Vieillissement, sexe, ma jeunesse sans, ma maturité comblée mais avec
gentillesse et que de la beauté et de la poésie, maintenant… nous nous
installons dans le plus rien. Si j’avais mes capacités d’il y a encore six mois
ou un an, j’aurais à peine à forcer et serait reçu puis désiré. D’autant
qu’E. n’a jamais été une demandeuse ou si rarement et encore moins, pas
jolis mots, une « branleuse ». Le roman de Romain Gary que je
relirai, là-dessus : au-delà de
cette limite, votre ticket n’est plus valable. Le titre de ce que je
peux écrire jaillit : changement
de signe, c’est lapidaire cela s’explique et se comprend. L’histoire
serait concentrée : jeunesse, sexe, vieillesse, amour, toute la
chronologie de nos époques humaines. J’aurai certainement la délicatesse pour
que les situations vraies aient leur érotisme et leur charge émotive, précision
des situations et des descriptions, joie et jouissance pour moi du souvenir et
de ce qui sera donc revécu et peut-être mieux compris, mais sans que ce soit
vulgaire ou… Ecrire, rechercher quoi écrire. Je sais écrire, mais je ne sais
pas travailler à un livre, faire de mon écriture (et de toute ma mémoire vécue
ou imaginée en prolongement ou en alternative) une œuvre.
mardi 15 octobre 2013
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