sont
infectes et purulentes, à cause de ma folie (ps. XXXVIII) – ou bien, Job … Car la frayeur qui m’effraie m’arrive, et ce
que je redoute m’advient … Quand j’y pense, je suis épouvanté, ma chair est
saisie de frayeur à qui il est répondu : voilà pourquoi des filets t’enveloppent et une frayeur soudaine
t’épouvante …
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