mardi 15 octobre 2013

écrire : comment ? ou : quoi ?


Vieillissement, sexe, ma jeunesse sans, ma maturité comblée mais avec gentillesse et que de la beauté et de la poésie, maintenant… nous nous installons dans le plus rien. Si j’avais mes capacités d’il y a encore six mois ou un an, j’aurais à peine à forcer et serait reçu puis désiré. D’autant qu’E. n’a jamais été une demandeuse ou si rarement et encore moins, pas jolis mots, une « branleuse ». Le roman de Romain Gary que je relirai, là-dessus : au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable. Le titre de ce que je peux écrire jaillit : changement de signe, c’est lapidaire cela s’explique et se comprend. L’histoire serait concentrée : jeunesse, sexe, vieillesse, amour, toute la chronologie de nos époques humaines. J’aurai certainement la délicatesse pour que les situations vraies aient leur érotisme et leur charge émotive, précision des situations et des descriptions, joie et jouissance pour moi du souvenir et de ce qui sera donc revécu et peut-être mieux compris, mais sans que ce soit vulgaire ou… Ecrire, rechercher quoi écrire. Je sais écrire, mais je ne sais pas travailler à un livre, faire de mon écriture (et de toute ma mémoire vécue ou imaginée en prolongement ou en alternative) une œuvre.

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