Sur la route
de retour que j’aime bien surtout pour la partie Questembert-Berric, l’idée me
vient que je peux commencer mon livre demain, les vingt ans de notre première
étreinte, E. et moi, écrire ce jour, ces moments-à, j’en ai envie et cela me
fera très plaisir. Puis, je réalise que c’est aujourd’hui les dix-neuf ans de
mes fiançailles avec H. (je dois mettre les guillemets, j’aurais été sûr du
contraire il y a quelques mois encore…), l’écrire aussi, et notre première fois
quoique plus lointaine ensuite. Je ne repense pas alors à ce que je projetais,
n’écrire qu’à la troisième personne du singulier, il, elle, et comme elle est
pluriel, sans jamais de prénom, revenir à la réalité qui est en chacun de nous
qu’il n’y a qu’elle dans le moment, même s’il y en a plusieurs mais pas de
présence ni physique ni mentale, sauf… sauf quoi … ? choc ? destruction.
Les rencontres destructrices. C’est alors que me revient la chronologie que j’avais
décidé, le livre politique en urgence, car ce que je « propose » aux
politiques et au premier d’entre eux actuellement, FH, le personnage en
fonction, ne peut attendre puisque la part européenne sera périmée aux élections
de Mai prochain, et qu’être édité utilement suppose que mon manuscrit soit
diffusé à la fin de Novembre, je suppose… Ingénieuse idée, utilité de cette écriture
mais celle d’amour, de mémoire, d’image me fait envie. Alors ?céder à l’envie,
traiter pourtant l’utilité. Ecrire un jour sur deux chacun des deux livres ?
est-ce mentalement possible ? Ou bien… ou bien écrire un seul livre fait
des deux registres, chaque registre distingué par la numérotation des chapitres :
romain, « arabe », les ressemblances n’étant pas fortuites mais
voulues, les unes venant de la mémoire, les autres de l’imagination, les deux
séries de personnages, enjambant parfois la barrière qui dans la réalité n’existe
pas, mais dans mes projets initiaux était telle que je ne pouvais penser que
deux livres successifs : la politique et la mémoire, le faire et le sexe,
mais la vie a sa bipolarité et l’impuissance à la vivre selon notre envie est
bien, en essence et en conséquences, la même. Je vais donc essayer… A Dieu vat…
Le titre discerné hier, qui pourrait être sus-tiré mais non) les deux registres, va bien pour
l’ensemble : changement de signe.
mercredi 16 octobre 2013
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