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Ré-organiser notre vie
courante
Mercredi 11 janvier 2017 – 21 heures 30
susceptible d'être très modifié
le
plan :
communiquer : le numérique, l’écrit,
la parole
transmettre : l’instruction publique
apprendre : le numérique,
l’information, le commentaire
être compris : relation avec les
pouvoirs
être protégé : fonctionnement banques,
justice
nos aïeux et nos enfants : dignité et
partage
Je termine de vous écrire. J’ai eu du
mal, non que l’inspiration se soit dérobé, mais je ne suis pas content de la
manière dont j’exprime ce que je ressens si fortement à la veille de notre
neuvième élection présidentielle. L’urgence et l’expérience me pressent
également. Si je suis admis à m’adresser à vous et à beaucoup d’autres pendant
le temps bref mais avec des moyens audio-visuels si puissants – ceux que
prévoient explicitement les textes et autorités organisant la campagne, ceux
plus encore qu’attirera l’insolite de ma participation inattendue, venue de
nullke parft qui soit identifiable selon les répertoires et les usages de notre
vie politique, celle-ci tellement rituelle, figée, étouffante pour nous, pour
nos concitoyens et même pour les acteurs, ne pouvant être eux-mêmes, s’ils le
souhaitent, autrement que pour la montre et que ce qu’ils supposent que nous
attendons, comme s’ils ne vivaient pas et ne pensaient pas parmi nous, avec
vous.
Jusqu’ici, je vous ai entretenu de
« grandes choses », ne touchant pas ou guère notre vie quotidienne,
sinon noitre envie cyclique mais non exaucée, de participer, sinon aussi notre
honte ou notre fierté selon que la France, que notre pays font honneur à
nous-mêmes et à notre Histoire, à ce qui demeure de notre image dans le monde.
Voici que – ce livre fini, juste à temps
pour que vous puissiez le lire avant de voter – nous pouvons, ensemble,
échanger nos expériences, notre expérience quotidienne de la vie.
Jeme trouve dans un couloir d’hôpital,
au chaud relativement, frefuge avec prise de courant pour mon vieil ordinateur
dont la batterie est f… j’attends l’heure d’un entretien avec le professeur de
physique-chimie de notre fille, mon enfant dont souvent je vous parle, parce
qu’elle m’enseigne ces années-ci comme personne d’autre, comme aucun livre
profane. Je ne suis pas écrivain, mais écrivant depuis mon adolescence, la
politique est le cadre mental de ma vie, elle s’est imposée à moi, je ne sais
comment, mais elle est là. Je ne croyais pas à ses débuts d’installation dans
ma pensée, puis dans ma vie même professionnelle qu’elle ait rapport avec le
plus pratique de nos jours après jours. Et ma génération, celles de mes parents
et grands-parents ne soupçonnaient pas même ce rapport. Il a fallu les années
1930 pour que l’on attende de l’Etat des aides, des outils, des améliorations,
des aides à notre existence pratique. Ce n’est pas l’assistanat, stigmatisé
aujourd’hui par une de nos familles politiques, et c’est bien plus que
l’ajustement, l’augmentation du niveau de vie par celui des salaires, à ne pas
indûment diminuer de rop d’impôts directs et indirects. Oui, c’est la vie
quotidienne, et je vous écris dans l’ambiance la plus située et précise de
notre vie quotidienne. Souvent, un carnet au format de la paume, pour retenir
pensées, observations, adresses, tout ce qui correspond aux heures qui passent
et à ce qu’elles m’apportent. Voic. Et peut-têtre – grâce srtout à cette
campagne, permettant sans doute de fonder des réseaux et de trouver rythme et
forme de réunions à travers toute la France pour simplement étudier le fort et
le faible, l’utile ou le périmé, l’encombrant des outils et des procédures qui
permettent nos relations. Et ces outils et procédures changent, ils sont dans
nos mains, nous savons très souvent comment les adapter à nous seconder ou
multiplier mieux.
Il faudra que nous en parlions, il
faudra préciser et élucider les vraies réformes que chacun de nous –
d’expérience et aussi de souci de l’idéal – souhaitons et qu’ignorent ou
éludent nos dirigeants, celles et ceux en capacité et en charge de les étudier
et effectuer. Au contraire, les réformes qu’on nous assène – le mot-même devenu
sans doute le plus répété de la langue politique – ne correspondent pas à ces
souhaits, nous lèsent, en tout cas prétextent que celles dont nous avons
besoin, ne soient pas faites. Là est le critère de l’écoute, et l’écoûte
devrait la vertu commune de notre société, et la constante pratique de celles
et ceux censés nous représenter, mais surtout, uniquement ou presque, nous
dirigeant, et nous expliquant – puérilement – qu’ils savent mieux que nous ce
dont nous avons besoin. Et – promesses de tous les débuts de gouvernement –
qu’ils détiennent ou, grâce à nos votes, vont acquérir pour notre bien les
moyens de satisfaire ces besoins. Viendra enfin la troisième phase : nous
culpabiliser car si rien n’aura abouti des promesses et de leur bonne volonté,
ce ne sont pas nos dirigeants qui en sont responsables, mais bien nous :
rétifs au changement, pas assez laborieux, trop passifs dans le confort
d’acquis et protections, aujourd’hui trop coûteux.
Pratiquement donc, notre vie, notre
personne et la relation avec les autres, avec autrui, avec cette société et
donc cette France dont nous faisons partie.
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