mercredi 30 octobre 2013

écrire : comment ? quoi ?





23 heures 30 + Mon livre double. Lister les thèmes que traitera mon « héros » dans la fiction politique. Empathie avec lui. Son interrogation sur lui-même en même temps qu’il met en scène la mûe français provoquée par sa propre mûe, une mûe  parce que le pouvoir politique prend soudainement des décisions et qu’une avancée se fait, un sillage  devient perceptible. Garder pour la fin le dénouement factuel dont j’ai l’idée depuis du temps déjà. Ce soir, la fiction-interrogation sur la surdité de Beethoven, hier les documentaires sur la finance et sur la relation juifs/musulmans. Quelle est la vie intellectuelle, mentale de FH ? relation de couple ? richesse ? a priori banale. Ces moments télévisés m’assurent qu’il serait lui-même plus à sa place s’il était situé dans son rôle et les décisions qu’il peut inspirer aux gouvernants, au pays, et si celles-ci étaient également situées. Je conjecture que ce qu’il reçoit de notes n’st pas d cet ordre, ce sont des décisions dans le vide et sans contexte, des arbitrages et non pas la supputation des causes et des effets. Sait-il ? peut-il sortir des sujets à court terme ? avoir un vibrato avec la vie, la beauté ? C’est cela qu’il faut que j’écrive par son journal, tandis que l’AFP rendra compte des décisions et aussi des soirées de contact par la télévision, écrire aussi des extraits d’éditoriaux le commentant. Je me sens aiguillonné par la nécessité vraie de ce changement  chez celui qui nous dirige pour que le pays se reprenne, saisisses ses outils, utilise à fond les circonstances et les jeux du moment. En convaincre par ce livre, dont la part fiction politique sera étayée par le vécu amoureux et spirituel. Etre d’autant plus dans la tentative de persuader par une sorte de démonstration à l’essai que je vais donc envoyer à mesure mes chapitres à l’Elysée… j’écrirai ainsi véritablement en situation. Tandis que mon « héros » je le ressens, dans la réalité, hors toute situation, se mouvant dans l’abstraction même si un voyage, une audience ou un communiqué paraissent concrets, mais leur contenu ne l’est pas. Le faire entrer par la fiction dans ce qu’il devrait faire et être, d’abord pour lui-même.

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