dimanche 25 août 2013

2003 - depuis soixante ans - IV - avant d'en écrire une suite (2013 - depuis soixante-dix ans)





IV



Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre régnant, co-auteur avec Dominique de Villepin d’une nouvelle distinction gouvernants/gouvernés [1], sort juste de la gare du Nord, les sans-domicile-fixes ont été écartés, des barrières de sécurité posées, il semble que tout soit autre et brille, les badauds regardent, une nuée, en génération spontanée, d’agents de la sécurité, tous en gris et sentant le propre, se manifeste et volète. Lui-même est petit, empesé, le regard en dessous, la voiture est immense, il y entre et l’on part.

Le dernier « 18-Juin » au Mont-Valérien, la campagne électorale est loin, la foule n’est ni petite ni nombreuse, on est venu voir, j’en suis, je ne verrai jamais une seconde fois de Gaulle quoique j’ai cherché à assister, au moins à sa sortie de la messe à Colombey-les-deux-Eglises, mais il y a deux Colombey, et je n’allai qu’à celui de Lorraine, Colombey-les-Belles, cela sonnait pourtant mieux, non loin des "voix" fameuses de la Pucelle, dont il était parfois dit qu’il les entendît aussi. Le Général arrive, debout dans un command-car, pâle, poudré ? mais souriant. La foule s’extasie, fascisante et continuera de bruire, voire d’apostropher et même menacer des passants à la redescente vers Paris. Je supplie qu’on se rende compte de ce à quoi on a échappé de si peu… Le hasard me fait être devant l’Elysée lors d’une des navettes du nouveau Premier ministre, Maurice Couve de Murville, venant concerter la liste gouvernementale. Il exhale la solitude. Même sensation qu’il donne en lisant au Palais-Bourbon sa déclaration de programme. Une autre fois, bien plus tard, par la grille du coq, sort, on est encore au temps des D S et I D Citroën Valéry Giscard d’Estaing, le roi-bourgeois.

Un reportage télévisé, une semaine à la Maison Blanche, l’issue d’une réunion et un départ du président des Etats-Unis. Version hélicoptère, un salut à une foule qu’on ne voit pas, la foule virtuelle que concrétise l’œil sombre et luisant des cameras, c’est un salut presque le bras tendu, la main à plat vers le sol ou peu s’en faut. Version voitures, ces véhicules si long qu’on se demande comment ils ne se plient pas en accordéon, faute d’appui médian, une vingtaine, un cortège de noir dont toutes les vitres sont fumées. Dans Paris, les motocyclistes écartant des deux mains loin du guidon les voitures, les passants, tout ce qui vit, le vacarme d’une ambulance ou d’une voiture de pompiers est moindre, l’ambiance de crainte, sinon de révérence est ainsi créée, les spectateurs, plus encore les citoyens sont de trop. A chaque inauguration de mandat présidentiel, il est question de supprimer gyrophare et sirènes pour les voitures dites officielles.

Assis en rang et de côté, les ministres assistant à la conférence de presse du Général de Gaulle, le rite, pouvaient dormir et certains ne s’en privaient pas… Sous Georges Pompidou, il n’y avait plus, séant que le Premier ministre et le porte-parole du gouvernement, se tenir au courant, les mines approbatives naturellement ou fort aises artificiellement s’observaient mieux. Ensuite, le dialogue sera télévisé, il y aura un public, sélectionné, des aides-de-camp, des conseillers et des directeurs de cabinet, notamment sous Lionel Jospin, et l’on verra l’adaptation à l’écran des femmes savantes gloussant dès le premier vers articulé par Trissotin. L’extase, en politique individuelle, a ses faciès, ses grimaces. Le bonheur de la servilité affichée.

Sur une médiocre estrade, François Mitterrand au temps bref d’Edith Cresson, se ré-essaiera à la communication de presse gaullienne – tous ministres ou presque réunis pour l’occasion du sourire aux allusions les mettant en valeur – , après avoir débuté seul et debout à la première manière de Valéry Giscard d’Estaing, mais ce sera pour donner compétence à son Premier ministre à l’effet d’annoncer des mesures pour les petites et moyennes entreprises. Jacques Chirac parle dans ce qui serait le contre-jour du jardin de l’Elysée, on ne situe pas son bureau, de Gaulle avait fait copier le sien et s’installait, aux commencements de la télévision, sur des tréteaux et devant un décor, qu’on masquait en ne cadrant que le buste sur fond de bibliothèque, Valéry Giscard d’Estaing faisait sonner la pendule de son grand-père et craquer les bûches, il ne manquait plus que le sherry.

Si Versailles m’était conté… Sacha Guitry joue, entre autres, Louis XIV. On entre au château pourvu qu’on soit noble, et on l’est, quelques heures, si l’on a l’épée au côté, celle-ci se joue, comme aujourd’hui on vend les merguez, à l’entrée aux grilles. C’est ainsi qu’un quidam peut approcher le roi-soleil à le toucher et le dévisager mangeant, comme tout le monde, seul à une petite table, le souverain lui rend son regard. Simplicité de la monarchie. Chateaubriand raconte le « bal des débutantes » de son époque, c’est-à-dire la présentation des fils de famille au roi [2], puis la chasse à laquelle on est admis ensuite à participer. Description du spectacle qu’au tard de sa vie, proche de la Seconde République sous laquelle il mourut, l’auteur des Mémoires d’outre-tombe décrit comme l’un des plus beaux qu’il ait jamais vu. Puis, à son tour, il est nez à nez avec le roi dont il a coupé la route vers le cerf. Silence stupide et mutuel [3]. Regard qu’échangent d’assez loin l’auteur à succès du Génie du christianisme et le Premier Consul, à la Malmaison, dans une foule compacte de courtisans. En Irlande, c’est en Février 1988, un village où passe François Mitterrand, voyage officiel avec quelques invités personnels, j’en suis, il me demande mes impressions, je balbutie que les ruines du château qui nous dominent me font penser à Tintin dans L’île noire.

Ceux qui sont en place songent plus systématiquement et constamment à y rester, qu’à en faire quelque chose pour le bien commun. Le bien, fait depuis une place, est pratiquement accessoire. Jacques Attali, présentant verbatim les notes prises ou empruntées pendant le temps qu’il gouvernait l’antichambre de François Mitterrand, président de la République, souligne que la principale prérogative liée exclusivement à une telle fonction, est le pouvoir de nommer à quantité de places. Il dit aussi qu’un exécutif mondial, sur la démocratie duquel il n’opine pas, puisqu’il se veut pratique et immédiat, consistera tout simplement à combiner, sinon fusionner, le Conseil de sécurité des Nations Unies et le G 8. Ces propos sont antérieurs à l’attaque américaine en Irak sans mandat du Conseil de sécurité et à l’extension du G 8 à plus de vingt participants dont beaucoup représentant d’autres continents que les plus industrialisés ; les Etats-Unis éludant les deux institutions, quelle est alors la solution gouvernementale ? Le système soviétique imposait qu’en réunion le maître convainque ou intimide, ce qui lui est succédé dans son ancien champ est le pouvoir d’un seul qui n’a plus comme contrepoids que les tribus adverses, d’ailleurs en Asie centrale, les enfants de président d’un pays à l’autre se marient entre eux. En France, notamment, on est à l’écran ou sur les planches par hérédité et les nouveaux patrons, autant que la famille Michelin, ont leur fils respectif pour successeur désigné, puis effectif. La Cinquième République admet depuis 1995 que l’épouse du roi, soit reine. On est, assez souvent pour que cela approche la statistique, député ou sénateur de père en fils et plusieurs grandes villes de province ont pratiqué l’hérédité ; la chose se voit cependant bien plus à droite qu’à gauche. Les chauffeurs respectifs de François Mitterrand et de Jacques Chirac ont publié leurs mémoires, le premier est favorable, le second assassin [4]. Buffon devait, reconnaissait-il, d’avoir écrit plusieurs des tomes de son Histoire naturelle à son domestique, l’éveillant chaque matin en force. Deux des trois audiences que m’accorde François Mitterrand en 1983 – tournant libéral du premier septennat, que je ne prise pas vraiment… Gaston Thorn doit me succéder après la première et le Président me demande si je le connais, et ce que je pense de lui (je suis alors conseiller commercial de notre Ambassade à Athènes) … pendant la seconde, l’huissier passe un bristol, humeur présidentielle, nous continuons, on est entre les deux tours des municipales, François Mitterrand évoque Lénine, la terre brûlée, le tablier rendu mais les usines en effervescence. Je sors, c’est le Premier ministre, Pierre Mauroy qui attend depuis une grande demi-heure et Jacques Attali lui tient la jambe, Alain Savary, ministre de l’Education nationale. Visiteurs non désirés à raison du sujet difficile. Je divertis mais n’attache pas.

Les hommes se ressemblent à l'extérieur [5].

Une imagination prodigieuse animait ce politique si froid : il n'eût pas été ce qu'il était, si la muse n'eût été là ; la raison accomplissait les dées du poète. Tous ces hommes à grande vie sont toujours un composé de deux natures, car il les faut capabls d'inspiration d'action : l'une enfante le projet, l'autre l'accomplit [6].
Bonaparte m'aperçut à ce moment et me reconnut, j'ignore à quoi. Quand il se dirigea vers ma personne, on ne savait qui il recherchait ; les rangs s'ouvraient successivement ; chacun espérait que le consul s'arrêterait à lui ; il avait l'air d'éprouver une certaine impatience de ces méprises. Je m'enfonçais derrière mes voisins ; Bonaparte éleva tout à coup la voix et me dit : " Monsieur de Chateaubriand !" . Je restai seul alors en avant car la foule se retira et bientôt se reforma en cercle autour des interlocuteurs. Bonaparte m'aborda avec simplicité : sans me faire de compliments, sans questions oiseuses, sans préambule, il me parla sur-le-champ de l'Egypte et des Arabes, comme si j'eusse été de son intimité et comme s'il n'eût fait que continuer une conversation déjà commencée entre nous [7].

Ambassadeur en fonction dans le pays dont le chef venait pour la première fois en visite officielle chez nous, nommé hors carrière par le Président français qui l’accueillait, je crus naturel de suivre les deux hommes dans la bibliothèque privée de l’Elysée, puis de me tenir debout derrière eux à la signature du traité bilatéral, concluant par anticipation des conversations que j’avais préparées, et auxquelles j’avais donc, sans préméditation, assisté. De l’autre côté de la petite table, à laquelle s’assirent les hommes d’Etat, il y avait la presse et dans l’embrasure de la porte mes supérieurs hiérarchiques au Département. J’étais en vue, je fus définitivement mal vu pour tout le restant, pas tellement de ma mission, mais de ma vie professionnelle.

Ni rôle ni emploi, ni Dieu ni le roi. Je me suis longtemps projeté comme un serviteur d'un grand, l'un des serviteurs ou le principal de ceux-ci, non en importance apparente ou en pouvoir hiérarchique, mais par la confiance et la confidence du prince. Travailler, écrire et penser pour quelqu'un d'autre que moi, pour un grand accomplissant de grandes choses, et surtout en voulant de grandes et belles, pour une cause qui nous étant communes, nous eussent mis, dans l'intimité, sur un pied d'égalité. Une hiérarchie du prince à son serviteur, quand les tiers eussent été là, une communion de passion et une communauté de vues, des affinités et des réflexes analogues, il semble que cela fut excellemment vécu par Maurice Couve de Murville dialoguant chaque vendredi matin pendant onze ans avec de Gaulle notre politique extérieure, non sans qu'il lui eût posé, à l'entrée en service, un dimanche matin, quelques questions préjudicielles. Servir, mais servi quelqu'un de grand pour quelque chose de grand. Il me semble que le narcissisme dans une telle position n'est loisible que si le maître est petit, il peut y avoir par affection une sorte de suppléance à la grandeur, on sert l'ami et on le protège. Il y a enfin ce dont je n'ai pas l'expérience, et qui est la vocation sacerdotale ou religieuse, ce qui recouvre sans doute deux types de service assez différent car le prêtre garde son libre arbitre et le religieux, consent, c'est en cela littéralement qu'il est religieux, à se lier par un vœu d'obéisance le faisant se déprendre de lui-même. Aucun - hormis l'homme du 18 Juin - n'a été grand à ce point et Dieu choisit moins souvent que ses élus ne le disent. Combien entrent par mimétisme en religion ou sollicitent la prêtrise selon des souvenirs d'enfance, puérils à l'aveu et ne se prêtant à aucun commentaire de la providence. Appelé par personne, j'ai vécu en demandeur. Beaucoup erre toute une vie, au long chaque jour de toute une carrière, parce qu'ils ne sont distingués en rien pour le service qu'ils font. A n'être pas spécifiquement appelé, on s'étiole même si l'on rend service. Le français distinguent l'utilité des utilités.

La jeunesse ne serait ni si docile, ni si révoltée selon ses origines sociales, si elle ne se sentait archi-minoritaire dans un monde vieillissant, apeuré, cynique et sans réelle direction que seules peuvent produire une échelle de valeurs ou une pensée nationale très commune.

C'est l'ancien attaché de presse du Général, familier de la grandeur et qui avait su en écrire, qui à une audience collective du Premier ministre - c'est alors Pierre Bérégovoy, dont je puis me dire précisément familier - me pince au sang le gras du bras, parce que j'ose, prenant la parole, presque couper notre hôte. Il m'a semblé dès son départ que de Gaulle ayant su rendre grands tous ceux qui, de près ou de loin, le servaient en servant la France sans avoir à distinguer, les abandonna à une petitesse native qu'ils retrouvèrent aussitôt.

 Maurice Couve de Murville avait une majestueuse cordialité, sa distinction était au second degré, une chaleur étonnante pour accueillir, une aisance voulue pour donner congé, accompagner jusqu'à son seuil, et y demeurer jusqu'à ce qu'on se fut vraiment éloigné, la conversation de l'accueil à la fin, était un échange de points de vue, jamais un récit ou un monologue. D'autres ont été des démonstrateurs ou des logiciens, à me demande. Il y a les entretiens qui témoignent et au cours desquels il faut seulement susciter, ne jamais interrompre, et dont l'objet est d'obtenir le mouvement d'une pensée, disant un souvenir et ramenant à la vie contingente et explicative le souvenir d'un tiers. François Mitterrand retenait la mémoire, aussitôt qu'on l'avait quitté, davantage par une attitude, une allure, une manière de soi que par des mots ou du texte. Il apparaissait toujours sans préavis, silencieux, mentalement souple, presque scrutateur si le tête-à-tête était possible. Nous étions contraints d'attendre son invité officiel, le président du Kazakhstan, lequel tardait ayant voulu s'offrir un moment ludique dès son atterrissage à Paris, le président français relevait juste de sa difficile hospitalisation et flottait dans un costume gris à rayure, tout à fait démodé. Il avait délégué le Premier ministre pour l'accueil officiel et se tenait dans l'étroit hall d'entrée de l'Elysée, allait et venait, puis donnait l'impression de se cacher dans l'encoignure que fait l'escalier pour attendre sans trop d'effort ; d'ordinaire c'était lui qui pouvait être en retard, quoique je ne l'ai jamais directement expérimenté. Un vieil oncle, et il ne glaçait pas. Je n'osais parler de grandes choses car rarement avec quelqu'un, j'ai senti qu'avec lui le déplacé n'est pas tolérable, je m'y suis pourtant souvent risqué sachant la rareté du souvenir que je me constituais en filmant par exemple. Contrairement aux usages, je m'imposais, sachant que sans le souhaiter ni le refuser, il m'acceptait une fois que j'étais devant lui. Mais cela ne s'appela jamais le servir. Quoique je lui écrivais et qu'il me répondit. Je n'étais qu'employé, longtemps en grâce puis tombant dès que la maladie retira sa main. François Mitterrand ne croyait pas à l'Etat mais se laissait faire par les services, à quelques exceptions près, et l'exception est peu durable. Je cherche encore à quoi la providence m'appelle puisqu'elle m'a refusé le service au plus près, sinon de la grandeur, du moins de la décision et d'une certaine vue générale des choses et des gens. Avec tout autre, j'ai été à l'aise mais on ne me mandait pas, j'appelais pour la chose et sa date. Avec personne, je n'ai eu le sentiment d'une personnalité dont la densité et la capacité étaient détachables de la fonction, et peut-être est-ce ainsi que j'ai été guidé vers cette admiration qui souvent prend pour des anonymes dont le regard, ou la prestance, ou un mot valent ceux des rois d'antan, et qui les font plus grands que ceux d'aujourd'hui.




[1] - la France d’en haut et la France d’en bas. Jean-Pierre Raffarin, Pour une nouvelle gouvernance (L’Archipel . Mai 2002 . 1ère éd. Janvier 2002 . 168 pages) La « République d’en bas » s’inquiète des impuissances de celle « d’en haut ». Les promesses de liberté, d’égalité et de fraternité paraissent de moins en moins tenues. p. 17 & Dominique de Villepin, Le cri de la gargouille (Albin Michel Mai 2002 245 pages) En abattant les puissants, la Révolution en a élevé des milliers d’autres sur leurs dépouilles. Le pouvoir s’invite partout, creusant le fossé entre ceux « d’en haut » et ceux « d’en bas » . p. 8


[2] - Le Roi s'avança allant à la messe ; je m'inclinai ; le maréchal de Duras me nomma : " Sire, le chevalier de Chateaubriand" Le Roi me regarda, me rendit mon salut, hésita, eut l'air de vouloir s'arrêter pour m'adresser la parole. J'aurais répondu d'une contenance assurée ; ma timidité s'était évanouie. Parler au général de l'armée, au chef de l'Etat, me paraissait tout simple, sans que je me rendisse compte de ce que j'éprouvais. Le Roi plus embarrassé que moi, ne trouvant rien à dire, passa outre. Vanité des destinées humaines ! ce souverain que je voyais pour la première fois, ce monarque si puissant était Louis XVI à six ans de son échafaud !  Mémoires d'outre-tombe éd. Pléiade, tome I p. 130


[3] - . . . un coup de fusil part ; l'Heureuse tourne court, brosse tête baissée dans le fourré, et me porte juste à l'endroit où le chevreuil venait d'être abattu : le Roi paraît. Je me souvins alors, mais trop tard, des injonctions du duc de Coigny : la maudite Heureuse avait tout fait. Je saute à terre, d'une main poussant ma cavale, de l'autre tenant mon chapeau bas. Le Roi regarde, et ne voit qu'un débutant arrivé avant lui aux fins d la bête ; il avait besoin de parler ; au lieu de s'emporter, il me dit avec un ton de bonhomie et un gros rire : " Il n'a pas tenu longtemps." C'est le seul mot que j'aie jamais obtenu de Louis XVI. On vint de toutes parts, on fut étonné de me trouver causant avec le Roi. Ibidem, p. 132 & 133


[4] - Pierre Tournier, Conduite à gauche (Denoël . Mars 2000 . 245 pages)
Jean-Claude Laumond, Vingt-cinq ans avec lui (Ramsay . Septembre 2001 . 233 pages)


[5] - Chateaubriand, op. cit. p. 134


[6] - Chateaubriand, op. cit. p. 490



[7] - Chateaubriand, op. cit. p. 490 & 491

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