jeudi 17 octobre 2013

écrire : comment ? quoi ?



Les emm. qui usent les nerfs, l’énergie, le temps. Groupama, trois fois cinq-six semaines de musique et publicité pour obtenir l’adresse courriel de notre interlocutrice. Le bureau d’ordre du parquet de Bonneville qui a mis neuf mois pour décider de son incompétence et renvoyer ma plainte à Paris et depuis deux mois me renvoie toute lettre lui demandant les coordonnées du service destinataire du transfert de mon dossier à ce parquet qui doit être immense… bureau d’ordre qui ne répond pas quoique le secrétariat du procureur m’ait donné les va-et-vient de la préposée vers le télécopieur ou vers la photocopieuse. – Ce que je veux écrire prend forme en manière et en objectif. Les riens qui pour n’être pas gérés en couple ne l’empêchaient de se faire car tout était consacré à l’unique partition de la séduction et du plaisir-bonheur d’être séduit, d’arriver quelque part. Puis ces riens dviennent quelque chose et domine le lieu et la construction, l’amour n’a plus de facilité, c’est alors qu’il commence vraiment ou meurt, c’est alors que la gratification est hors programme, hors imagination et que, quand elle survient, qu’on en prend conscience, elle bouleverse : l’amour est alors reconnaissance, action de grâces. La part mémorielle et biographique sera pour l’essentiel, sauf inspiration et logique contraire du mouvement et des associations, à la troisième personne du singulier, pour que la première ne renvoie qu’à l’universalité de cette troisième quand parfois elle surviendra. La politique au contraire questionnant l’ego empêché et timide, consacré à sa mise en valeur par un texte-plaidoyer-orgueil, sera à la première personne du singulier pour que soit suivie une prise de conscience et la tombée de ces murs de Jéricho intimes qui paralyse notre chef. Typographiquement, chacun des deux registres aura sa police propre. Problème, lien entre les deux aventures, celle figée du passé mais élaborant le présent et faisant tout rebondir, celle mouvementée d’un présent qui casse le figé et le convenu. Même unité de temps, les protagonistes se rencontrant ? cela viendra et se résoudra de soi-même. Comment laisser au président les circonstances de FH mais lui donner des références qui seront les miennes ? ou les lui faire trouver ? Amour, non les passions, coups de foudre et rencontres qui font les romans parce qu’il se passe quelque chose, mais la durée, les obstacles minuscules mais répétés qui appellent autant le dépassement qu’une présence admettant ces obstacles parce qu’elle veut la durée. Allons… et « concrètement », temps et concentration, alors que j’ai à prendre à pas loin de zéro le débroussaillage et la tonte sur l’hectare faisant notre environnement immédiat, à ranger dans nos deux niveaux ce qu’en deux ans nous avons laissé s’accumuler que ce soit papiers, livres, vêtements, dossiers, faire enfin la cabane de notre fille en plan depuis quatre ans entre ses montants,…les heures de travail sans indisposer mes aimées, se demandant à quoi je travaille (guillemets) et si c’est bien utile, car en tout cas cela me rend peu disponibles à elles… et les autogestions, procédures, souci de notre trésorerie. Lot commun des plumitifs et de ceux qui ne le sont pas… ?

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