mercredi 16 avril 2014

vies d'autres - un ingénieur électronicien




                       J’interroge les passants entre les toiles et moi : LOIRIER. Grandes dimensions, des couleurs nettes, appliquées, ,peu dégradées, accrochées, grattées semble-t-il, de forts unissons, les paysages avec indication de lumière, soleil, ou point d’eau, les silhouettes, complètes, au trait, féminines. Cher : 10 à 18.000 euros Une femme déjà âgée, sans opinion ou presque. Un homme plus conséquent, guitare à la main. Il opine peu sur les toiles, je le questionne sur la musique, il ne l’enseigne pas mais en « fait », conservatoire de Versailles à son adolescence, la clarinette, plus du classique que du contemporain, ingénieur électronicien, chez Dassault, il entre dans la société en 1963 quand se crée Marcel Dassault electronique. Maison à Coignières, à deux cent mètres de celle du grand homme. Commander les composants aux Américains, leurs délais, les faire nous-mêmes. Epoque de fierté, la France : un chantier, le franc « lourd », l’honneur rendu aux Français voyageant notamment aux Etats-Unis où c’était inconvertible. Elu en région parisienne, gaulliste, 74 ans, souvenir du débarquement, dit avoir servi sous les ordres du général de GAULLE, en fait guerre d’Algérie, mais son père, gaulliste pur, son mot, compagnon de la Libération, mais ne racontant rien. Resté attaché aux Dassault. L’homme porte ces sortes de sur-veste sans manches, toile et poches multiples, couleurs comme en rapiéçages. Evasivement, je réponds à son interrogation sur ma propre profession. Ce que je voulais apporter à FH, c’est cela, la rencontre de hasard qui dit tout, l’expérience et e oassé personnels qui sont l’outil immédiat du présent pour nous refaire de l’avenir. Systématiquement, j’ai été dédaigné. Il évoque que dès son époque d’élu, soutenu par un entreprise, on voyait les ferments d’aujourd’hui, ce sont les mauvais qui réussissent. Michel…

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