Ecrire
par envie, avec sa salive. Devoir de dire ou transmettre, travail :
mémoires et journal, éditoriaux politiques. Je sais faire, je suis alors
serviteur pour la
précision. Mais ce que j’ai conjecturé depuis des semaines
(la fiction politique, retardant du coup l’écriture de ce livre de commande sur
la France que notre fille m’avait fait tirer pendant la campagne présidentielle
de 2012 : Si la France mentait…
et qu’elle illustrera puisque celui sera adressé) et ce dont j’ai le goût (la
femme dans ma vie, du multiple au précis de maintenant, du flou et de la
diversité, les rencontres sans durée, les durées annulées par des rencontres
tierces et donc adverses, quoique souvent complémentaires, mentalement
hygiéniques ou physiologiquement salvatrices, jusqu’aujourd’hui où j’ai tout et
ressens l’appel de la vraie dimension : approfondir), je l’écris pour mon
propre divertissement, une jouissance toute personnelle de m’essayer à céder à
une envie et de m’en sentir approuvé si « cela » marche et vient.
Aujourd’hui, commencer la fiction, en voir la tenue, et continuer le récit et
les associations-réminiscences n forme de pédagogie pour notre couple… Deux
accrochages supplémentaires : sans doute donner à mesure la politique
fiction aux deux de mes correspondants à l’Elysée, d’autant que je vais me
faire entrer dans le récit et la mûe présidentiels, jouant le rôle que j’ai
proposé et qui, jusqu’à maintenant, m’a été refusé, sans doute par manque
d’imagination de ce que serait, etc… ces conversations du soir ou d’ailleurs
entre un inclassable et un aparatchik, l’un vieillissant pour avoir été jeune
sous de Gaulle et pu le crier pendant dix ans, selon l’accueil du journal Le Monde,
l’autre élu, l’anonyme évident, le personnage en vue, plus que complexe, pas
forcément noué ni empêché, mais lié par quelque chose. Probablement, joindre ce
journal de l’écriture en annexe au livre, annexe III, les deux premières pouvant
être l’une : mes « vraies » lettres au Président, et l’autre des
fragments de journal intime… montrer, accessoirement comment j’écris et selon
quels matériaux.
Projets :
politique, l’intervention étonnante, premier soir – sentiments, vie et sexe :
pannes, prostate, résurrection-confirmation, le chemin d’une capacité, peut-être
la seule qui nous échappe, qui nous soit pourtant propre et nous décrive, nous
éprouve probablement bien plus que ce que la généralité fait croire, parc qu’elle
n’entre pas dans le vécu qui, en l’occurrence, est minutieux autant que
précaire, une sensibilité qui se voit.
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