Samedi 26 Juillet 2014
A la poste de mon village. Une fillette, deux ans maximum,
la clé de contact qui a sa pointe, de la voiture de sa mère. Celle-ci
certainement un bau corps mais sans ostentation, pureté de la naissance des aisselles
et de celle des seins, robe sans manche et échancrée, sa fille, Louise, les mêmes
yeux clairs. J’ai dit : il faudrait maintenant un garçon. J’avais fait
rentrer la clé de contact, dit que des leçons d conduite sont possibles dès que
les pieds peuvent toucher les pédales. Elle était à l’aise. Elle sort, entre
une autre jeune mère, exactement de son âge, habillée autrement, couleurs
vives, façon sacs ou robes Cellio ? assez géométriques, et elle a un
garçon, mais moins beau, tâches ou boutons ou peau abîmée au front. – Toujours à
la poste, droite, jeune, bien moins que la trentaine, la robe sans ajustement
tombant juste pour habiller, bleu pas foncé, lunettes aux branches assorties à
la couleur de cheveux d’un joli brun, pas sombre, pas mordoré, uni, sans
reflet. Toute la beauté est un coiffure apparemment négligée mais combinant une
semi-chigon au haut de l’occiput, en train de se défaire, une reprise un peu plus
bas, et une jolie mèche ornant la nuque qui est blanche, droite et jolie. J’ai
félicité et décrit ce que je voyais. Cela a plu.
Caisse de l’une de mes grandes surfaces habituelles. L’hôtesse
– là depuis Mai – en transition, mais étudie le chinois à l’université de
Rennes, et devant avoir un autre diplôme, en fait un de cinéma. Elle me dit que
le chinois est plus facile que le japonais : j’aurai cru l contraire. Elle
a un visage tellement banal qu’il faut remarquer qu’elle n’a aucune ride, aucun
trait d’expression, le regard est faïence, tranquille, elle est heureuse de mes
félicitations.
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