jeudi 19 janvier 2017

début du dernier chapitre - nouvel intitulé : réorganiser notre vie courante


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Ré-organiser notre vie courante



Mercredi 11 janvier 2017 – 21 heures 30
susceptible d'être très modifié
 le plan :
communiquer : le numérique, l’écrit, la parole
transmettre : l’instruction publique
apprendre : le numérique, l’information, le commentaire
être compris : relation avec les pouvoirs
être protégé : fonctionnement banques, justice
nos aïeux et nos enfants : dignité et partage



Je termine de vous écrire. J’ai eu du mal, non que l’inspiration se soit dérobé, mais je ne suis pas content de la manière dont j’exprime ce que je ressens si fortement à la veille de notre neuvième élection présidentielle. L’urgence et l’expérience me pressent également. Si je suis admis à m’adresser à vous et à beaucoup d’autres pendant le temps bref mais avec des moyens audio-visuels si puissants – ceux que prévoient explicitement les textes et autorités organisant la campagne, ceux plus encore qu’attirera l’insolite de ma participation inattendue, venue de nullke parft qui soit identifiable selon les répertoires et les usages de notre vie politique, celle-ci tellement rituelle, figée, étouffante pour nous, pour nos concitoyens et même pour les acteurs, ne pouvant être eux-mêmes, s’ils le souhaitent, autrement que pour la montre et que ce qu’ils supposent que nous attendons, comme s’ils ne vivaient pas et ne pensaient pas parmi nous, avec vous.
Jusqu’ici, je vous ai entretenu de « grandes choses », ne touchant pas ou guère notre vie quotidienne, sinon noitre envie cyclique mais non exaucée, de participer, sinon aussi notre honte ou notre fierté selon que la France, que notre pays font honneur à nous-mêmes et à notre Histoire, à ce qui demeure de notre image dans le monde.

Voici que – ce livre fini, juste à temps pour que vous puissiez le lire avant de voter – nous pouvons, ensemble, échanger nos expériences, notre expérience quotidienne de la vie.

Jeme trouve dans un couloir d’hôpital, au chaud relativement, frefuge avec prise de courant pour mon vieil ordinateur dont la batterie est f… j’attends l’heure d’un entretien avec le professeur de physique-chimie de notre fille, mon enfant dont souvent je vous parle, parce qu’elle m’enseigne ces années-ci comme personne d’autre, comme aucun livre profane. Je ne suis pas écrivain, mais écrivant depuis mon adolescence, la politique est le cadre mental de ma vie, elle s’est imposée à moi, je ne sais comment, mais elle est là. Je ne croyais pas à ses débuts d’installation dans ma pensée, puis dans ma vie même professionnelle qu’elle ait rapport avec le plus pratique de nos jours après jours. Et ma génération, celles de mes parents et grands-parents ne soupçonnaient pas même ce rapport. Il a fallu les années 1930 pour que l’on attende de l’Etat des aides, des outils, des améliorations, des aides à notre existence pratique. Ce n’est pas l’assistanat, stigmatisé aujourd’hui par une de nos familles politiques, et c’est bien plus que l’ajustement, l’augmentation du niveau de vie par celui des salaires, à ne pas indûment diminuer de rop d’impôts directs et indirects. Oui, c’est la vie quotidienne, et je vous écris dans l’ambiance la plus située et précise de notre vie quotidienne. Souvent, un carnet au format de la paume, pour retenir pensées, observations, adresses, tout ce qui correspond aux heures qui passent et à ce qu’elles m’apportent. Voic. Et peut-têtre – grâce srtout à cette campagne, permettant sans doute de fonder des réseaux et de trouver rythme et forme de réunions à travers toute la France pour simplement étudier le fort et le faible, l’utile ou le périmé, l’encombrant des outils et des procédures qui permettent nos relations. Et ces outils et procédures changent, ils sont dans nos mains, nous savons très souvent comment les adapter à nous seconder ou multiplier mieux.

Il faudra que nous en parlions, il faudra préciser et élucider les vraies réformes que chacun de nous – d’expérience et aussi de souci de l’idéal – souhaitons et qu’ignorent ou éludent nos dirigeants, celles et ceux en capacité et en charge de les étudier et effectuer. Au contraire, les réformes qu’on nous assène – le mot-même devenu sans doute le plus répété de la langue politique – ne correspondent pas à ces souhaits, nous lèsent, en tout cas prétextent que celles dont nous avons besoin, ne soient pas faites. Là est le critère de l’écoute, et l’écoûte devrait la vertu commune de notre société, et la constante pratique de celles et ceux censés nous représenter, mais surtout, uniquement ou presque, nous dirigeant, et nous expliquant – puérilement – qu’ils savent mieux que nous ce dont nous avons besoin. Et – promesses de tous les débuts de gouvernement – qu’ils détiennent ou, grâce à nos votes, vont acquérir pour notre bien les moyens de satisfaire ces besoins. Viendra enfin la troisième phase : nous culpabiliser car si rien n’aura abouti des promesses et de leur bonne volonté, ce ne sont pas nos dirigeants qui en sont responsables, mais bien nous : rétifs au changement, pas assez laborieux, trop passifs dans le confort d’acquis et protections, aujourd’hui trop coûteux.

Pratiquement donc, notre vie, notre personne et la relation avec les autres, avec autrui, avec cette société et donc cette France dont nous faisons partie.

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